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Moniteur-éducateur

Le moniteur-éducateur a un rôle d'animation, de prévention et d'éducation auprès de personnes en difficulté : enfants, ados, adultes ou personnes âgées. Il est le bras droit de l'éducateur spécialisé, qui détient la responsabilité d'élaborer des projets.

Stage auprès d'adultes sourds avec troubles associés

Stage auprès d'adultes sourds avec troubles associés

L’ATELIER PHOTOGRAPHIE Au foyer, les résidents sont dans une dynamique de communication et d’expression créatrice : la Langue des Signes, le journal vidéo, la réalisation de cartes de vœux, des sculptures. Mr Q est l’artiste du foyer, ses œuvres sont exposées en permanence au foyer. D’autres résidents dessinent de temps à autre. L’équipe éducative et moi-même, avons remarqué que les résidents avaient des difficultés en matière d’image photographique. En effet leurs photographies sont mal cadrées, sous exposées et le sujet à photographier n’est pas ciblé. Mme T est mal – voyante, elle est la seule a prendre de «belles » photos ! De plus comme ils sont sourds, ils ont la possibilité et la faculté de développer leur capacité visuelle. Cependant j’ai constaté que certains résidents ont beaucoup de difficultés à utiliser cette faculté du fait de leurs troubles. C’est pourquoi dans ce contexte de «culture visuelle » et artistique, j’ai souhaité mettre en place un atelier photographie. Avant la mise en place de ce projet au foyer il y a eu : - Une discussion avec l’équipe éducative - Une réunion avec le chef de service pour expliquer mon projet - Une présentation du projet à l’équipe pluridisciplinaire. Objectifs et moyens Le premier objectif de cet atelier est de s’exercer simplement à la photographie en abordant quelques notions de bases, telles que : le cadrage, le sujet à photographier, la lumière, l’utilisation du flash ... Le but étant qu’ils s’approprient ces petites techniques au quotidien pour prendre leurs propres photos. Le second objectif est de mettre en valeur l’aspect artistique de l’image photographique. En effet, il me semble que l’expression artistique permet la reconnaissance de l’individu en tant qu’être unique. Les résidents seront acteurs dans leurs réalisations photographiques. A travers leurs images, ils nous inviteront à entrer dans leur « univers ». Pour mettre en place cet atelier et répondre au mieux aux besoins des résidents, je me suis servie de plusieurs moyens. Dans un premier temps j'ai observé les résidents et, j’ai discuté avec l’équipe afin de savoir s’il s’agissait bien d’un projet adapté à leurs besoins. Par la suite, j'ai élaboré ce projet et je l’ai remis au chef de service. Présentation du projet L’adhésion à ce projet est libre mais nécessite un investissement régulier. Les besoins de chacun étant différents, l’apprentissage photographique sera adapté à chaque résident. Les thèmes choisis évolueront selon chaque participant. Les résidents utiliseront l’appareil photo du foyer pour faciliter l’apprentissage du cadrage. Celui –ci est moderne, automatique avec un zoom réglable avec un petit bouton. Puis, pour ceux qui en ont un, ils utiliseront leur appareil photo dans le but d’être plus autonomes dans leurs prises de vues. Les travaux photographiques de ceux qui le souhaitent seront exposés au foyer. Ceci afin de valoriser leur travail et de créer des échanges avec les autres résidents sur la base de leurs réalisations. Ce projet fera l’objet d’un réajustement avec l’équipe éducative, en fonction de l’investissement et de la participation des résidents. Ainsi nous analyserons ensemble si les objectifs ont été atteints. De plus, j’ai associé l’équipe à ce projet afin que cet atelier continue après mon départ. Remarque : J’ai fait le choix de ne pas travailler le développement photo pour deux raisons : ? Privilégier l’aspect pratique et simple de cet atelier ? Respecter le rythme de vie de chaque résident. Effectivement j’effectuais peu de week-end durant ce stage, il m’était donc difficile mettre en place le développement photographique. Mise en place du projet Pour la mise en place de cet atelier j’ai d’abord informé les résidents. Pour se faire, j’ai réalisé des affiches expliquant l’atelier photo. J’ai fait ces affiches avec deux résidentes volontaires. Toutes les deux ayant un niveau de langue des signes différent. Etant donné la différence dans la communication de chaque résident, il est important de faire très attention à la compréhension de chacun. Dans un premier temps, nous avons choisi ensemble du vocabulaire en Langue des Signes dans le dictionnaire prévu à cet effet. Ensuite nous avons découpé une image d’appareil photo et collée un portrait de moi. L’affiche achevée et avant de l’accrocher, nous avons demandé l’avis de plusieurs résidents. J’ai alors remarqué la difficulté d’adapter une information simple pour qu’elle soit compréhensible à chacun. Ensuite nous l’avons accrochée dans le salon. J’ai répondu à chaque question posée. Je suis restée disponible toute la soirée afin de répondre à d’autres questions notamment pour ceux qui n’avaient pas vu l’affiche. A côté de cette affiche il y avait une feuille sur laquelle s’inscrivaient ceux désireux de participer. Cinq prénoms y ont été inscrits. Les deux résidentes « ont servi de passerelle » au passage d’informations auprès des autres résidents. Elles ont pu, avec leurs propres mots, expliquer le but de l’atelier. Mon objectif étant de créer une dynamique d’échange entre eux à propos de cet atelier. L’affiche a donc été un support à la mise en place de l’atelier. L’atelier a pu commencer. Après avoir regardé et commenté brièvement quelques unes de leurs photos, nous sommes partis, au fil des jours, nous promener dans les rues de Paris. Evolution de l’atelier Finalement cet atelier s’est déroulé avec deux participants Mr T et Mme S pour les raisons suivantes : Mme G voulait toujours venir faire des photos mais, au dernier moment elle avait toujours quelque chose à faire (son ménage, sa machine, ses courses, etc.). Mr X était persuadé que le but de l’atelier était d’acheter un appareil photo. Mr K s’était inscrit parce que son amie l’avait fait juste avant lui. Pour Mr T mes explications se sont concentrées sur le cadrage et la lumière. Mr T se tient toujours courbé. C’est pourquoi sur ses photos on aperçoit souvent des pieds. Il voulait photographier tout ce qu’il voyait. Il a pris essentiellement des photos d’objets familiers : une boîte aux lettres, un banc, une voiture. Mais il a aussi pris une photo magnifique de la petite ceinture. Je l’ai guidé souvent pour faire ses photos mais, il a choisi les thèmes. Mr T semblait apprécier le simple fait d’avoir l’appareil photo dans les mains, après chaque prise photo il signait : « Bien ! ». Mme S s’est montrée tout de suite motivée par ce projet. A chaque rayon de soleil, elle m’appelait : « On va prendre des photos ? ». Mes explications avec Mme S ont été plus pointues surtout en ce qui concerne les prises de vues. Elle a souhaité d’abord « s’entraîner » à cadrer avec l’appareil sans prendre de photos. Elle a eu rapidement une idée de ce qu’elle voulait photographier : des fleurs. En attendant la floraison elle a pris des photos « architecturales » de Paris (des fresques sur les murs, des statues, des bâtiments). Ensuite, elle a réalisé des photos de fleurs. Mme S a pris goût à la photographie et souhaite vivement continuer à faire des photos. Les résidents sont des ouvriers au C.A.T. Ils travaillent donc la semaine. Le soir, ils préfèrent se reposer, rester avec leurs amis, ou faire les courses. C’est pourquoi cet atelier s’est déroulé essentiellement les week-end. Or étant stagiaire, je n’ai fait que cinq week-end. En plus les résidents partent quelques fois dans leurs familles durant le week-end. Dans ces conditions, l’atelier n’a pas pu beaucoup se développer. J’ai eu quelques difficultés d’organisation pour cet atelier. Toutefois il y a eu « matière » à faire une petite exposition. Les photographes ont pu exposer leurs images au foyer et ils y ont apposés leurs signatures. Les autres résidents se sont précipités sur le panneau d’affichage. Les photographes ont exprimé leur satisfaction. Mme S : « Oui, là c’est marrant .. j’ai voulu prendre les fleurs. C’est joli ! Tu sais, c’est à côté de l’hôpital. ». Mr T montrant ses photos avec l’index : « Oui ! Moi ! Moi ! ».Tous les deux étaient ravis.

Catégorie: Rapport de stage Moniteur-éducateur
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Stage dans un CADA
avocat, les frais de traductions qui dépassent le forfait octroyé par le CADA etc.… Le CADA prend en charge les frais liés au logement (loyer, eau, électricité…) L’éloignement et le peu de ressources des résidents ne favorisent pas à mon avis l’accès aux loisirs. Certains résidants parlent peu ou pas le français ce qui est également un frein à l’ouverture vers l’extérieure. Je remarque aussi que certaines femmes ne sortent pratiquement pas. Après quelques jours au CADA, je constate très vite que les dames quittent leurs appartements pour accompagner leurs enfants à l’école, pour effectuer les différents travaux ménagers (nettoyage des parties communes, laverie..) mais rarement pour discuter entre elles. Par contre je constate que la salle de convivialité est souvent investie par les hommes. Certains se rassemblent en fin d’après midi ou en début de soirée, discutent entre eux ou regardent la télé. Face à ce constat je me suis rapprochée de l’équipe et de la chef de service afin de mettre en place une activité « pâtisserie/cuisine » qui permettra peut-être à ces femmes de sortir de leur isolement, de valoriser leurs connaissances, de créer des moments d’échanges entre elles et également avec les personnes qui encadrent l’activité, en l’occurrence S et moi.
Stage court en MECS

PRESENTATION DE L’ETABLISSEMENT LA MAISON D’ENFANTS Cette structure est une maison d’enfants à caractère social. Elle accueille 40 enfants, filles et garçons âgés de 3 à 14 ans. En général, les enfants sont placés sur une décision de justice confiant les enfants à la Direction Générale Adjointe de la Solidarité – Direction de l’Aide Sociale à l’Enfance ( D.G.A.S et Direction de l’A.S.E ) qui les confie à son tour à la maison d’enfants. Les enfants accueillis viennent d’un milieu familial carencé, déficient ou/et pathogène. Les difficultés des enfants sont diverses : troubles du comportement, troubles relationnels, troubles cognitifs … Cette maison d’enfants est dans une ancienne demeure bourgeoise construite au milieu du XIX siècle. Elle est entourée d’un grand terrain comprenant une grande allée, un terrain cimenté pour les sports collectifs, la maison du directeur, deux salles de classes, un parking, une grande terrasse etc. De plus étant situé en hauteur, l’établissement permet d’avoir une vue sur Paris et ses environs. La Maison comprend deux étages. Le premier et le deuxième étage sont les lieux de vie des groupes d’enfants. Il y a quatorze chambres.

Rapport de stage dans un IME
Lors de mon stage en institut médico éducatif de moniteur éducateur première année, j'ai eu l'occasion de me confronter à diverses situations qui m'ont interpellées. Cet I.M.E accueille des personnes de 14 à 20 ans présentant une déficience intellectuelle légère à moyenne; j’ai été affectée à une section pré professionnelle, et plus spécifiquement à un atelier créatif. Apres avoir décrit la situation, je l'analyserais à l'aide d'éclairages conceptuels et proposerais aussi des alternatives.
Note de stage
La mission de la Résidence Georges BOUQUEAU est d’aider sans discrimination toute personne confrontée à des difficultés d’insertion sociale en prenant en compte ses choix de vie, mais aussi en lui proposant un accueil chaleureux et convivial, un lieu d’écoute, d’hébergement et de restauration. Il est également important d’instaurer un cadre sécurisé et sécurisant, protecteur et rassurant. Il est mis en place un partage de temps commun avec d’autres personnes mai aussi une confrontation à des limites, à des règles, à la loi. Le personnel de la Résidence apporte un soutien socio éducatif, et psychologique permettant à la personne accueillie : - de se redynamiser, de se ressourcer, de se revaloriser, - de donner ou redonner un sens à sa vie

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