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Moniteur-éducateur

Le moniteur-éducateur a un rôle d'animation, de prévention et d'éducation auprès de personnes en difficulté : enfants, ados, adultes ou personnes âgées. Il est le bras droit de l'éducateur spécialisé, qui détient la responsabilité d'élaborer des projets.

Et si on parlait ?

Et si on parlait ?

En effet, il n’est pas toujours facile pour le résident et l’éducateur d’établir une conversation. Les résidents n’utilisent pas toujours les mots adaptés à ce qu’ils veulent nous dire. Leur élocution est parfois difficile. Par ailleurs très peu de résidents savent écrire, ce qui ne nous facilitent pas la tâche. D’autre part, on peut souvent remarquer qu’au cours d’une même conversation le résident peut parler de plusieurs choses qui n’ont rien à voir entre elles, et ceci sans aucune transition. Il peut aussi leur arriver d’interrompre une conversation et de la reprendre ultérieurement comme si il ne s’était rien passé entre temps. A toutes ces caractéristiques, on peut ajouter les difficultés qu’on certaines personnes à entendre et à voir. Ce sont des contraintes non négligeables.

En effet, que se soit Daniel, Christine, ou les autres, ma manière d’écouter, de réagir n’est plus la même qu’au début. J’ai appris à connaître ces personnes avec leur manière de parler et de s’exprimer. Si l’expérience, les habitudes du quotidien favorisent cette compréhension, il m’arrive toujours d’être confronté à des moments d’incompréhension. En ce qui concerne, mon activité : le football, j’ai pu mettre des techniques de communication différentes que celle du quotidien. En travaillant toujours sur l’axe du collectif, il s’agit pour les usagers de se conseiller, de se concerter, afin de mettre des stratégies de jeu en place. De plus, durant le match, j’ai pu observer que les personnes échangeaient essentiellement par gestes : il s’agissait de se faire comprendre de façon discrète toujours dans ces même stratégies. A la fin des matchs, les usagers ayant perdu se montraient fair-play en n’ayant aucune rancune auprès de l’équipe gagnante (les féliciter en se serrant la main, félicitations orales…)

Catégorie: Mémoire Moniteur-éducateur
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L'autorité et l'institution
Les problèmes d'autorité apparaissent comme liés à la société actuelle. Les médias, les hommes politiques, les travailleurs sociaux, les enseignants, les parents, etc... chacun s'interroge à ce sujet. L'autorité, la façon dont elle s'exprime, se reçoit et est reconnue, tout cela a évolué avec le temps et la société. Elle semble aujourd'hui être passée d'un cadre ultra rigide à quelque chose de plus malléable. Entre autoritarisme et laisser-faire, grande est la marge, comment trouver le juste milieu? A l’IDEF, j’ai constaté que l’autorité est une préoccupation du quotidien. En effet les jeunes accueillis n’ont pas forcément intériorisé les règles, parfois ils peuvent également les remettre en question et refuser de s’y soumettre. Le rôle de l’éducateur est de recadrer les enfants lorsque c’est nécessaire et de les aider à intérioriser les règles, ce qui ne se fait pas toujours sans mal.
L'enfant et le jeu
J’ai observé que c’étaient des enfants qui partageaient peu entre eux et avec les adultes, qui ne savaient pas se « poser », se détendre pour parler ou jouer calmement sans que le ton monte et que de ce fait la violence verbale ou physique apparaisse rapidement. Il fallait qu’ils rentrent en confrontation les uns avec les autres et que ce fût dans la confrontation qu’ils s’acceptaient. Par exemple, dès que nous descendions à la cave pour jouer au tennis de table, un climat de compétition s’installait entre eux. Chacun d’entre eux devenait un compétiteur, il fallait qu’il gagne absolument leur match pour pouvoir rejouer contre quelqu’un d’autre. Tout au long de la partie, il y avait discussion pour savoir si la balle était bonne ou pas, sur les points marqués et ils n’arrêtaient pas de « s’envoyer » des moqueries entre eux et même des insultes. Je pouvais percevoir que chacun d’entre eux cherchait à s’imposer aux autres en se donnant un statut, à s’octroyer un rôle dans le groupe. Dès lors, je me suis demandé si, le jeu, la mise en relation et l’interaction qu’il engendrait, n’était pas le meilleur moyen de structuration et de construction de l’enfant. Je me suis posé la question de savoir si le jeu ne serait pas un moyen de développer plusieurs aspects ; l’aspect cognitif sur le plan de la résolution de problème, d’élaboration de nouvelles stratégies dans le jeu, l’aspect langagier sur la plan de la communication, l’aspect social sur le plan de la socialisation et enfin l’aspect psychomoteur sur le plan de l’élargissement du répertoire moteur. Je me suis également interroger sur le fait que chacun se cherchait un rôle, un statut dans le groupe au-travers de leurs attitudes et de leurs comportements.
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Une rencontre si particulière

Introduction Certaines personnes polyhandicapées ou autistes ont une compréhension du langage verbal limitée. Parfois, elles n’utilisent pas ce moyen d’expression. Leur mode de communication peut être principalement non-verbal. Leur corps devient émetteur et récepteur de signaux. Le professionnel, l’éducateur, accompagnant cette personne a un langage verbal. Il a la capacité d’utiliser des métaphores, d’évoquer au travers des mots ses émotions… La communication verbale est pour lui un moyen d’expression acquis, utilisée depuis son enfance. Sa voix, ses mots, émettent des informations. Ses oreilles sont les principaux récepteurs de messages. Nous avons donc d’un côté une communication non-verbale essentiellement utilisée, avec une compréhension limitée du langage et, d’un autre côté, un mode d’expression essentiellement verbale. Dans ces conditions là :

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