LeSocial Emploi Prepa Doc Formateque

Assistant de service social

L'assistante de service social, qui est parfois spécialisé (drogue, alcoolisme, santé scolaire, enfance en danger…), apporte aide et soutien à des personnes, familles ou groupes en difficulté, en les aidant à s'insérer socialement ou professionnellement.

La violence faite aux hommes : Yvon DALLAIRE

La violence faite aux hommes : Yvon DALLAIRE

Avant d’être physique, la violence se manifeste souvent de manière psychologique et/ou de manière verbale. Il existe un tabou profondément ancré dans notre société : la femme violente et l’homme victime. Toute violence féminine est alors interprétée comme de la légitime défense ou comme une manifestation incontrôlée de réactions physiologiques. On dénie à l’homme la possibilité que, lui aussi, puisse réagir en légitime défense. Il est censé avoir appris à contrôler ses réactions émotives et agressives, lui.

On rend donc l’homme responsable de toute la violence conjugale. Combien d’hommes ont passé une nuit en prison sur simple allégation de violence de la part d’une femme ? Un policier d’un corps de police d’une ville très importante du Québec confirmait qu’ils « embarquaient » l’homme même s’ils soupçonnaient la femme d’être la réelle initiatrice de la violence. « Nous avons reçu comme directive implicite de séparer l’homme de la femme en l’amenant, lui, au poste et en l’enfermant ».

La violence physique comprend les gestes suivants : le fait de frapper, de donner des coups de poing, de battre, de pousser, de pincer, de donner des coups de pied, d’infliger des brulures, de tirer au fusil, de poignarder ou de couper quelqu’un. Du point de vue de la loi, la violence physique est considérée comme une voie de fait. Une personne commet une voie de fait lorsqu’elle utilise la force intentionnelle ou qu’elle tente d’utiliser la force contre une personne et contre son gré. Concernant le pouvoir corrosif de la violence psychologique, Jacques SALOME et Sylvie GALLAND ont écrit dans Si je m’écoutais, je m’entendrais : « le terrorisme peut être subtil, sans drame apparent, ni pugilat.

Ses armes comprendront le mutisme boudeur, le sarcasme, les silences d’intolérance comme les soupirs et les regards chargés, les remarques acerbes, les coups d’œil assassin, les exhortations, les appels à l’altruisme et aux sentiments de pitié, de culpabilité et de honte. Les refus sexuels ou autres, les silences pesants, les gestes irrités, les larmes, l’inquisition, le dénigrement… », publié aux Ed. de l’Homme, 1990, p.228.

Catégorie: Fiche de lecture Assistant de service social
Type de fichier: application/pdf
Historique du document:

0

Licence

Chacun des éléments constituant le site SocioDoc.fr sont protégés par le droit d'auteur. Il est donc strictement interdit d'utiliser, reproduire ou représenter même partiellement, modifier, adapter, traduire, ou distribuer l'un quelconque des éléments.

En cochant la case ci-dessous, j'accepte les conditions générales d'utilisation de SocioDoc.fr.

Accepter le terme et la condition

Documents associés

Handicap et Accompagnement Nouvelles attentes, nouvelles pratiques de Henri-Jacques STIKER

Le but de cet ouvrage est d’abord de faire le point sur la notion d’accompagnement : d’où vient ce mot ? Pourquoi est-il à la mode ? À quel type de pratiques renvoie-t-il ? Les auteurs proposent ensuite un ensemble de définitions de l’accompagnement et du type de relations qu’il appelle entre les professionnels et les personnes en situation de handicap. Enfin, est posée la question de la formation : peut-on apprendre à accompagner et en quoi pourrait consister cet enseignement ?

Adolescents dans la violence : Pierre KAMMERER

L'objectif de cet ouvrage est avant tout de tenter d'articuler le problème des soins et des besoins psychiques à satisfaire avec celui de la socialisation et des interdits humanisants à délivrer et de montrer sur quoi peut reposer le soin psychique au quotidien. Passer de la violence à la pensée tel est le chemin sur lequel l’auteur nous invite.

Anthropologie du projet : Jean-Pierre BOUTINET

Pour enrichir et mieux cerner le concept de « projet », JP Boutinet se tourne vers l’histoire pour montrer d’où vient le terme de projet et son utilisation. Il recherche son étymologie dans les langues européennes dominantes également. Jusqu’au 19ème siècle, l’usage en est très flou dans le langage quotidien mais c’est la Renaissance Italienne qui le conceptualise de la meilleure façon avec le projet en architecture. P26 : « en dissociant le projet de son exécution, Brunelleschi (…) spécifie le projet comme le 1er acte caractéristique de toute création architecturale ». Le support de projet, c’est le plan, contrairement aux procédés traditionnels où « l’œuvre est conçue comme un auto engendrement, au fur et à mesure de son avancement »

Le deuil à vivre : Marie-Frédérique BACQUE

Toutes les civilisations sauf la nôtre ont apporté des réponses qui aidaient au deuil. Les mourants et leurs proches restent les plus souvent seuls, désorientés, désarmés, dans une société qui refuse la douleur, qui valorise le plaisir, la jeunesse et la performance. Au moment où les religieux et les rites s’effacent, où la communauté se disjoint, Marie Frédérique BACQUE montre qu’il est de notre devoir d’inventer les moyens de faire face à l’écoulement du temps et aux drames qui accompagnent le mouvement même de la vie.

Connexion

Assistant de service social

Abonnement

Recherche