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Moniteur-éducateur

Le moniteur-éducateur a un rôle d'animation, de prévention et d'éducation auprès de personnes en difficulté : enfants, ados, adultes ou personnes âgées. Il est le bras droit de l'éducateur spécialisé, qui détient la responsabilité d'élaborer des projets.

Brûlée vive de Souad

Brûlée vive de Souad

J'ai trouvé ce livre très touchant. Il est écrit de façon simple et facile à lire. Les crimes d'honneur sont un sujet rarement traité ce qui rend le livre intéressant. Il est prenant et j’ai attendu avec beaucoup d'impatience le dénouement. Les émotions ressenties par l'auteur sont fortes et j’ai parfois eu l'impression de les ressentir aussi. De plus, il m'a permis de découvrir une partie de la culture et des traditions de la Cisjordanie. (Même si ce n'est pas évoqué par l'auteur, ce pays n'a pas qu'un aspect barbare). Les faits y sont décrits sans réels ménagements, ce qui à mes yeux les a rendus plus authentiques et poignant. Ce livre m'a fait prendre conscience de la chance d'être née dans un pays ou les femmes sont respectées et où chacun est "libre et égaux en droit".

Catégorie: Fiche de lecture Moniteur-éducateur
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l'avenir d'une illusion : l'illusion n'est pas là où l'on croit

L'auteur nous dit son intérêt pour la culture humaine qu'il définit comme un dépassement de la condition animale de l'homme et des bêtes qui l'entourent. Pour cela l'homo-sapiens a dû amasser du savoir, du savoir-faire et créer des systèmes pour organiser ses relations humaines. Cette culture devient alors ennemie de l'individu car elle oblige aux sacrifices pour permettre une vie en commun. Lorsque la culture a suffisamment dominé la nature et l'homme, pour continuer d'exister, l'auteur nous parle de son élan vers "l'animique". Celui-ci a pour but "de diminuer le fardeau des sacrifices pulsionnels imposés aux hommes, à (sic) réconcilier ceux-ci avec les sacrifices qui restent nécessaires et à les en dédommager" (p.8). Comment la culture s'y prend-elle ? S. Freud nous propose d'éclairer son action de survie en nous montrant qu'elle fonctionne comme un Surmoi. La Culture imbibe peu à peu en chacun de ses membres des moyens de contrainte qu'elle a créé afin de se perpétuer. Les fonds idéaux font partie de ces biens animiques qui déterminent la culture. S. Freud affecte la religion à ces fonds idéaux. Elle est venue comme alliée de la culture contre la nature toujours indomptable.

Je suis né un jour bleu De Daniel TAMMET
Dans une autre partie du livre, Daniel TAMMET déclare : « à l’âge de 2 ans, j’avais choisi un certain mur du salon pour m’y cogner la tête de manière répétitive. Balançant mon corps d’avant en arrière, je projetais durement ma tête en avant selon un tempo précis et régulier […] A d’autres moments, j’entrais dans de violentes colères, je giflais mon visage et je hurlais à pleins poumons. » Dans la MAS où j’effectue mon stage, beaucoup d’autistes se balancent sur eux même et se cognent la tête sur un mur ou sur une table. Sur l’unité dans laquelle je travaille, il y a une résidente qui se gifle, se mord, se tape la tête contre les tables, les murs. C’est son seul moyen de communication. Elle peut très bien se gifler juste parce qu’elle aimerait un verre d’eau. C’est assez difficile de distinguer lorsqu’elle est bien ou pas ou lorsqu’elle a juste envie d’attirer l’attention sans rien vouloir en retour. C’est une personne qui a besoin de ritualisation, elle a un planning par demi-journée qu’elle connait très bien, il faut le respecter à l’heure dite car à force, elle arrive à savoir l’heure et se tape lorsque l’éducateur est en retard donc on fait en sorte d’être à l’heure afin d’éviter toute violence envers elle.

Daniel TAMMET raconte : « Je commençais à prendre les livres de mes parents pour les entasser dans ma chambre ». Un résident fait exactement la même chose dans sa chambre. Il entasse des feuilles, des magazines, des photos dans sa chambre. Il a besoin de remplir les étagères, son bureau. Il va parfois dans la pièce où se trouve la balnéo et rempli les panières à linge de tout ce qu’il peut trouver autour de lui. Il vient parfois dans le salon et prend les meubles comme la table basse pour aller la mettre dans sa chambre. Il a un besoin de remplir. On ne comprend pas pourquoi il fait ça. Est-ce une angoisse de vidange ? Fait-il ce genre de chose quand il ne se sent pas bien ? J’ai beaucoup de questionnement par rapport à ce résident et j’espère avec des réponses très prochainement.
Sexualité et handicap, le paradoxe des modèles : Maryline BARILLET-LEPLEY
Dans son ouvrage, l’auteur réfléchit sur les modalités d’intervention de l’éducateur auprès des adultes handicapés mentaux en foyer d’hébergement. Son travail et sa recherche sont organisés autour de deux grands axes :  la question de l’éthique dans le travail social  la gestion du statut d’adulte handicapé mental qui amène à un paradoxe L’auteur s’appuie sur l’opposition en latin entre Alter (l’autre moi-même) et Alius (l’autre différent), qu’elle associe d’un côté comme le statut d’adulte et de l’autre côté comme le statut d’handicapé. En effet la contradiction est réelle dans le statut d’adulte handicapé mental car on y reconnaît à la fois celui qui est adulte donc responsable et celui qui est handicapé mental donc entravé dans l’exercice de cette responsabilité.
Les SDF et la ville : ZENEIDI – HENRY Djemila
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