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Assistant de service social

L'assistante de service social, qui est parfois spécialisé (drogue, alcoolisme, santé scolaire, enfance en danger…), apporte aide et soutien à des personnes, familles ou groupes en difficulté, en les aidant à s'insérer socialement ou professionnellement.

Quel accompagnement pour les seniors du rmi en milieu rural?

Quel accompagnement pour les seniors du rmi en milieu rural?

Intéressée par le travail social en milieu rural, mes questions de départ portaient sur les formes d'accompagnement concernant les allocataires du RMI de plus de cinquante ans vivant dans cet environnement. Pour tenter d'y répondre, j'ai émis l'hypothèse selon laquelle l'accompagnement mis en place par les assistants de service social relève davantage d'un accompagnement social que d'un accompagnement vers l'insertion professionnelle.

Cet accompagnement social nécessite de connaître le public en question, c'est à dire ses caractéristiques, ses capacités et ses vulnérabilités. En d'autres termes, l'accompagnement social est mis en pratique à partir d'une évaluation de la situation. Par ailleurs, l'accompagnement, technique d'intervention, suppose une connaissance institutionnelle et juridique des dispositifs d'insertion, ainsi que la sollicitation de partenaires.

Catégorie: Mémoire Assistant de service social
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Documents associés

Le maintien à domicile des personnes âgées dépendantes : une alliance entre la personne, son aidant et le professionnel

« Plutôt que le terme usité du maintien à domicile des personnes âgées qui peut suggérer l’idée de limiter les capacités de mobilisation de la personne, je préfère celui du soutien à domicile qui me parait davantage correspondre à la réalité de notre quotidien professionnel» affirme une Assistante de Service Social référente en gérontologie d’un Centre Communal d’Action Sociale. Cette réflexion est le signe d’une évolution du maintien à domicile des personnes âgées dépendantes et de la globalité d’une prise en charge médicale mais aussi sociale et bien entendu psychologique.

Le concept de « maintien à domicile » résume l’ensemble des moyens personnalisés mis en place pour permettre à une personne âgée en perte d’autonomie de continuer à vivre chez elle dans de bonnes conditions. Le maintien à domicile concerne en majorité les personnes âgées. Or, il est difficile de donner une véritable définition de la personne âgée, tout dépend du contexte, des représentations et du pays. Pour le sens commun, elle désigne une personne dont l’âge est avancé et qui présente les attributs physiologiques et sociaux de la vieillesse tels que la société se les représente. En France, les instruments réglementaires définissent comme personnes âgées les personnes de 60 ans et plus pour certaines prestations la concernant. Dans ce mémoire, par souci de simplification, j’utiliserai le terme générique de «personnes âgées » pour parler des personnes de plus de 60 ans.

De l'impact du passage par le groupe sur l'estime de soi dans le parcours d'insertion

Lors de ma formation d’assistant de service social, j’ai effectué plusieurs stages afin de développer une praxis. J’ai fait le choix d’entreprendre dés la première année un stage en polyvalence de secteur dans un territoire semi rural. Au delà de la connaissance des dispositifs d’action sociale, ce stage m’a permis d’observer et d’appréhender l’importance de la notion de territoire, la diversité des pratiques professionnelles et des problématiques rencontrées dans ce service. Cette polyvalence « intégrale » s’adressait à tous les publics d’un même territoire favorisant ainsi le partenariat. J’ai pu remarquer que l’accompagnement effectué était essentiellement de type individuel, alors que des problématiques collectives apparaissaient : demandes d’informations sur les modes de garde en petite enfance, connaissance des droits, maintien au domicile des personnes âgées etc. J’ai donc, suite à ce stage souhaité approfondir mes connaissances en matière d’insertion, de pratiques professionnelles - accompagnement social individuel et collectif- et de développement social local.

C’est animée par ces questions et considérant les actions menées par les centres sociaux comme pionnières en matière d’interventions sociales collectives, que mon stage de seconde année s’est naturellement orienté vers ce type de structure. Lors de ce stage j’ai pu participer à l’animation de groupe au travers d’un accompagnement social collectif dans le cadre de la « Politique Vacances » de la Caisse d’Allocations Familiales. Le travail mené avec ce groupe (choix du lieu de vacances, travail sur le budget, sur la parentalité) m’a permis de mesurer, à mon échelle, la pertinence du passage par le groupe pour des personnes fragilisées, économiquement et socialement.

Majeurs protégés : garantir leurs droits, permettre aux familles de faire face.

Dès mes études secondaires, j’ai marqué mon intérêt pour les personnes en situation de handicap. J’ai cependant terminé ce cycle d’études sans avoir jamais entendu parler de la notion de majeur protégé. Si, sans doute, je crois que j’avais déjà entendu à cette époque les termes de tutelle et curatelle, ils étaient vides de sens pour moi. Ces termes devaient prendre une certaine consistance pour moi à l’occasion d’une part d’un travail d’été et d’autre part dans le cadre de mes études supérieures. Je devais y découvrir que, si toutes les personnes en situation de handicap ne sont pas des majeurs protégés, de par la loi, certaines se voient accorder un statut protecteur.

En effet, depuis quatre ans à l’occasion de mes vacances d’été, j’ai eu la chance de travailler en maison d’accueil spécialisée, soit en tant qu’aide médico-psychologique non diplômé, soit pour la réalisation d’une étude de besoins dans le cadre d’un projet de création d’un SAMSAH . En tant qu’aide médico-psychologique et étudiant assistant de service social, le directeur de la maison d’accueil spécialisée m’a invité à prendre part aux réunions de service se déroulant une fois par semaine pour contribuer à ma formation. A l’occasion d’une de ces réunions auxquelles participait l’assistante sociale de l’association, compétente pour la maison d’accueil spécialisée mais aussi pour d’autres établissements relevant de la même association, celle-ci a évoqué le cas d’un résident dont le père venait de décéder. Elle a indiqué qu’elle était d’avis à inciter sa mère, elle-même très âgée, à faire les démarches pour « mettre son fils sous tutelle ».

La culture sourde un moyen de se faire entendre

Il y a six ans, lorsque j'étais animatrice en centre aéré sans hébergement j'ai rencontré Théo. Il avait dix ans et était sourd profond. Au bout de deux jours, il était totalement intégré parmi les autres enfants et communiquait parfaitement avec nous mais nous non. Je m'explique, il se mettait à notre niveau, s'adaptait à notre ignorance de la langue des signes en trouvant mille moyens pour s'exprimer. Avec le recul, au bout d'une semaine, j'ai réalisé qu'aucun de nous ne communiquait réellement avec lui. En effet, la définition de la communication est "se mettre en relation".Dans le cas de Théo, il n'y avait aucune réciprocité, c'est lui qui s'adaptait à notre ignorance.

Cette rencontre m'a motivé pour apprendre la langue des signes, que j'apprends depuis un an maintenant. J'ai alors découvert un autre monde, une autre façon de voir les choses, de les appréhender au contact des membres de cette association et de mon professeur. Plus généralement je me suis dirigée vers la formation d'assistant de service social notamment parce que il est important pour moi de mettre du lien. Je ne le posais pas encore dans ces termes mais c'était respecter chacun dans ses différences. Etre face à quelqu'un de différent c'est toujours se remettre en question mais c'est aussi pour le travailleur social faire reconnaître ces différences à l'ensemble de la société.

Etre en contact avec les sourds pour un entendant c'est entré en communication avec quelqu'un dont en ne possède pas la langue. Notre profession repose sur la communication et savoir dépasser les obstacles que nous pouvons rencontrer dans ce cadre est une des questions qui m'interroge. Cette expérience et la relecture du "Cri de la mouette" d'Emmanuelle Laborit m'ont amené à m'interroger sur un terme qu'emploie souvent les sourds, "la culture sourde". Par culture, il est entendu depuis le XIX ème siècle, quelque chose qui s'enrichit et ne se rapporte plus seulement au développement intellectuel de l'individu . Au sens large, elle est l'ensemble des caractères propres à une communauté.

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