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Moniteur-éducateur

Le moniteur-éducateur a un rôle d'animation, de prévention et d'éducation auprès de personnes en difficulté : enfants, ados, adultes ou personnes âgées. Il est le bras droit de l'éducateur spécialisé, qui détient la responsabilité d'élaborer des projets.

Brûlée vive de Souad

Brûlée vive de Souad

J'ai trouvé ce livre très touchant. Il est écrit de façon simple et facile à lire. Les crimes d'honneur sont un sujet rarement traité ce qui rend le livre intéressant. Il est prenant et j’ai attendu avec beaucoup d'impatience le dénouement. Les émotions ressenties par l'auteur sont fortes et j’ai parfois eu l'impression de les ressentir aussi. De plus, il m'a permis de découvrir une partie de la culture et des traditions de la Cisjordanie. (Même si ce n'est pas évoqué par l'auteur, ce pays n'a pas qu'un aspect barbare). Les faits y sont décrits sans réels ménagements, ce qui à mes yeux les a rendus plus authentiques et poignant. Ce livre m'a fait prendre conscience de la chance d'être née dans un pays ou les femmes sont respectées et où chacun est "libre et égaux en droit".

Catégorie: Fiche de lecture Moniteur-éducateur
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Documents associés

Je suis né un jour bleu De Daniel TAMMET
Dans une autre partie du livre, Daniel TAMMET déclare : « à l’âge de 2 ans, j’avais choisi un certain mur du salon pour m’y cogner la tête de manière répétitive. Balançant mon corps d’avant en arrière, je projetais durement ma tête en avant selon un tempo précis et régulier […] A d’autres moments, j’entrais dans de violentes colères, je giflais mon visage et je hurlais à pleins poumons. » Dans la MAS où j’effectue mon stage, beaucoup d’autistes se balancent sur eux même et se cognent la tête sur un mur ou sur une table. Sur l’unité dans laquelle je travaille, il y a une résidente qui se gifle, se mord, se tape la tête contre les tables, les murs. C’est son seul moyen de communication. Elle peut très bien se gifler juste parce qu’elle aimerait un verre d’eau. C’est assez difficile de distinguer lorsqu’elle est bien ou pas ou lorsqu’elle a juste envie d’attirer l’attention sans rien vouloir en retour. C’est une personne qui a besoin de ritualisation, elle a un planning par demi-journée qu’elle connait très bien, il faut le respecter à l’heure dite car à force, elle arrive à savoir l’heure et se tape lorsque l’éducateur est en retard donc on fait en sorte d’être à l’heure afin d’éviter toute violence envers elle.

Daniel TAMMET raconte : « Je commençais à prendre les livres de mes parents pour les entasser dans ma chambre ». Un résident fait exactement la même chose dans sa chambre. Il entasse des feuilles, des magazines, des photos dans sa chambre. Il a besoin de remplir les étagères, son bureau. Il va parfois dans la pièce où se trouve la balnéo et rempli les panières à linge de tout ce qu’il peut trouver autour de lui. Il vient parfois dans le salon et prend les meubles comme la table basse pour aller la mettre dans sa chambre. Il a un besoin de remplir. On ne comprend pas pourquoi il fait ça. Est-ce une angoisse de vidange ? Fait-il ce genre de chose quand il ne se sent pas bien ? J’ai beaucoup de questionnement par rapport à ce résident et j’espère avec des réponses très prochainement.
L'éveil social avant 3 ans en milieu institutionnel.
L’auteur s’appuie sur une bonne connaissance des travaux sur les enfants et le développement social des enfants d’âge scolaire. En effet sa recherche s’échelonne de 1967 à 1976, au Centre de Protection Infantile de Bullion. Recherche qui va lui permettre de présenter une thèse de doctorat d’Etat en Sorbonne, en 1977. Ce qui fait de ce livre est une étude de psychologie clinique, audacieuse sur les institutions accueillant de jeunes enfants, les parents, ainsi que les travailleurs sociaux et médicaux, car l’auteur explore les relations sociales, les idées reçues de la vie en collectivité et même en internat.
La femme dans la société française : BLÖSS Thierry

Afin de comprendre les changements intervenus dans les relations familiales sociologues et ethnologues ont analysé certains moments clés de l’existence individuelle tel que le passage de l’adolescence à l’adulte qui représente un moment décisif pour la suite de l’existence sociale. Le phénomène de « cohabitation décohabitation » est le reflet de l’évolution contradictoire des comportements de la jeunesse ainsi que des transformations du lien social entre générations. De nombreuses transformations des modes d’entrée dans la vie adulte se sont opérées depuis ces trente dernières années. Actuellement on note deux axes principaux d’entrée dans la vie adulte, le premier étant un axe scolaire et professionnel, et le deuxième un axe familial et matrimonial.

Le handicap ou le désordre des apparences : Alain BLANC
L’ouvrage d’Alain Blanc, « le handicap ou le désordre des apparences », dont j’ai fait le choix de présenter son contenu, constitue une approche sociologique de la notion de déficiences, celle-ci est considérée comme un « fait social total ». Les personnes handicapées, porteuses de déficience, représentent un « désordre des apparences », constituent, un trouble à l’ordre public, le handicap déstabilise l’ordre des relations sociales. Il envisage la situation des handicapés comme un point de fixation à des relations « différentes ». Dans son introduction, Alain BLANC écrit que la déficience sur une personne handicapée, modifie sa forme, sa fonctionnalité et l’usage de son corps, ainsi que ses capacités d’être, sans omettre que ces personnes restent avant tout des humains. Son hypothèse centrale est que la déficience situe son possesseur dans un espace qui n’est ni celui de l’exclusion irrévocable, ni celui d’une intégration pleine et entière. Cet entre-deux correspond au concept de « liminalité » fondée par VAN GENNEP (ethnologue français) et de Robert Francis MURPHY (ethnologue américain), en somme une étape entre deux statuts, celui de l’incorporation et de l’exclusion.

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