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Assistant de service social

L'assistante de service social, qui est parfois spécialisé (drogue, alcoolisme, santé scolaire, enfance en danger…), apporte aide et soutien à des personnes, familles ou groupes en difficulté, en les aidant à s'insérer socialement ou professionnellement.

L'action éducative à domicile auprès des familles, quelles actions pour quels changements ?

L'action éducative à domicile auprès des familles, quelles actions pour quels changements ?

Lors de mon stage à responsabilité de deuxième année dans un service social polyvalent de secteur, j’ai participé au suivi d’une famille, dont la situation déjà précaire, venait d’être aggravée par une inondation du domicile familial. Pour cette famille, à la précarité des revenus, s’est ajouté un dénuement matériel total. L’accompagnement social proposé par l’assistante social polyvalente de secteur, comprenait entre autre, une Action Educative Renforcée à Domicile (AERD). Il s’agit d’une intervention éducative précoce, soutenue et limitée dans le temps, auprès d’un groupe familial, dans son milieu de vie et son environnement avec pour objectif de restaurer les liens entre les parents et les enfants (deux filles de 11 et 4 ans).

Dans la lettre demandant de l’aide, la mère de famille expliquait, que si les problèmes relationnels étaient préexistants, elle avait désormais « peur de perdre le contrôle ».

Dans un premier temps, ce travail m’a permis de découvrir une méthode de recherche basée sur un thème et une question de départ. Si la méthodologie utilisée est toujours perfectible, l’intérêt de cette recherche est qu’elle nécessite d’aller au bout de sa réflexion quand bien même nous somme conscient qu’elle ne présente qu’une vision subjective et figée de la réalité.

Il m’a également permis d’approfondir mes connaissances sur des notions relatives à la famille à travers divers aspects : législatif, psychologique, sociologique et social. De plus, J’ai pris conscience de l’importance d’une certaine rigueur dans la réflexion et l’élaboration de l’écrit. Ainsi, si les données sont toujours à relativiser, je ne consulterai plus une étude, un mémoire ou une thèse de la même façon qu’auparavant car je pense maintenant connaître la somme de travail et de précision qu’ils requièrent.

Catégorie: Mémoire Assistant de service social
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La situation des personnes sans abri: quand le social ne suffit plus.

Faire un mémoire de fin d’études d’assistant de service social sur la population sans abri, c’est étudier la figure emblématique de l’exclusion et interroger la capacité d’intégration d’une partie de la population par l’Etat dans notre société. Pour le travailleur social c’est aussi être témoin du décalage pouvant exister entre les lois et leur application effective sur le terrain. Ma question de départ pour cette recherche était : « quel travail social adopter face à la population sans abri ? ». En effet, malgré la loi du 1er décembre 1988 instaurant le Revenu Minimum d’Insertion, la loi dite Besson du 31 mai 1990 instaurant le droit au logement, et la loi de lutte contre les exclusions du 29 juillet 1998, on constate que des personnes passent « entre les mailles du filet » de la protection sociale et du droit. L’INSEE estimait en 2002 le nombre de personnes sans domicile à 63500 adultes et 16000 enfants (annexe1).

C’est majoritairement une population masculine plus jeune que la moyenne de la population et issue des classes populaires. Les personnes ont perdu leur logement à la suite d’une séparation du conjoint, d’un changement de ville, de région ou de pays (il y a 29% d’étrangers), de l’impossibilité de régler le loyer, et pour finir d’une expulsion du logement. De plus un quart des interviewés qui n’a jamais eu de logement (des jeunes de moins de 30 ans en majorité) a connu une enfance difficile : famille éclatée, placement en famille d’accueil ou en foyer. Si la majorité est au chômage (43%), 29% travaille et 28 % est inactive. Enfin, les contacts avec les organismes sociaux diminuent avec la précarité de l’hébergement. Bien que cette population soit hétérogène, il ressort plusieurs éléments de compréhension de la situation de ces personnes: une rupture conjugale, une rupture avec le travail et un éloignement des organismes sociaux.

 

 

Un fait social invisible : le veuvage féminin précoce

Lors de mon stage de première année de formation en milieu hospitalier, et notamment en service gériatrique, j'ai rencontré des situations de décès chez des personnes âgées. Pour autant, cet événement est inéluctable bien au-delà du fait de l'âge avancé de la personne ou en présence de la maladie. Par ailleurs, la mort constitue l'étape ultime qui signe le passage de tout être humain dans notre société. De plus, le discours collectif admet que c'est dans l'ordre des choses que la mort touche les personnes âgées.

C'est à partir de situations rencontrées dans le cadre professionnel, privé et lors de mes stages de deuxième et troisième années de formation, que je me suis interrogée sur l'éventuelle intervention sociale auprès des personnes endeuillées. Et notamment des veuves, d'autant que le public du social est essentiellement féminin. Dès ces premiers constats, j'ai repéré trois catégories de femmes lors du décès du conjoint.

Majeurs protégés : garantir leurs droits, permettre aux familles de faire face.

Dès mes études secondaires, j’ai marqué mon intérêt pour les personnes en situation de handicap. J’ai cependant terminé ce cycle d’études sans avoir jamais entendu parler de la notion de majeur protégé. Si, sans doute, je crois que j’avais déjà entendu à cette époque les termes de tutelle et curatelle, ils étaient vides de sens pour moi. Ces termes devaient prendre une certaine consistance pour moi à l’occasion d’une part d’un travail d’été et d’autre part dans le cadre de mes études supérieures. Je devais y découvrir que, si toutes les personnes en situation de handicap ne sont pas des majeurs protégés, de par la loi, certaines se voient accorder un statut protecteur.

En effet, depuis quatre ans à l’occasion de mes vacances d’été, j’ai eu la chance de travailler en maison d’accueil spécialisée, soit en tant qu’aide médico-psychologique non diplômé, soit pour la réalisation d’une étude de besoins dans le cadre d’un projet de création d’un SAMSAH . En tant qu’aide médico-psychologique et étudiant assistant de service social, le directeur de la maison d’accueil spécialisée m’a invité à prendre part aux réunions de service se déroulant une fois par semaine pour contribuer à ma formation. A l’occasion d’une de ces réunions auxquelles participait l’assistante sociale de l’association, compétente pour la maison d’accueil spécialisée mais aussi pour d’autres établissements relevant de la même association, celle-ci a évoqué le cas d’un résident dont le père venait de décéder. Elle a indiqué qu’elle était d’avis à inciter sa mère, elle-même très âgée, à faire les démarches pour « mettre son fils sous tutelle ».

Prise en compte de la santé mentale dans l’accompagnement social en CHRS

La question des personnes n’ayant pas de logement autonome réapparaît régulièrement dans le débat social à travers une forte médiatisation ponctuelle, généralement en période hivernale. Cependant, elle reste récurrente et ceci depuis fort longtemps. Elle reste, également, une préoccupation majeure des acteurs sociaux amenés à travailler auprès de ce public. Selon le rapport annuel de la fondation Abbé Pierre pour 2007, le nombre de personnes privées de domicile personnel s’élèverait à environ 1 million .

Parmi elles, 100 000 seraient considérées comme « errantes » sur la voie publique et 100 000 seraient pris en charge par des structures d’hébergement hors centres d’hébergement d’urgence. En prenant en compte ces derniers, le chiffre des personnes qui sont accueillies en centre d’hébergement s’élèverait à 600 000 . Les autres bénéficieraient d’hébergement en chambre d’hôtel ou dans des abris de fortune ou encore hébergés par des tiers dans des conditions difficiles. Quelques soient les situations, elles ont comme point commun l’absence de logement autonome. Ce public, dont la typologie a évolué avec le temps, a été diversement qualifié selon les périodes. Appelé après la seconde guerre mondiale « sans-abri », puis en 1954, « sans-logis », il est communément nommé aujourd’hui : Sans Domicile Fixe (SDF).

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