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Moniteur-éducateur

Le moniteur-éducateur a un rôle d'animation, de prévention et d'éducation auprès de personnes en difficulté : enfants, ados, adultes ou personnes âgées. Il est le bras droit de l'éducateur spécialisé, qui détient la responsabilité d'élaborer des projets.

Rapport de stage Moniteur-éducateur

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Lors de mon stage de première année, qui s’est déroulé du 29/11/04 au 04/04/05, je suis allée à la rencontre d’enfants polyhandicapés âgés de 7 à 14 ans. L’IME qui les accueille se situe à Tournus en Saône et Loire (71). J’ai choisi ce stage parce que je pensais que tout n’était pas fait pour que ces personnes en situation de handicap aient la chance d’accéder à une autonomie maximale ; grâce à cette expérience j’ai pu me rendre compte que mon jugement était erroné ; j’ai découvert en réalité une institution, une équipe, des outils développés par des professionnels véritablement engagés dans le souci de l’autre. je suis désormais convaincue que tout est hypothèse à vérifier. Cette expérience m’a appris à me méfier de mes a priori et de mes certitudes. J’ai dû approfondir ma réflexion sur la réelle complexité d’un engagement d’éducateur auprès de ce public. j’ai notamment approfondi la question de savoir quel pouvait être mon rôle d’éducatrice auprès de ces jeunes polyhandicapés.

Le choix d’une structure ne se fait pas par hasard: en ce qui me concerne, si j’ai choisi l’I.E.M. de « la Plaine de Mons » à Valenciennes, c’est par envie de découverte. Je n’avais jamais eu l’occasion de travailler avec ce public et dans une telle structure. Mais ce qui m’a vraiment motivé et intéressé, c’est l’aspect « intégration » qui est le principe de l’établissement en question: un Institut d’Éducation Motrice intégré dans une école primaire dite « normale », avouez que l’affiche est « alléchante », mais, à savoir si ce n’est qu’une simple façade, pour le vérifier il est nécessaire d’y entrer et c’est ce que j’ai fait pendant 9 mois de stage.

Suite a une réflexion génère lors du déroulement de mon stage au Foyer la Bigorre, réflexion liée à une réaction d’un jeune qui ne communique avec moi que dans l’agressivité. J’ai donc effectué des recherches, sur le thème de la communication. Celles-ci mon permis un cheminement, qui m’a amené au développement de l’enfant entraînent un éclaircissement et une hypothèse. Ce jeune communique ainsi avec le sexe féminin car « L’image de la femme est dénigrée à ses yeux ».

La première instruction donnée par les formateurs, pour notre stage d’ouverture au champ social, fut de faire abstraction de tous nos préjugés. Ce qui n’a pas été chose facile, en effet nous étions tous issu de différentes régions de la France et quand nous parlions des quartiers Nord de Marseille cela avait toujours une consonance négative.

Le choix de Frais-Vallon comme lieu de stage d’ouverture au champ social s’est fait en fonction des personnes le constituant car je désirais l’effectuer avec des personnes que je ne connaissais pas. Je voulais partir sur des bases neuves sans affect. En effet, je trouve que le travail se passe et avance mieux dans ce cas là car on peut dire de suite ce que l’on pense sans aucun apriori. Nous ne sommes pas là pour nous aimer mais pour travailler ensemble et tant mieux si les choses se passe bien et dépasse le cadre du travail mais ce n’est pas le but premier.

Dans le cadre de notre formation de Moniteur Educateur première année, nous avons été amenés à effectuer un stage dit “d’ouverture au champ social”. L’objectif de ce stage est d’arriver à structurer un collectif de travail sachant que nous sommes un groupe hétérogène, de par nos divers parcours personnels et professionnels, avec des personnalités différentes. Notre groupe est composé de 8 personnes. Nous avons choisi le quartier de Frais Vallon pour notre étude de terrain. Dans un premier temps nous avons fait une rapide observation, nous amenant ainsi à une approche globale du quartier et ce, par deux groupes de quatre, afin d’avoir une vision plus large et de manière à ne pas paraître trop imposant dans le quartier.

La violence au sein des institutions est dénoncée par tous. Par qui est- elle alors pratiquée ? Pourquoi est il aussi difficile de déceler ces violences ? Tous les travailleurs sociaux reconnaissent que la violence existe dans la plupart des institutions, sous différentes formes, mais plus rares sont ceux qui d’eux-mêmes porteront un regard sur leur institution ou encore sur leur propre pratique à priori jamais violente. Ce sujet, tant passionnel que tabou, est d’autant plus délicat à traiter qu’il existe de multiples formes de violences, affectant les résidents mais aussi les professionnels voire l’institution dans son ensemble. Ce sujet de la violence des éducateurs n’a pas été choisi sans fondement. C’est lors de mon stage de première année que je me suis interrogé sur la question. J’ai effectué mon stage de découverte dans un institut de rééducation accueillant des jeunes entre six et dix huit ans. L’équipe éducative du groupe des adolescents (de douze à dix huit ans) m’a accueilli durant quatre mois. Elle était composée de trois éducateurs spécialisés et un éducateur détenteur du Diplôme d’État à la Fonction d’Animateur. Ce dernier a pris le poste d’éducateur quelques semaines avant mon entrée en stage.

COMMENT J’AI CONSTRUIT MA PLACE DE STAGIAIRE Mon intégration au sein de l’équipe éducative Dès mon arrivée au foyer, j’ai été très bien accueillie par toute l’équipe. J’ai, dans un premier temps, observé le travail des éducatrices au quotidien. Puis, j’ai posé des questions sur le travail de l’éducateur au foyer. Toute l’équipe s’est montrée attentive et disponible. L’équipe m’a toujours laissé une place pour participer au travail au quotidien. J’ai donc été assimilée à l’équipe. De même lors des réunions d’équipe, j’ai eu une place à part entière. Mes questions, mes observations et mes propositions ont toujours été entendues. A l’inverse, j’étais à l’écoute des observations qui pouvaient m’être faites. De ce fait j’ai été reconnue et j’ai trouvé ma place comme stagiaire au sein de l’équipe. Ma place a toujours été respectée et l’équipe m’a fait confiance. Lorsque j’avais des questions j’avais la possibilité de rencontrer les divers professionnels de l’établissement : la psychologue, le conseiller en communication, la chargée de mission socio -éducatives, l’interprète. Cette liberté m’a aidée à intégrer l’équipe pluridisciplinaire. Les regroupements à l’école m’ont permis d’avoir du recul par rapport à ce stage et, de garder mon statut de stagiaire au sein de l’établissement. La relation avec les résidents La communication avec les résidents s’est installée rapidement car je pratiquais déjà la Langue des Signes avant ce stage. Grâce à cela j’ai été dans une communication directe avec eux, sans faire appel à une éducatrice. Cependant la communication est assez complexe à cause de leurs troubles associés. C’est pourquoi j’ai beaucoup développé toutes les formes de communication. Je m’attarderai sur ce point un plus loin dans mon questionnement. Tout ceci m’a permis d’être attentive, disponible et à l’écoute de leurs besoins. Dès le premier contact avec les résidents ils m’ont reconnue d’abord comme «une personne » connaissant la Langue des Signes. Au fil du temps j’ai appris à les connaître. Une relation s’est créée. Ma participation au travail au quotidien m’a permis d’être dans la dynamique du stage auprès des résidents. Ils m’ont très vite acceptée. Dès le premier jour, j’étais conviée aux discussions. Puis les demandes se sont plus axées sur le travail au quotidien : traduire une lettre, faire des achats, aller chez le tuteur … Ils m’ont fait rapidement confiance et m’ont sollicitée lorsqu’ils avaient besoin de quelque chose ou bien pour les discussions. J’avais affiché mon planning dans le salon. Ceci leur a permis de différencier les périodes où je me trouvais au foyer de celles où je me trouvais à l’école. J’ai distingué ces deux périodes avec deux couleurs différentes. Cependant il me semble que cette place de stagiaire n’était pas «claire » pour tous les résidents. Effectivement lorsque j’ai réalisé mes affiches pour annoncer la fin de mon stage la plupart d’entre-eux ont signé : « Fini travail ! », « Tu démissionnes ? ». Mon stage s'est déroulé en deux grandes phases : l'observation et la participation. Toutes deux ont fait l'objet d'un questionnement permanent. Observation La découverte de la structure (les résidents, l’équipe et les locaux) et de son fonctionnement a été la première phase de mon stage. J’ai commencé mon stage en effectuant une soirée ce qui m’a donné un aperçu de la vie au foyer. Au fil des jours j’ai fait connaissance avec toute l'équipe et les résidents. J'ai donc entrepris une observation plus approfondie des résidents. D’une part, en questionnant l’équipe et d’autre part, en ayant accès aux informations concernant les résidents. Cette première phase d'observation a évolué en une observation participative. Participation J’ai participé au travail au quotidien comme par exemple : - Faire un accompagnement (médecin, tuteur, gares, achats divers) - donner l’argent de poche - aider à ranger et à nettoyer une chambre - aider à faire des achats - aider à la préparation d’une valise avant un départ en vacances - aider à préparer le repas …. De plus j’ai tenté de suivre un résident régulièrement afin de parcourir tout le travail effectué au quotidien par les éducatrices. Mes regroupements à l’école ont entravé la réalisation de ce suivi. Mais, j’ai pu ponctuellement aborder tous les axes du travail au foyer avec chaque résident. Mon investissement le plus actif a été de répondre quotidiennement à la demande d’écoute et d’échange. Je me suis toujours rendue disponible auprès des résidents. Je me suis servie des jeux de société comme outils éducatifs et comme un support à la communication. De plus j’ai participé régulièrement à la préparation, à la réalisation et à la diffusion du journal vidéo. J’expliquerai cette activité en détail dans la partie «communication ». Ma communication avec les résidents me permettait de les accompagner seule à des rendez – vous : le tuteur, le médecin ... Ainsi mon travail d'observation s’est enrichi. Le contexte dans lequel s’est déroulé mon stage, a contribué à approfondir ma réflexion et à mettre en place mon projet d’atelier photographie.

PRESENTATION DE L’ETABLISSEMENT LA MAISON D’ENFANTS Cette structure est une maison d’enfants à caractère social. Elle accueille 40 enfants, filles et garçons âgés de 3 à 14 ans. En général, les enfants sont placés sur une décision de justice confiant les enfants à la Direction Générale Adjointe de la Solidarité – Direction de l’Aide Sociale à l’Enfance ( D.G.A.S et Direction de l’A.S.E ) qui les confie à son tour à la maison d’enfants. Les enfants accueillis viennent d’un milieu familial carencé, déficient ou/et pathogène. Les difficultés des enfants sont diverses : troubles du comportement, troubles relationnels, troubles cognitifs … Cette maison d’enfants est dans une ancienne demeure bourgeoise construite au milieu du XIX siècle. Elle est entourée d’un grand terrain comprenant une grande allée, un terrain cimenté pour les sports collectifs, la maison du directeur, deux salles de classes, un parking, une grande terrasse etc. De plus étant situé en hauteur, l’établissement permet d’avoir une vue sur Paris et ses environs. La Maison comprend deux étages. Le premier et le deuxième étage sont les lieux de vie des groupes d’enfants. Il y a quatorze chambres.

L'intervention des professionnels a pour but d'amener une restauration des compétences et des potentialités de l'enfant, de favoriser le développement de sa personnalité et de rétablir les liens avec son environnement et sa participation sociale. Plus précisément, le travail de l'équipe éducative a pour objectif d'amener chaque jeune à rechercher et expérimenter des manières de s'accommoder à ce qui l'entoure de façon plus socialisée. De même, pour que l'enfant se construise en tant que sujet à part entière mais aussi en tant qu'être social qui doit vivre en communauté, il est nécessaire de l'aider à prendre conscience et à accepter ses difficultés mais aussi, et surtout , à découvrir et valoriser ses potentialités.

            Le projet de travail auprès du jeune cherche à susciter chez lui le désir de comprendre son comportement, sur ce qui se produit, se répète, sur ce qui arrive ou se détériore malgré ses efforts, malgré les attentions de son entourage. Par l'interaction et les mises en relation entre les équipes éducatives, pédagogiques et thérapeutiques, l'accompagnement personnalisé a pour but d'amener le jeune à s'intéresser à ce qui fait troubles, joie ou problème.

Durant trois mois, j’ai partagé le quotidien de femmes rencontrant des difficultés sociales et professionnelles. Pour renouer des liens avec la société qui les a laissées en marge, elles ont choisi d’intégrer l’Entreprise d'Insertion. L’objectif de cette petite entreprise est de permettre la réinsertion sociale et professionnelle des personnes en difficulté par le biais d’une activité économique accompagnée d’un suivi social.  

    Le travail,  est non seulement le moyen d'acquérir un revenu, il permet également l'apprentissage de la vie sociale et la constitution de son identité. Les individus qui en sont tenus à l'écart en souffrent. Leur volonté de travailler met moins en évidence la volonté d'avoir un travail que le désir de vouloir être comme les autres, d'être utiles à la société, de ne pas être assistés.

 J'ai choisi de faire ce stage pour découvrir un nouveau public et plus  particulièrement intéressé pour voir le mode de fonctionnement et d’accompagnement auprès de personnes déficientes. De plus, le faite de rencontrer une nouvelle équipe pluridisciplinaire m’a permis de connaitre une autre mode d'intervention  et d'enrichir mon expérience professionnelle.

Dans un premier temps, je présenterai ma structure. Dans un second temps,  je parlerai de ma place de stagiaire et  mon implication durant ce stage. Pour finir, J’exposerai ce que ce stage m’a appris ainsi que  mes observations sur les différents modes de communication avec les enfants ayant des traits autistiques en citant différentes situations.

Les jeunes présents au centre éducatif le sont suite  à une admission du Directeur sur orientation et décision soit du juge des enfants, soit du!conseil Général. Les placements font suite à une mesure administrative ou judiciaire :

Le placement suite à une mesure judiciaire repose sur les articles 375 et suivants du code civil, sur l’ordonnance du 2.2.1945, ainsi que sur le décret du 18/02/1975 (pour les majeurs)

- Pour mémoire, en droit français, l'autorité parentale est un ensemble de droits mais également de devoirs, que les parents ont à l'égard de leurs enfants mineurs. L’Article 371-1 du code civil affirme : « l'autorité parentale est un ensemble de droits et de devoirs ayant pour finalité l'intérêt de l'enfant ».

Elle appartient aux père et mère jusqu'à la majorité ou l'émancipation de l'enfant pour le protéger dans sa sécurité, sa santé et sa moralité, pour assurer son éducation et permettre son développement, dans le respect dû à sa personne. Toutefois, l’autorité parentale n’est pas un droit absolu et illimité.

Face aux problèmes présents aujourd'hui, (l'augmentation du prix des loyers, les difficultés pour trouver un emploi , les problèmes d'insertion), certaines personnes ne peuvent plus faire face à ces difficultés de la vie quotidienne. Je pense que des structures comme la Croix Rouge sont nécessaires afin d'aider ces populations.

J'ai choisi de faire mon stage au sein d'une association humanitaire car les missions de celles-ci sont selon moi encore peu connues, notamment par les jeunes. J'étais curieuse de découvrir le fonctionnement, les activités mises en place et les objectifs d'une délégation de la Croix Rouge. J'espère aussi découvrir les populations ayant besoin d'aide, et les difficultés qu'elles doivent combattre.

Mon projet professionnel est de devenir monitrice éducatrice pour les enfants handicapés. Ce stage me permet d’être au contact de personnes provenant de diverses origines sociales qui sont en difficulté, et de m’ouvrir aux problèmes présents de la vie actuelle, comme par exemple le chômage et le RMI (Revenu Minimum d'Insertion).

Le C.H.R.S. est régi par la loi 2002/02 rénovant l’action sociale et médico-sociale et la loi 2005/02 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. Il est soumis aux recommandations de bonnes pratiques de l'agence nationale de l'évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux.

Le financement est régi par un prix de journée déterminé par la Direction Départementale de la Direction Sociale sous l’égide des Agence Régionales de la Santé  celui-ci est de 42€ pour les personnes en C.H.R.S et 31€ pour les personnes en C.H.U.

La dotation globale annuelle en vigueur pour l’établissement est de 518998 € par an. Cette dotation assure le fonctionnement global de l’établissement : pôle éducatif, administratif et services généraux.

Les missions de l’équipe éducative sont de soutenir et d’accompagner dans les actes de la vie quotidienne les résidants afin qu’ils acquièrent, conservent ou développent une autonomie au quotidien. J’ai pu dégager le rôle du ME dans cette structure. En effet, il n’intervient pas le matin pour les levers. Seuls les veilleurs de nuit assurent une présence au lever et au petit déjeuner en semaine. Le ME accueille les résidants le soir, après leur journée de travail soit de 16h40 jusqu’à 22h. Il veille au respect de chacun et aux règles de vie en collectivité : temps de repas, d’activités...

Il rappelle aux résidants leurs divers rendez-vous et les accompagne si besoin. Les éducateurs proposent en semaine des activités en lien avec les problématiques et les besoins spécifiques des résidents (ex : activités artistiques, sportives et culturelles…). J’ai pu constater que durant le week-end, le ME pouvait prendre davantage de temps individuel pour les écouter ou discuter et proposer des activités. J’ai pu observer qu’il veillait aux rituels des résidants. En effet, les temps du quotidien (accueil, repas, couchers, moments de distractions (TV, jeux…) rythment la vie des résidants.

J’ai pu remarquer que tous ces « petits riens », qui rythment la « quotidienneté » de ces adultes : la disponibilité, l’écoute, les conseils du ME, le petit truc donné au résidant, sont d’autant d’évènements qui permettent de le rencontrer, de le comprendre et de l’accompagner. J’ai réalisé à quel point, le ME partage leur vie, leur intimité, leur moment de joie, de tendresse mais aussi de colère et d’angoisse. Ainsi, son rôle sera de les rassurer.

Je pense que les activités comme le quotidien doivent être un support d'échange et d'entraide: Par exemple:Les  personne ont besoin de communiquer entre elles pour organiser le travail et déterminer les « séquences » des taches à effectuer selon une certaine procédure. Cela implique une certaine coordination et une interaction  entre les membres du groupe ou chacun à sa part de responsabilité.

Et de  cette coordination émerge la notion de groupe dont va découler le sentiment d’être utile, d’appartenir, d’avoir conscience de ses responsabilités vis-à-vis de l’autre .

Le travail centré sur une tâche va permettre de mettre en valeur cette notion à travers les interactions qui vont s'opérer entre les différents membres et par conséquent, rompre l’isolement de certaines personnes. Certaines actions dans le jardinage, répondent à des besoins d'échange, de communication verbale et non verbale.

Le « travail » est utilisé ici comme support d'intégration:par le plaisir de savoir faire,de s'entraider,de coordonner les gestes. Ce qui m'a permit aussi d'accompagner les usagers à leur besoins d'affectivité: ils s'estimaient et étaient estimés, reconnus comme ayant des valeurs, des qualités, par les autres.

Dans le cadre de ma formation de moniteur éducateur, en cours d’emploi dans un foyer d'accueil médicalisé ***, j’effectue mon stage de première année dans un foyer de jeunes travailleurs à ***. Le foyer est une association privée, loi 1901 à but non lucrative. L’association *** gère trois résidence. L’association à pour but de favoriser l’insertion sociale, culturelle et professionnelle des jeunes par l’habitat, en mettant à disposition un service d’hébergement, de restauration et une équipe socio-éducative. Le foyer de jeunes travailleurs accueilles des jeunes de 16 à 30 ans, célibataire ou jeunes couples, dans le cadre de leurs formation ou de leurs activités professionnelles. L’objectif est de fournir un accompagnement individualiser à ses résidents.

"C'est en janvier 1996, lorsque j'ai franchi le S de la boutique solidarité, que le mot précarité a pris un sens réel pour moi…". C’est ainsi que je rédigeais les premiers mots de ma monographie, pour le diplôme de moniteur éducateur, il y a environ deux ans. Ce travail découlait de mon expérience sur le terrain. En effet, c'est en cherchant un stage de découverte du champ social, que je trouvais ce terrain de stage peu ordinaire. Je me suis trouvée immergée pendant presque un an comme animatrice de ce lieu accueillant des personnes en errance. Très vite, je ressentis le besoin de me former afin de construire des outils de travail éducatifs. J'étais arrivée là avec une grande envie d'agir, mais surtout de connaître et de comprendre le travail auprès des personnes en grande précarité, en dehors des C.H.R.S. (centre d’hébergement et de réadaptation sociale) ne faisait pas réellement partie, à l'époque, du champ social. Ce type d'action était en marge du champ de l'éducation spéciale, mais tendait à y entrer, faisant apparaître la notion d'accueil à bas S d’exigence. J'étais pleine de questions quant à la souffrance de ce public, et aux moyens d'élaborer ma pratique professionnelle. Cheminant avec les personnes tout le long de la semaine, donc en intervenant sur leur milieu de vie, je ne pouvais m’empêcher de m’interroger.
L’institution « La P.. » est composée d’un CAT (Centre d’Aide par le Travail), d’un foyer d’hébergement réparti sur plusieurs sites, de deux appartements et d’une villa à but thérapeutique, un Foyer d’Accueil Médicalisé, ainsi qu’un service de suite qui vient d’être créé. Le CAT est situé à Saumane, au cœur des Cévennes gardoises, les structures d’hébergements se trouvent dans un rayon de 20 kilomètres alentour. Toutefois une partie du CAT, du foyer d’hébergement et du service de suite sont localisés à Vauvert.

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