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Assistant de service social

L'assistante de service social, qui est parfois spécialisé (drogue, alcoolisme, santé scolaire, enfance en danger…), apporte aide et soutien à des personnes, familles ou groupes en difficulté, en les aidant à s'insérer socialement ou professionnellement.

Quel accompagnement pour les seniors du rmi en milieu rural?

Quel accompagnement pour les seniors du rmi en milieu rural?

Intéressée par le travail social en milieu rural, mes questions de départ portaient sur les formes d'accompagnement concernant les allocataires du RMI de plus de cinquante ans vivant dans cet environnement. Pour tenter d'y répondre, j'ai émis l'hypothèse selon laquelle l'accompagnement mis en place par les assistants de service social relève davantage d'un accompagnement social que d'un accompagnement vers l'insertion professionnelle.

Cet accompagnement social nécessite de connaître le public en question, c'est à dire ses caractéristiques, ses capacités et ses vulnérabilités. En d'autres termes, l'accompagnement social est mis en pratique à partir d'une évaluation de la situation. Par ailleurs, l'accompagnement, technique d'intervention, suppose une connaissance institutionnelle et juridique des dispositifs d'insertion, ainsi que la sollicitation de partenaires.

Catégorie: Mémoire Assistant de service social
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Documents associés

L'action éducative à domicile auprès des familles, quelles actions pour quels changements ?

Lors de mon stage à responsabilité de deuxième année dans un service social polyvalent de secteur, j’ai participé au suivi d’une famille, dont la situation déjà précaire, venait d’être aggravée par une inondation du domicile familial. Pour cette famille, à la précarité des revenus, s’est ajouté un dénuement matériel total. L’accompagnement social proposé par l’assistante social polyvalente de secteur, comprenait entre autre, une Action Educative Renforcée à Domicile (AERD).

Il s’agit d’une intervention éducative précoce, soutenue et limitée dans le temps, auprès d’un groupe familial, dans son milieu de vie et son environnement avec pour objectif de restaurer les liens entre les parents et les enfants (deux filles de 11 et 4 ans). Dans la lettre demandant de l’aide, la mère de famille expliquait, que si les problèmes relationnels étaient préexistants, elle avait désormais « peur de perdre le contrôle ».

La précarité étudiante

Lorsqu’on pense à la pauvreté, on ne songe pas vraiment à son voisin de Travaux Dirigés. Et pourtant la précarité au sein des universités existe bien, elle serait même en augmentation constante. Actuellement, les étudiants ne forment pas la classe la plus riche de la société. Mais certains plus que d’autres, sont confrontés à des réalités parfois plus difficiles qu’un examen final, comme la faim, la pauvreté ou tout simplement le manque d’appui moral. Parmi les étudiants en situation très précaires, les décohabitants.

Il s’agit d’étudiants qui ne vivent plus au domicile parental. Tout d’abord parce que la décohabitation génère des coûts importants sur le budget des familles et des étudiants. Par ailleurs, l’accès à un logement leur est de plus en plus difficile. Face à ces étudiants de plus en plus nombreux et précaires, des services sociaux destinés aux étudiants en difficulté, sont nés dans la plupart des universités françaises. Mais qui sont ces nouveaux étudiants « précaires », qui ont désormais accès à l’université ? Quelles sont les causes de cette « précarité étudiante » ? Comment les travailleurs sociaux interviennent-ils auprès de ce public en difficulté ? Quels sont les moyens d’intervention ?

Le maintien à domicile des personnes âgées dépendantes : une alliance entre la personne, son aidant et le professionnel

« Plutôt que le terme usité du maintien à domicile des personnes âgées qui peut suggérer l’idée de limiter les capacités de mobilisation de la personne, je préfère celui du soutien à domicile qui me parait davantage correspondre à la réalité de notre quotidien professionnel» affirme une Assistante de Service Social référente en gérontologie d’un Centre Communal d’Action Sociale. Cette réflexion est le signe d’une évolution du maintien à domicile des personnes âgées dépendantes et de la globalité d’une prise en charge médicale mais aussi sociale et bien entendu psychologique.

Le concept de « maintien à domicile » résume l’ensemble des moyens personnalisés mis en place pour permettre à une personne âgée en perte d’autonomie de continuer à vivre chez elle dans de bonnes conditions. Le maintien à domicile concerne en majorité les personnes âgées. Or, il est difficile de donner une véritable définition de la personne âgée, tout dépend du contexte, des représentations et du pays. Pour le sens commun, elle désigne une personne dont l’âge est avancé et qui présente les attributs physiologiques et sociaux de la vieillesse tels que la société se les représente. En France, les instruments réglementaires définissent comme personnes âgées les personnes de 60 ans et plus pour certaines prestations la concernant. Dans ce mémoire, par souci de simplification, j’utiliserai le terme générique de «personnes âgées » pour parler des personnes de plus de 60 ans.

La culture sourde un moyen de se faire entendre

Il y a six ans, lorsque j'étais animatrice en centre aéré sans hébergement j'ai rencontré Théo. Il avait dix ans et était sourd profond. Au bout de deux jours, il était totalement intégré parmi les autres enfants et communiquait parfaitement avec nous mais nous non. Je m'explique, il se mettait à notre niveau, s'adaptait à notre ignorance de la langue des signes en trouvant mille moyens pour s'exprimer. Avec le recul, au bout d'une semaine, j'ai réalisé qu'aucun de nous ne communiquait réellement avec lui. En effet, la définition de la communication est "se mettre en relation".Dans le cas de Théo, il n'y avait aucune réciprocité, c'est lui qui s'adaptait à notre ignorance.

Cette rencontre m'a motivé pour apprendre la langue des signes, que j'apprends depuis un an maintenant. J'ai alors découvert un autre monde, une autre façon de voir les choses, de les appréhender au contact des membres de cette association et de mon professeur. Plus généralement je me suis dirigée vers la formation d'assistant de service social notamment parce que il est important pour moi de mettre du lien. Je ne le posais pas encore dans ces termes mais c'était respecter chacun dans ses différences. Etre face à quelqu'un de différent c'est toujours se remettre en question mais c'est aussi pour le travailleur social faire reconnaître ces différences à l'ensemble de la société.

Etre en contact avec les sourds pour un entendant c'est entré en communication avec quelqu'un dont en ne possède pas la langue. Notre profession repose sur la communication et savoir dépasser les obstacles que nous pouvons rencontrer dans ce cadre est une des questions qui m'interroge. Cette expérience et la relecture du "Cri de la mouette" d'Emmanuelle Laborit m'ont amené à m'interroger sur un terme qu'emploie souvent les sourds, "la culture sourde". Par culture, il est entendu depuis le XIX ème siècle, quelque chose qui s'enrichit et ne se rapporte plus seulement au développement intellectuel de l'individu . Au sens large, elle est l'ensemble des caractères propres à une communauté.

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