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Assistant de service social

L'assistante de service social, qui est parfois spécialisé (drogue, alcoolisme, santé scolaire, enfance en danger…), apporte aide et soutien à des personnes, familles ou groupes en difficulté, en les aidant à s'insérer socialement ou professionnellement.

Fiche de lecture Assistant de service social

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Michel Autès est sociologue et chercheur au CNRS-CLERSE, centre d’études et de recherches sociologiques et économique, ainsi qu’à l’institut fédératif de recherche sur les sociétés industrielles. S’affiliant au groupe politique des verts, il occupe aussi la place d’adjoint chargé du développement durable et de l’économie solidaire à la mairie de Seclin, et est vice président du conseil régional du Nord Pas de Calais en charge de la prévention et de la santé. S’inscrivant dans un double parcours sociologique et politique, il nous propose d’expliquer le travail social dans son cheminement historique, sociologique et politique avec son œuvre « Les paradoxes du travail social ».

De sa création en contant ses défaites et ses victoires, Michel Autès décrit le travail social et ses paradoxes qui le rendent à la foi célèbre et méconnue. Il développera ainsi son analyse suivant trois grande lignes, avec en premier un regard historique sur l’évolution du travail social, puis en abordant la question de l’insertion qui met le travail au cœurs des pratiques et enfin en proposant une analyse des transformations des métiers de ce secteur.

Après un premier ouvrage en 1998, intitulé projets en action sociale qui portait sur le concept de « projet », Chantal Humbert coordonne « Les usagers de l’action sociale ». Elle explique qu’aller à la rencontre des projets des établissements et des services sociaux et médico-sociaux, c’est rencontrer les personnes pour qui, avec qui ou sans qui… ces projets sont élaborés. On notera que tout secteur confondu, une tendance générale consiste à utiliser le terme d’usager. « Le projet au service de l’usager…, l’usager au centre du projet ». C’est donc l’usager qui recueille aujourd’hui toute l’attention.

Au travers de 12 textes, les 14 auteurs ont ici souhaité interroger cette notion d’usager et ses implications sur les pratiques, sous des angles et avec des éclairages différents en réponse à leurs questionnements qui se portent sur les représentations et conceptions que peuvent recouvrir la notion « d’usager », sur la centration de l’individu, le rapport aux mouvements sociaux, aux politiques sociales, le rapport entre pratique et discours, le rapport de l’institution et de « l’usager », etc.

Il y a un retour aujourd’hui de la question sociale, c’est à dire d’une fracture dans l’unité que forme la société. Cela est le résultat de problèmes liés à l’emploi : chômage, précarité et à la menace que cela occasionne pour tous les individus. Pourtant le débat politique et intellectuel est bloqué, et n’a pas proposé de réelles solutions. Il faut redonner du sens au politique, en travaillant sur la citoyenneté, l’unité de la société, et le pouvoir de l’Etat, et en y associant une Europe sociale.

La période de forte croissance économique en France a laissé place à une période de stagnation, où sont apparus de nombreux phénomènes d’exclusion. Ceux-ci représentent un risque pour l’ensemble de la société, c’est la « nouvelle question sociale ».
D’un point de vue historique, la question sociale est liée au travail. Au 19ème siècle, elle est née à l’aire de l’industrialisation, lorsque sont apparus des phénomènes de pauvreté de la population ouvrière. Le patronat va dans un premier temps prendre en charge ces problèmes, arrivera ensuite le temps de l’Etat Providence. Après la seconde guerre mondiale l’avènement de la protection sociale des travailleurs et de leurs familles va consacrer l’aire du salariat. Viendront ensuite les Trente Glorieuses qui vont être le lieu d’une croyance en une économie qui assure la prospérité pour tous. L’Etat est alors chargé de l’aide aux populations déshéritées, qui sont peu nombreuses et dont la situation se perpétue de génération en génération.

La problématique majeure se trouve dans l’idée d’inversement des procédures habituelles de l’histoire sociale du XIXe siècle qui concentrent l’attention sur le témoignage exceptionnel résultant d’individus au destin prosaïque alors qu’ici le procédé est opposé puisque l’intérêt est tourné sur un individu commun n’ayant pas laissé de trace quelconque.

Il s’agit donc de voir comment l’auteur fait pour rassembler divers traces et ainsi d’exposer ce qu’a pu être l’existence de cet homme. Il est donc très intéressant de voir quels sont les trames de réflexion et les outils utilisés pour mettre au jour la vie de cet homme tout à fait banal.

Serge Paugam et Nicolas Duvoux ont tout deux écrit « la régulation des pauvres » édité pour la première fois le 1er novembre 2008 aux presses Universitaires de France(PUF), 6 avenue Reille, 75014 Paris. Le nom de la collection s’appelle Quadrige et il a été écrit en 114 pages.

Cet ouvrage est un entretien entre Serge Paugam et Nicolas Duvoux. Paugam à travailler sur la disqualification sociale avec une enquête sur les pauvres à ST-Brieuc et Duvoux sur l’injonction  à l’autonomie et des politiques d’insertion notamment avec son enquête auprès des allocataires du RMI sur la région Parisienne. Ce livre est l’aboutissement d’une réflexion commune autour de la lutte contre la pauvreté en France et dans le monde. Cette réflexion s’est faite sur 20 ans de réflexions et d’études de 1988 à 2008  et elle approche tous les thèmes : historiques, littéraires, philosophiques…Elle reprend des méthodes, résultats et hypothèses. C’est un travail d’autant plus intéressant puisque Paugam et Duvoux sont deux sociologues issus de deux générations différentes.

Catherine de Béchillon assistante de service sociale (A.S.). Elle a travaillé 25 ans à la SNCF, puis a dirigé pendant 14 ans un centre psychothérapique. Elle a participé à l’un des premiers groupes (avec Myriam DAVID) qui a introduit l’aide psychosociale individualisé ( le case-work ) en France. Elle a aussi suivi une formation à la supervision à l’union nationale des caisses d’allocation familiales pour ensuite effectuer un travail de superviseur et de consultant à l’Union Départementales des Affaires Familiales (UDAF) des Pyrénées atlantiques dans les services d’AEMO et de contrôles judiciaires.

Elle a enfin participé à des actions de réflexion et de formation sur le travail social et sur les multiples ponts qu’ils tentent de construire entre les personnes et leur vie. Ce document a était produit au terme d’une demande qui lui avait été faite, d’exposer ce qu’est la fonction de l’A.S. et ce qui se joue autour de ce métier, de « cet art d’aider »

Psychologue clinicienne, née à Lyon le 05 août 1946 Après avoir fait des études de langues et enseigné l'anglais aux élèves du secondaire, Marie de Hennezel obtint un DESS de psychologie clinique et un DEA de psychanalyse. Sa carrière de psychologue commence en 1975. La loi Veil sur les interruptions volontaires de grossesse vient d'être votée.

Des vacations de psychologues sont crées dans les bureaux d'aide sociale. C'est dans le cadre de ces consultations de planning familial que Marie va écouter pendant sept ans des femmes en détresse. Puis, elle obtient un poste de psychologue dans un hôpital psychiatrique à Villejuif. Elle y travaille trois ans auprès de grands psychotiques.

Chap. 1 / Lien social et lien d’accompagnement On distingue, selon Alain Caillé , deux types de socialité : - La socialité primaire : échange par le don, au titre d’individus « peu marqués par leurs appartenances instituées » (p.11). - La socialité secondaire : échange marchand, commercial, lien salarial qui « met en présence des professionnels » (p.10). « On voit donc que le modèle proposé distingue un échange par le don qui régit les rapports humains à l’intérieur de la communauté, et un échange de nature commerciale qui régit les rapports des membres de la communauté avec les étrangers.

Ainsi fonctionne une économie duale. » (p.20) L’image du salarié est disqualifiée car son travail est reflété par l’échange marchand (salaire) alors que celui du bénévole par exemple s’attache au don (don absolu, dévouement total, don de soi, générosité, vocation, acte gratuit). « La figure du bénévole […] évoque pureté et évangélisme » (p.13). « Une démarche bénévole est associée à sincérité et authenticité » (p.15). « L’univers du don s’exprime dans un langage religieux et fait appel à des valeurs chrétiennes comme la générosité et la gratuité. » (p.27)

Dans cet ouvrage théorique, E. GOFFMAN étudie un concept qu’il nomme « Stigmate » (stigma en grec, qui signifie marque physique d’infamie). A l’origine, ce terme renvoyait aux marques laissées sur le corps. Aujourd’hui, il désigne les marques physiques ou les caractéristiques négatives d’un individu. Pour GOFFMAN le stigmate est défini comme étant « la situation de l’individu que quelque chose disqualifie et empêche d’être pleinement accepté par la société ».

Mais de manière plus approfondie, l’auteur nous montre que le stigmate doit être situé et décrit là où 3 types d’identité se rencontrent : - l’identité sociale - l’identité péronnelle - L’identité pour soi. Dans toute société, les individus sont classés en catégorie de personne et des la première rencontre, nous attribuons à l’autre une identité sociale, basée autant sur les qualités que sur les défauts supposés que sur son statut social (profession). C’est à partir de cette image de l’autre que nous élaborons des attentes que l’auteur appelle « normative ».

Cet ouvrage nous propose une analyse critique du projet de loi sur la prévention de la délinquance. Par l’apport de différents auteurs, il nous permet de prendre en compte de façon globale les questions qu’il soulève, notamment le développement d’un dispositif sécuritaire qui appelle à un contrôle de l’enfance.

Avant d’être physique, la violence se manifeste souvent de manière psychologique et/ou de manière verbale. Il existe un tabou profondément ancré dans notre société : la femme violente et l’homme victime. Toute violence féminine est alors interprétée comme de la légitime défense ou comme une manifestation incontrôlée de réactions physiologiques. On dénie à l’homme la possibilité que, lui aussi, puisse réagir en légitime défense. Il est censé avoir appris à contrôler ses réactions émotives et agressives, lui.

On rend donc l’homme responsable de toute la violence conjugale. Combien d’hommes ont passé une nuit en prison sur simple allégation de violence de la part d’une femme ? Un policier d’un corps de police d’une ville très importante du Québec confirmait qu’ils « embarquaient » l’homme même s’ils soupçonnaient la femme d’être la réelle initiatrice de la violence. « Nous avons reçu comme directive implicite de séparer l’homme de la femme en l’amenant, lui, au poste et en l’enfermant ».

Les rites sociaux constituent un phénomène relativement peu étudié. Les rites sont des actes socialement reconnus qui produisent des effets non comme une technique mais parce qu’ils agissent sur la psychologie individuelle et sur les représentations sociales. Selon BOURDIEU, les rites participent à la création et à la consolidation du lien social. Pour DURKHEIM, les rites sont des règles de conduite qui prescrivent comment l’homme doit se comporter avec les choses sacrées.

Le développement social territorial est un principe nouveau qui appelle au changement afin de mobilier des pratiques nouvelles et des savoir-faire spécifiques. Le rôle de l’action sociale à évoluer, les travailleurs sociaux mettent à en évidence un projet avec l’individu mais qui doit aussi s’élargir au niveau familial. Le partenariat devient donc un objectif stratégique pour faire face à l’étendu des problèmes sociaux que l’économie en crise n’aborde plus.

Emmanuel Todd naît le 16 mai 1951 à Saint-Germain-en-Laye. Il est le petit-fils du poète Paul Nizan et le fils du journaliste Olivier Todd. Il est diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris et Docteur en histoire de l'Université de Cambridge (Angleterre). Anthropologue, historien, sociologue, essayiste et démographe à l'INED (Institut National des Études Démographiques).

L’ouvrage que j’ai choisi pour faire ma fiche de lecture est Tout est langage de Françoise Dolto. Vérité, paroles, langage sont les mots-clefs de cet ouvrage – mots-clefs du travail social – qui m’ont donné envie de travailler sur ce livre. J’articulerai cet écrit en trois parties : tout d’abord, je présenterai en quelques lignes la biographie de Françoise Dolto. Ensuite, je ferai un bref résumé de l’ouvrage en insistant sur l’importance de dire la vérité aux enfants. Enfin, je terminerai par un commentaire personnel et par le lien avec le travail social.

Le début de ce chapitre est un début d’explication sur le pourquoi du comment la situation est ce qu’elle est aujourd’hui. On y observe aussi les différentes politiques de la ville qui son menées. On obtient ainsi une réponse partielle et donc un léger panel de ce qui est mis en œuvre pour répondre aux multiples problèmes que pose le séparatisme social.

Nous voulions en savoir plus sur cette population marginalisée, dont nous ne possédions que des informations d’autre général. Aussi l’aspect concret du livre a retenu notre attention. Enfin, le titre « Les naufragés » nous a interpellé et a suscité notre curiosité.

Dans son introduction, Sophie Kevassay présente les directives officielles concernant l’épreuve du mémoire en travail social, la présentation de la démarche d’ensemble de son manuel puis, une démarche de recherche scientifique appliquée au travail social. Enfin, elle propose un questionnaire afin de repérer les atouts et les points faibles de ces futurs lecteurs.

Serge Paugam est un sociologue français, directeur de recherche au CNRS et directeur d’étude à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, dont le thème de recherche est « la sociologie des inégalités et des ruptures sociales »1. Dans La Disqualification sociale, en accordant une attention particulière au sens que les personnes donnent à leur expérience de la précarité, Paugam s’inscrit dans le champs de la sociologie compréhensive, dont le père fondateur est le sociologue allemand Max Weber.

« Le travail social à l’épreuve du territoire » du sociologue Jacques Ion a été écrit en 1988 et 1989, sur la base d’enquêtes menées en 1984. L’auteur s’attache à étudier de près le fonctionnement sur le terrain des nouveaux dispositifs mis en place suite aux lois de décentralisation de 1982. L’efficacité de ces dispositifs n’est pas traitée, il s’agit pour l’auteur d’articuler son analyse entre, d’une part, les politiques sociales territoriales dans leur ensemble et, d’autre part, les professionnels du secteur social.

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