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Assistant de service social

L'assistante de service social, qui est parfois spécialisé (drogue, alcoolisme, santé scolaire, enfance en danger…), apporte aide et soutien à des personnes, familles ou groupes en difficulté, en les aidant à s'insérer socialement ou professionnellement.

Quand le don de l'adoption (internationale)n'efface pas la dette de l'abandon.

Quand le don de l'adoption (internationale)n'efface pas la dette de l'abandon.

Actuellement, le nombre d’adoptions réalisées à l’étranger par la France, est estimé à 4079 sur l’année 2004 (chiffres Mission d’Adoption Internationale ). Cela représente les trois quart du nombre total d’adoptions en France. L’adoption internationale est en progression. Cela s’explique en partie par le faible nombre d’enfants adoptables sur le sol français (1000 pour 8000 agréments délivrés annuellement). En 1980, la MAI estimait à 800 le nombre d’enfants adoptés à l’étranger. Selon ces sources, en 1990, ce chiffre s’élevait à 2800 et en 2003, à 4000. Ce regain d’intérêt pour l’adoption internationale peut s’expliquer par certaines modifications de la société française : - D’une part la légalisation de l’avortement (loi « Veil » du 22/12/1976) et de la contraception réduisent le nombre d’enfants français adoptables. - D’autre part, l’évolution des mœurs et des politiques sociales, en facilitant les conditions de vie des femmes isolées avec enfants, limite le nombre d’abandon.

Réaliser ce mémoire fut fort intéressant et riche en termes d’échanges et d’apprentissages. J’ai pu percevoir la complexité du sujet de l’adoption. Je pense aujourd’hui, que pour ce sujet (comme pour d’autres), il n’est pas une seule approche qui en permette la compréhension exhaustive. Il me semble que c’est l’apprentissage majeur de cette étude, pour ma part. Je pense que, malgré toutes les précautions prises, chacun aborde la question avec sa propre subjectivité. Ce travail de recherche, au travers de la méthodologie, a donc consisté à tendre vers l’objectivité. L’étude approfondie d’un axe précis de ce sujet m’a permis d’en approcher la complexité.

J’ai pu, au travers de l’analyse de contenu, réinterroger mes postulats de départ. La rupture, que j’avais envisagée comme réactivation de l’abandon et mise en échec de part et d’autre, est apparue, dans certaines situations comme nécessaire (salvatrice ?). En effet, il semble que la relation très fortement chargée en termes d’attentes respectives, empêche parfois, l’individuation, le détachement réciproque, sans éclats. Par ailleurs, cette rupture a pu permettre à une famille de reprendre contact après une prise de recul. Ce point précis de mes conclusions m’amène à m’interroger sur la place du travailleur social, dans les situations d’adoption internationale, mais aussi, dans l’intervention auprès des familles au sens large. Comment le travailleur social peut-il accompagner l’individuation, quitte à en passer par la rupture temporaire ?

Catégorie: Mémoire Assistant de service social
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Quand les mots cachent des maux...

Lors de ce stage en polyvalence, j’ai été confrontée à des situations qui ont été, pour moi, très déstabilisantes. Un homme d’une quarantaine d’années s’est présenté à l’accueil du Centre Communal d’Action Sociale et souhaitait rencontrer un Assistant de Service Social. J’ai alors reçu ce monsieur en accord avec ma monitrice de stage. Cette personne, déjà connue du service, m’a alors présenté sa facture d’EDF-GDF m’expliquant qu’il lui était impossible de l’honorer. Face aux questions incontournables de l’entretien (élaboration du budget), il s’est montré impatient. Je lui ai expliqué qu’il m’était impossible de faire une demande d’aide financière sans passer par cette étape.

Il semblait s’être calmé quand soudainement il s’est levé, m’a menacée de « m’en coller une » si je continuais à poser des questions indiscrètes sur « sa vie privée ». Il trouvait inadmissible que je ne le croie pas « sur parole ». Il était très nerveux et arpentait le bureau en faisant les cent pas. J’ai tenté d’instaurer un dialogue, mais il a envoyé une chaise contre le bureau avant de quitter la pièce en vociférant des insultes à l’égard des travailleurs sociaux.

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