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Les grands courants pédagogiques : Makarenko

Les grands courants pédagogiques : Makarenko

Quand on fait une étude sur les pédagogies modernes on peut se rendre compte qu’il y a eu une grande vague de renouvellement dans la grande Europe entre les deux guerres. Beaucoup de pays comme la France, l’Allemagne, la Suisse et l’U.R.S.S. ont pris conscience après la première guerre mondiale de l’importance de faire des recherches pédagogiques pour créer « le nouveau monde ». La Russie, avec l’arrivé du communisme qui veut fabriquer « l’homme nouveau », voit naître une génération de pédagogues dont les travaux auront une notoriété internationale. Parmi eux, celui qui sera l’objet de cette fiche de lecture est l’écrivain pédagogue Anton Séménovtich Makarenko.

En définitive, la puissance collective ne doit pas être sacrifiée sur l’autel de l’individualisme car elle le sert au plus haut point. Les notions de d’exigence / confiance (qui donnent une valeur à la relation éducative), d’identité et de vie collective (qui construisent l’individu par le groupe) ainsi que l’utilité du projet collectif (qui motive et prépare à la vie futur) doivent alimenter nos pratiques dans certaines structures.

Catégorie: Fiche de lecture Moniteur-éducateur
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Le ventre de l'Atlantique Fatou Diome
Ce roman est divisé en plusieurs temps. La narratrice, Salie, est partie de l’île de Niodior pour venir vivre en France avec son mari (elle est divorcée au temps de la narration) et elle est écrivaine à Strasbourg. A Niodior, son petit frère Madické n’a qu’un seul souhait : réaliser son rêve. Il veut devenir un grand joueur de football et peut-être un jour, pouvoir jouer aux côtés de son idole, Maldini un joueur Italien. Les seuls contacts que Salie garde avec Madické est lorsque ce dernier l’appelle pour connaître les résultats des matchs. Cependant, Salie n’arrive pas à lui faire comprendre que la France est loin d’être le paradis pour les immigrés car Madické ne voit que la gloire mais surtout un accès à son rêve et ne veut pas entendre les arguments de sa sœur. Tout au long du récit, on apprend beaucoup de chose sur ce qu’a vécu Salie au Sénégal mais toujours par petites bribes et anecdotes. Elle a été élevée par sa grand-mère car, étant une enfant illégitime, sa mère s’est mariée avec un cousin lointain qui la convoitait depuis un long moment. Cet homme ne voulait pas « d’un enfant du diable dans sa maison » et voulait à tout prix éliminer Salie ; c’est donc sa grand-mère qui l’éduque.
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L’éloge de la faiblesse : voici deux mots rarement associés et ce titre de l’ouvrage d’Alexandre Jollien nous indique d’office que ce texte, éminemment philosophique, montre les paradoxes du combat de la vie de l’homme. L’auteur lui-même est encore une association inhabituelle : infirme moteur cérébral depuis sa naissance et écrivain philosophe depuis 1999. Nous verrons dans cet ouvrage que cette association incongrue n’est autre qu’une relation de cause à effet, bien qu’une même cause ne provoque pas toujours les mêmes effets et dans le cas de notre philosophe, l’effet est surprenant mais il en a lui-même bien identifié la cause. Alexandre Jollien est né en Suisse à Savièse le 26 novembre 1975. Lors de sa venue au monde, son cordon ombilical enroulé autour du coup prive son cerveau d’oxygène et cause une athétose, une IMC (infirmité motrice cérébrale). Il passera dix-sept des premières années de sa vie en institution spécialisée où il apprendra les gestes de la vie quotidienne mais aussi où il créera les fondations de sa pensé en exerçant un esprit d’analyse et de critique sur l’institution.
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