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Assistant de service social

L'assistante de service social, qui est parfois spécialisé (drogue, alcoolisme, santé scolaire, enfance en danger…), apporte aide et soutien à des personnes, familles ou groupes en difficulté, en les aidant à s'insérer socialement ou professionnellement.

Fiche de lecture Assistant de service social

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Nathalie Mathieu met en avant l’importance des écrits professionnels dans la protection de l’enfance. Que ce soit de façon direct (rapport) ou indirect (Ecrits des lieux d’accueil) les différents écrits constituent des traces, des détails, des informations, des éléments significatifs et des démonstrations.

Après un long cheminement d’évolution, ces écrits vont aboutir à la lecture du destinataire et influencés considérablement la décision finale : le jugement.
C’est pourquoi l’auteur souhaite accompagner les rédacteurs de ces écrits : les professionnels du social.

L’idée est la découverte d’une religion du point de vue d’un enfant de onze ans en confrontation avec la sienne, qui au début va généraliser et même se permettre de justifier son vol en pensant « après tout c’est qu’un arabe ». Mais qui par la suite découvre que Mr Ibrahim n’est pas Arabe mais Musulman, « -Qu’est-ce ça peut vous faire à vous ? Moïse, c’est juif c’est pas arabe – Je ne suis pas arabe, Momo, je suis musulman – Alors pourquoi on dit que vous êtes l’Arabe de la rue, si vous êtes pas arabe – Arabe, Momo, ça veut dire « ouvert de huit heures du matin jusqu’à minuit et même le dimanche » dans l’épicerie ».

En découvrant M Ibrahim, Moïse découvre aussi l’Islam. Et il va trouver dans cette religion et plus particulièrement dans ce courant qu’est le Soufisme un exutoire à sa colère qu’il a envers ces parents et une autre façon de voir la vie. « - Un tekké ce n’est pas un dancing, c’est un monastère….Pendants les premiers tours, je me disais : je suis heureux avec M Ibrahim. Ensuite, je me disais : je n’en veux plus à mon père d’être parti. A la fin, je pensais même : Après tout, ma mère n’avait pas vraiment le choix lorsqu’elle… ». « Alors, aujourd’hui encore, quand ça ne va pas : je tourne ».

Gérard Mauger tente, dans ce livre, de faire une sociologie de l’actualité en s’intéressant à l’émeute de novembre 2005. L’élément déclencheur trouve son origine le 27 octobre 2005, alors que deux jeunes - Zyed Benna et Bouna Traoré- sont morts électrocutés dans un transformateur EDF à Clichy sous-bois alors qu’ils tentaient d’échapper aux forces de police. Ce fait divers va très vite susciter colère et indignation des proches des victimes qui dénoncent ces « morts pour rien ».

Mais l’évènement est inédit car cette indignation va s’étendre à l’ensemble du territoire français. Gérard Mauger va ainsi s’appuyer sur diverses ressources pour relater les faits. Il va décortiquer la presse, les propos rapportés des magistrats et de la police -tout en n’ayant pas accès aux archives policières- il va également mobiliser des discours politiques ou encore des ouvrages sociologiques. Cependant, G.Mauger s’aperçoit très vite que les versions livrées par les différents protagonistes ne concordent pas forcément voire, sont contradictoires ce qui fait « de l’évènement une affaire ambiguë »

L’ouvrage Cœur de Banlieue: codes rites et langages a été créé à partir des observations de David Lepoutre pendant la période où il enseignait comme professeur d’histoire-géographie dans un collège situé en ZEP (Zone d’Éducation Prioritaire). David Lepoutre est issu d’un milieu bourgeois il est surpris par la nature des relations interpersonnels des jeunes collégiens entre eux : violence physique, violence psychologique mais aussi violence du langage.

Ce milieu est une découverte pour lui, la majorité des élèves fréquentant ce collège est issu du grand ensemble situé à côté du collège, la cité des Quatre Mille. David Lepoutre s'est surtout servit de la méthode qualitative, on peut le voir notamment avec les extrait de son carnet de bord qui nous relate des expériences qu'il a vécu durant ses années à la Courneuve, il nous fournis ainsi des descriptions de ce qu'il a vu mais aussi des échanges de conversation. David Lepoutre a réaliser son livre avec une méthode ethnographique, c'est à dire qu'il s'est immergé dans la banlieue en y habitant, en travaillant et même durant son temps libre en pratiquant un sport de combat. Il a aussi réalisé des entretiens formels et informels avec les jeunes, qu'il a rapporté dans son journal de bord mais aussi à l'aide d'un enregistreur. Lepoutre a eu recours à une bibliographie portant sur la sociologie de la jeunesse, la violence, l’urbanisme, le sport, le rap…

Le livre Tu verras, tu seras bien. Enjeux humains et économiques dans les maisons de retraite est un ouvrage court, facile d'accès. L'écriture de Catherine SARRAZIN -MOYNE est facile à comprendre, illustrée tout au long de l'ouvrage par des citations prises dans le cahier intime de sa mère et qui font vivre son récit. C'est un livre qui nous démontre que la prise en charge de la vieillesse est devenue un marché économique à part entière et qu'il est facile de tomber dans une déshumanisation des résidents en maison de retraite.

On comprend alors à quel point il est important pour la personne âgée d'être soutenue à ce moment de sa vie par son entourage et à quel point le travail avec les familles peut aider à tendre vers un accueil plus individualisé et plus respectueux. Dans la seconde moitié de son livre, Catherine SARRAZIN-MOYNE, s'interroge sur la pertinence des politiques sociales mises en place dans ce domaine et sur leur réelle mise en application sur le terrain, aidant ainsi le lecteur à situer le contexte social et économique dans lequel s'inscrit ce livre.

Le thème de l’ouvrage est l’Aide sociale à l’enfance. Selon l’auteur, l’Aide sociale à l’enfance est un ensemble de droits, de relations humaines, de processus, de responsabilité, de réciprocités, d’argent et de chiffre. Le but est d’avancer ensemble pour le bien d’un enfant. La thèse développée est de comprendre les mécanismes et les phénomènes qui incitent les travailleurs sociaux au changement au sein de l’Aide sociale à l’enfance alors qu’un ensemble de stabilités est toujours persistant.

L’auteur analyse l’évolution de la place de l’enfant en lien avec la protection de l’enfance, puis étudie les paradigmes et l’évolution des métiers avant d’envisager les constats et les perspectives.

La lecture de ce livre m’a permis d’avoir plus de connaissances sur le public adolescent que j’ai rencontré sur mon lieu de stage. J’ai compris de nombreuses choses sur le désir de l’autre et pourquoi à des âges distincts, un adolescent de 12 ans n’a pas la même relation à l’autre qu’un autre de 15ans. Ce livre m’a aussi permis de m’ouvrir les yeux sur quelque chose que j’avais remarqué mais qui me semblait anodine, c’est la différence de comportement selon les sexes. Les filles auront tendance à faire une montagne de quelque chose de futile tandis que les garçons passeront à autre chose facilement. Les filles avaient aussi plus tendances à rester seule ou au téléphone avec une amie qu’avec les autres jeunes du groupes tandis que les garçons étaient souvent ensemble, « en bande » comme décris dans le livre.

Pour ce qui est des adolescents hyper-connectés, dans cette structure, les jeunes n’avaient pas accès à internet en libre-service et ne s’en servait que pour des recherches scolaires sous surveillance d’un adulte. Mis à part sur leur téléphone qui n’était pas vérifié, les jeunes n’avaient pas accès à Facebook ou autres réseaux sociaux ou jeux en ligne pour éviter tout débordement et risque d’addiction.

Diana Dadoorian est une psychologue et un professeur de psychologie à Rio de Janeiro. Elle est docteur en psychologie clinique et pathologique de l’université Paris 8. Elle travaille avec des adolescentes enceintes qui deviennent mère. Son ouvrage « Grossesses adolescentes » est le fruit d’une recherche de trois ans. Elle se centre sur le récit et sur les conditions de vie sociale, professionnelle, familiale des adolescentes enceintes. Son travail a été paru en brésilien. Il a été distingué par l’Académie brésilienne des lettres (finaliste du prix Jabuti) en 2002.

Le titre du livre mentionne deux mots grossesses et adolescentes, il convient de les détailler. La grossesse selon l’Organisation Mondiale de la santé (OMS) est les neuf mois environ au cours desquels une femme porte l’embryon puis le fœtus qui se développe dans son utérus. Elle est pour la plupart des femmes une période de grand bonheur et de plénitude.

Résumé des idées principales L'ouvrage est un document qui recueille une succession de témoignages de personnes sans domicile fixe, ou qui ne disposent pas d'un logement décent. Certains bénévoles font également part de leurs actions en faveur des plus démunis. Bien que les témoignages soient multiples, ils relatent bien souvent le même type d'histoire, de parcours : une séparation comme élément déclencheur dans de nombreuses difficultés. La personne est dans une telle détresse qu'elle ne parvient pas à garder son travail, ne peut plus payer son logement.

Cela s'accompagne souvent de problèmes de surendettement et d'alcoolisme qui entraînent une perte d'estime de soi et de liens sociaux. Face à cette réalité, certains, accablés, finissent par renoncer alors que d'autres parviennent à rester optimistes. Les causes principales aux problèmes de logement Nous avons pu constater plusieurs causes principales aux difficultés d'accès au logement. Aujourd'hui le travail est souvent précaire, tandis que l’accessibilité au logement nécessite une grande stabilité. 

L’ouvrage se compose de trois parties qui comportent différentes questions. Ces parties sont suivies d’une prolongation. Il comporte au total huit questions et entre chaque une d’elles, Xavier Bouchereau, y a inséré une page de son journal de bord. Cet ouvrage se présente sous forme de dialogue entre deux anonymes à travers lesquels l’auteur se retrouve.

Ces anonymes débattent sur des questions d’ordre sociale et, témoignent de leurs expériences et des situations rencontrées. Dans ces pages, le travail social n’est pas décrit tel qu’il est mais tel que l’auteur le perçoit. Les grands thèmes évoqués sont l’éducation, les institutions sociales, la violence et l’éthique.

Présentation de l'auteur et de l'ouvrage Ce livre s'inscrit dans le champ de la psychologie et plus particulièrement dans celui de la psychothérapie familiale et des thérapies brèves. L'auteur, né à Bruxelles en 1940, a suivi des études de philosophie puis de psychiatrie. Il s'est ensuite tourné vers la psychanalyse et la psychothérapie. Actuellement professeur agrégé de clinique à l'université de Montréal (Québec), il a participé dès 1970 au mouvement systémique. Il intervient dans des institutions psychiatriques ou sociales et est reconnu comme un efficace praticien et théoricien, conférencier et superviseur. L'ouvrage reflète sa carrière de systémicien, illustrée de récits cliniques.

Il développe au travers de différents thèmes sa démarche de psychothérapeute et soulève par là une réflexion sur le positionnement du professionnel dans l'accompagnement des familles. Guy Ausloos invite le lecteur à s'interroger sur les actions qui amènent une famille ou un individu à trouver leurs propres solutions aux problèmes. Il explique comment l'approche systémique permet au professionnel d'éviter l'asymétrie dans la relation d'aide. Il appuie sur la nécessité de ne pas rendre dépendant la personne de l'intervention du praticien. Son but est ici de démontrer que chaque système détient des ressources et des compétences. 

Résumé : Cet ouvrage s'ouvre sur une présentation rapide de ce qu'on appelle l'école de Palo Alto. Ce courant est né de la rencontre d'éminentes personnalités scientifiques appartenant à des disciplines différentes. Ces hommes et ces femmes ont contribué à l'élaboration d'une nouvelle théorie de la communication et des relations humaines, d'une nouvelle conception du changement. Celles-ci ont donné lieu à des pratiques de thérapie et d'intervention profondément novatrices.

Jetant les bases d'un nouveau paradygme scientifique, Bateson, Von Foerster, Satir, Weakland, Haley, Jackson, Watzlavick ou Erikson, pour ne citer qu'eux, vont construire une méthodologie basée sur une approche systémique et interactionniste qui va bouleverser les modèles psychologiques antérieurs. Ce mouvement représente une véritable révolution dans les sciences humaines. Pour bien saisir les aspects théoriques et pratiques de cette théorie complexe et innovante, le livre s'articule en quatre volets. Le premier expose la « théorie de la communication » sur laquelle se fonde la démarche. La 2ème partie s'attache à expliquer comment s'est élaborée une méthodologie du changement, différente du comportementalisme et de la démarche psychanalitique. 

PRESENTATION DE L'OEUVRE Ce récit narratif, qui s'adresse à tout public, relate les rencontres de cette assistante de service social et les aborde sous 2 aspects, l'un professionnel et technique, l'autre plus émotionnel et humain. L'auteure met en garde dans son avant-propos, sur le vocabulaire choisi et sur sa manière d'aborder les situations. En effet, si être ASS confronte à des cas complexes et sordides, le contexte de « banlieue chaude » de la Seine Saint-Denis, entraîne inévitablement une forme de banalisation de cette violence pour le travailleur social.

Chaque chapitre est consacré à une intervention. Elle expose toujours en premier les faits et le contexte puis, ponctue l'évolution des situations factuelles, par ses remarques et le partage de ses ressentis (paragraphes en italique). « mes remarques (plus personnelles et pas toujours professionnelles) (…) montrent, au risque de choquer certains, mais avec le plus d'honnêteté possible, qu'un travailleur social, tout professionnel qu'il soit, est aussi un être humain (le danger étant de l'ignorer). » p18. A la fin de chaque chapitre, elle propose une petite conclusion, prise de recul, qui permet de faire ressortir les éléments essentiels de son positionnement durant l'intervention. 

Outil de réinsertion, mais déshumanisation, désocialisation et criminogène. Fonction sécuritaire et asilaire. Vétusté, manque d’hygiène, surpopulation. 1911 – date de rattachement de l’administration pénitentiaire au ministère de la justice, après qu’elle a été dans le giron du ministère de l’intérieur. « Le taux de suicide est supérieur aux taux d’évasion, est-ce une réussite ? » ancien chef d’établissement.

« Les surveillants, s’ils ne peuvent rendre compte du vécu des personnes incarcérés, vivent néanmoins dans une telle proximité que leurs souffrances leurs sont clairement perceptible » (Odile Jacob – prison, une ethnologue centrale, 2000) Chaque année environ 80 000 personnes franchissent le seuil d’un établissement pénitentiaire et, en 2007, l’administration pénitentiaire compte 23 000 surveillants.

Outsiders, études de sociologie de la déviance, publié pour la première fois en 1963, est considéré comme un ouvrage majeur de la sociologie américaine, au même titre qu' Asiles de Goffman, paru deux ans auparavant. Son auteur, Howard S. Becker est sociologue de formation, mais aussi pianiste de jazz et photographe. Avec Outsiders, Becker a contribué à la création d'une nouvelle branche de la sociologie, en particulier en Angleterre et aux États-Unis : la sociologie de la déviance. La déviance a une définition plus large que la délinquance, particulièrement étudiée à cette époque aux États-Unis car elle est considérée comme un problème social majeur.

En effet, la déviance englobe tous les actes qui transgressent la norme, et non plus simplement ceux qui sont réprimés par la loi. Dans cet ouvrage, l'auteur utilise la démarche de l'observation in situ qui est typique de l' « École de Chicago » à laquelle Becker est directement affilié (il a fait ses études à l'Université de Chicago à l'époque où les élèves et associés de Robert Park, fondateur de l' « École de Chicago », enseignaient). Outsiders s'inscrit dans le courant interactionniste. L'objectif n'est pas de chercher l'étiologie de la déviance mais d'analyser l'ensemble des acteurs qui sont impliqués dans celle-ci. L'ouvrage ici étudié est la version française de 1985, parue chez Métailié.

La revue Les Politiques Sociales a retenu huit articles pour approfondir les thèmes de l’intervention sociale et développement abordés au troisième congrès de l’AIFRIS l’Association Internationale pour la Formation, la Recherche et l’Intervention Sociale partenaire de la revue. Aline Bingen2, maître de conférence et Mejed Hamzaoui3, chargé de cours à l’Université Libre de Bruxelles ont assuré la coordination de ce numéro par des contributions de différents auteurs, professionnels, chercheurs.

Ces derniers au cours d’analyses, d’expériences à travers l’Europe et le monde ont relaté le concept des pratiques participatives dans le champ de l’intervention sociale afin de déployer le DPA. Le développement du pouvoir d’agir DPA, J. Rapaport4 définit cette notion comme « un processus, un mécanisme par lequel les personnes, les organisations et les collectivités développent un contrôle sur ce qui est important pour elles. Par conséquent ce processus prendra différentes formes selon les personnes, les organisations ou les contextes. » L’expression « pouvoir d’agir » des individus et des collectifs est initialement la traduction du concept d’origine nord-américaine « Empowerment ». 

Serge PAUGAM est née en 1960. Il est un spécialiste de la question sur la pauvreté et de l’exclusion. Sa bibliographie est d’ailleurs très orientée vers la compatissance de ce public. Il est très sollicité par les médias et les politiques de part ses connaissances en matière de pauvreté. Il a participé à la mise en place du RMI et plus récemment du RSA.

Fidèle à la tradition de DURKHEIM, il juge indispensable de mettre la sociologie au service de débat social, mais se défend de proposer des orientations politiques. Il dit « vouloir garder son ancrage universitaire ». Son enquête se veut qualitative et non pas exhaustive. Elle reprend la méthodologie et les concepts de la sociologie compréhensive et du courant de l’interactionniste symbolique qui s’étend à des champs spécifiques comme l’exclusion et la déviance.

J’ai choisi de vous présenter « La misère du monde » de Pierre Bourdieu ; aux éditions du Seuil, 1993. J’ai déjà été sensibilisée à quelques notions et théories de Pierre Bourdieu notamment à la notion d’habitus et de déterminismes sociaux.  J’ai alors voulu approfondire et en savoir plus sur les démarches d’enquêtes et sur les réflexions qui fondent les théorisations qu’expose Bourdieu en sociologie.

Cette fiche se décline en trois axes. Le premier consistera à présenter l’auteur et l’œuvre en question.  Ce qui me permettra de développer dans un second temps les grandes idées exposées dans ce livre. Puis, je développerais une réflexion personnelle en y précisant l’intérêt pour la pratique professionnelle.

 Dans son titre même, l’« art de l’ordinaire », David Puaud pense et précise les actes quotidiens que sont amenés à effectuer un travailleur social.                                                       Il définit les cadres professionnels et intellectuels de celui-ci, cerné par la hiérarchie et les exigences demandées d’un côté, et de l’autre par la non-reconnaissance de ces actes aux quotidiens qu’il nomme « micro-traces d’hospitalité ».                                                                                        

Il y décrit et critique les contraintes et libertés comprises dans ses activités, au sein même de son univers de travail, comment la hiérarchie et ses injonctions successives avancent le concept de « rationalisation économique ».                                                                              

Les actes au quotidien que le travailleur social effectue sont partagés par tous, chacun est porteur et prescripteur de ces « micro-traces d’hospitalité », des signaux et gestes susceptibles d’agréger ainsi des humeurs, des personnes entre-elles, esquisses de l’expression ici employée du « vivre ensemble » et qui ne sont pas valorisés par le métier lui-même car justement trop universel et pas comptable.

Dans la société traditionnelle, l’individu est pris dans un territoire, un groupe qui le tient et le définit, une société holiste qui définit l’individu comme faisant partie d’un tout. L’individu est alors défini par la place sociale qu’il occupe, un cadre qui lui dessine le sens de son existence et qui fixe le type de lien social qu’il devra avoir. Aujourd’hui, les liens sociaux auront plus tendance à prendre la forme d’un réseau formé autour des individus. Depuis les années 60, une émergence de l’individu apparait dans la société, la personne veut être actrice de son existence, un processus social qui les pousse à être elles-mêmes et à développer des choix uniques dans ses liens sociaux. Ce processus d’individualisation, marque un moment de rupture dans les modes de vie et alors être à l’origine du changement profond de notre société actuelle. L’individu des sociétés modernes s’interroge sans cesse, il se questionne pour tout et sur tout afin de repérer et d’opérer les meilleurs choix. Le couple évidement ne va pas échapper à ce questionnement perpétuel.

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