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Moniteur-éducateur

Le moniteur-éducateur a un rôle d'animation, de prévention et d'éducation auprès de personnes en difficulté : enfants, ados, adultes ou personnes âgées. Il est le bras droit de l'éducateur spécialisé, qui détient la responsabilité d'élaborer des projets.

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Voilà maintenant 3 ans que j’ai découvert le monde du travail social. Ma 1ere expérience en tant que remplaçant éducateur dans un ITEP m’a amené à me questionner sur le sujet de l’éducateur référent. En effet je m’étais retrouvé référent d’un jeune en remplacement du sien qui venait de partir en congé longue maladie. Je m’étais questionné à l’époque sur le bien-fondé de me nommer moi, qui n’avait qu’une très faible expérience professionnelle et aucune formation, comme éducateur référent d’un jeune. Qu’est-ce qu’un éducateur référent ? A quoi sert-il ? Que doit-il faire ? Quelles sont ses obligations ? Questionnement que j’avais transmis à l’équipe, qui m’avait rassuré sans toutefois m’apporter d’éléments pouvant m’expliciter le rôle d’un éducateur référent. En 2005, ayant intégré la formation de moniteur éducateur, je me suis très vite aperçu que ces interrogations au sujet du référent me tourmentaient à nouveau. Effectivement à travers les stages et la formation je constatais que ce terme « éducateur référent » se retrouvait très souvent dans les discours des professionnels de terrain, des formateurs mais aussi dans celui des stagiaires de la formation. Mais je notais aussi que si tous en parlaient et utilisaient ce terme de référent chacun y mettait un sens différent, des obligations et des objectifs différents.
Le film « A Beautiful Mind », traduit en français : « Un Homme d'Exception », réalisé par Ron Howard est en partie basé sur la vraie vie de John Forbes Nash Jr. L’acteur Russell Crowe joue le rôle de ce brillant mathématicien, ancien élève de la très prestigieuse école de Princeton, inventeur de la "théorie des jeux" qui remet en cause les fondements économiques dictés par Adam Smith. Engagé en pleine guerre froide pour déchiffrer d'éventuels messages codés russes dans la presse. Il vivra sa mission trop intensément. Il est interné au bout de quelques années, atteint de schizophrénie paranoïde. En 1994 pourtant, il est le lauréat du Prix Nobel en sciences économiques.
J’accompagne au quotidien des personnes adultes handicapées mentales, qui, pour certaines, ne sont pas en capacité de verbaliser. Ces trois notions sont liées, et nécessitent écoute et observation, afin d’accompagner la personne à la réalisation de son projet individuel. Besoin : Il correspond à une situation de manque, ou de réelle nécessité, physique, psychologique, verbalisé ou non par une demande. Le besoin crée une sensation qui porte à certains actes qui sont, ou paraissent, nécessaires. Exemple : Un résidant, en demande de contact téléphonique avec sa famille, exprime le besoin de maintenir le lien familial, nécessaire à son équilibre psychologique.
A ce jour, l’accompagnement à la vie affective, intime et relationnelle des personnes en situation de handicap demeure problématique. A. Giami, psychosociologue, met en évidence que’ « en France, les personnes handicapées n’ont pas de sexualité ; l’institution étouffe la sexualité. ¬[…]. La maladie est incompatible avec la sexualité : le corollaire de ce tabou c’est la perversion […]. Les handicapés n’auraient ils pas le droit de s’envoyer en l’air comme tout le monde ? ». Cependant, elle ne se limite pas à la génitalité mais prend également en compte les besoins affectifs et relationnels de la personne. Au sein des institutions, cet accompagnement représente un important débat et c’est pourquoi en tant que professionnelles, nous avons choisi d’orienter notre réflexion sur ce sujet.
L'insertion par l'activité économique, « outil de cohésion sociale et de développement économique » dans les textes. Mais qu'en est il dans réalité? Dans un contexte économique qui fabrique de plus en plus de chômeurs, de précaires et d'exclus professionnellement? Socialement et culturellement, quelles réponses apporter? Comment traiter de la question du phénomène de la pauvreté dans notre société aujourd'hui? Presque quarante ans de politique d'insertion et ou en est on? Septembre 1910 : 1ère conférence internationale de lutte contre le chômage à la Sorbonne; réunissant vingt sept nations, dix huit Etats, deux cents Institutions et collectivités. Pour en arriver ou aujourd'hui presque un siècle plus tard?
Mon stage se déroule sur le groupe des « petits » (filles et garçons de 6 à 13 ans) et durant la partie d’observation du public auquel j’étais confronté, j’ai pu m’apercevoir que certains présentaient des carences affectives et souffraient d’angoisses d’abandon (surtout le soir), notion définie par Bekkouche (psychologue) et qui éclaire bien les comportements observés : « L’abandonnisme comme étant un ensemble d’attitudes que l’on trouve chez les enfants séparés ou abandonnés et qui se caractérise par une recherche d’amour ou d’une relation attentive, une composante agressive et masochiste, réactionnelles aux privations primaires d’amour… ».
La pensée magique est, selon Piaget, une phase normale du développement de la pensée de l'enfant. Dans son livre « 6 études de psychologie », pages 36 à 41, Jean Piaget caractérise la pensée de l'enfant par trois aspects majeurs : l'égocentrisme, l'animisme, et l'artificialisme. Nous verrons comment, de façon un peu intuitive, j'ai utilisé le concept de la pensée magique pour débloquer une situation tendue.
La famille est le premier lieu d’influence pour l’éveil à la lecture et le développement du goût du livre : il est dès lors essentiel que les activités de pré lecture et de lecture soient ancrées dès le plus jeune âge dans la démarche d’apprentissage de l’enfant.
J’ai rencontré A. une petite fille de trois ans au sein de la maison, alors qu’elle est accompagnée de ses parents et son grand frère de sept ans, R. A l’âge de six mois, les médecins ont découvert un cancer du cerveau chez R. Apres plusieurs paliers de soins à l’institut Gustave Roussy, premier centre européen de lutte contre le cancer, R. est hospitalisé régulièrement depuis maintenant six ans et demi. Mais après des années de chimiothérapie, le cancer de l’enfant s’est généralisé et n’a plus de chances de guérir.
En dernière année de formation Monitrice éducatrice en voie directe, j’ai passé deux années assez déstabilisantes. La formation m’a permis de bousculer mes opinions, de les dénouer pour les renouer plus tard de manière différente. Lorsqu’on entre en formation on parle de nos motivations par rapport à une envie de prendre du recul mais en réalité on ignore que cette prise de recul est tant prenante. N’ayant pas eu d’expériences professionnelles dans le secteur du social avant mon entrée en formation, j’ai eu l’occasion d’effectuer deux stages très différents, très riches qui ont été complémentaires dans ma pratique professionnelle.
J’ai effectué mon stage de monitrice-éducatrice dans un institut médico éducatif pour adolescents autistes et troubles apparentés âgés de 14 à 20 ans. J’ai pu participer activement aux ateliers proposés et prendre en charge ces jeunes lors des moments quotidien (lever, déjeuner, habillement). Durant ce stage, j’ai approfondi mes connaissances et pratiques éducatives dans le milieu handicap, notamment avec les jeunes autistes. Le développement, le comportement ainsi que le langage et la communication de ces jeunes sont alternés ou différents. J’ai remarqué une évolution assez lente avec un niveau d’autonomie parfois faible, ces jeunes nécessitent une stimulation et un accompagnement souvent constant.
Le quotidien à travers les actions de tous les jours, offre au moniteur-éducateur, un support à la relation. L’accompagnement, construit sur le quotidien est élaboré autour de règle de vie, permettant à chacun d’avoir sa place au sein du groupe et d’évoluer ensemble dans un cadre défini et respectueux de tous. Ces moments de la journée définis chronologiquement (levé, toilette, repas, activités, soirée, couché), permettent aux enfants de se repérer dans le temps, et de développer chacun à leur rythme, leur autonomie. Mais cela permet de les individualiser, et de les sécuriser.
Dans le cadre du programme d'utilisation des chiens à des fins thérapeutiques, un bénévole et son chien pourraient visiter chaque semaine l’hôpital ou des résidences pour personnes âgées. Pour faciliter les choses, des partenariats ont été envisagés avec la SPA, pour visiter les patients qui n'ont pas le droit de garder un animal de compagnie. Les commentaires réguliers des membres du personnel médical, infirmier, de thérapie et de loisirs de ces institutions ainsi que le personnel ou bénévoles de la SPA pourraient contribuer à accroître l'intérêt pour ce programme.
« Il n’existe pas de respect de la personne sans respect de la vie privée, de la part la plus intime d’elle même. Mais respecter la vie privée des personnes ayant une déficience intellectuelle c’est respecter en elle une part irréductible de liberté, d’autonomie ». Sous le poids de la déficience intellectuelle demeure, intacte, une pleine puissance de désirer. Ce désir, aussi bien affectif que sexuel, fondamental chez tout être humain, n’est devenu objet de connaissance et d’étude qu’à partir du milieu des années 50. Je suis en formation de moniteur éducateur. Dans le cadre du domaine de compétence 3, travail en équipe pluridisciplinaire, il nous ait demandé de réaliser un dossier sur un thème choisi. Deux de mes collègues et moi avons décidé d’aborder le thème de la sexualité des personnes déficientes intellectuelles.
Il n'y a pas eu de réunions de synthèse ni de projet pour Léo (elles ne sont pas encore programmées). Il existe un projet pour Léo mais il n'a pas encore été institutionnalisé. Afin de réaliser ce projet, j'ai fait preuve d'observation, d'analyse, de réflexion, j'ai également interrogé chaque professionnel afin d'obtenir des bilans concernant l'enfant et d'en dégager des objectifs communs. L'équipe remarque de plus en plus de motivation de Léo pour toutes les activités proposées et beaucoup de dynamisme. Il montre toujours des limites concernant la verbalisation en général et est en difficulté quant à la réalisation de phrases.
Ceux qui travaillent de près ou de loin avec des personnes « différentes » de toutes les autres, sont toujours confrontés à la question du regard. Les représentations en tout genre autour de ce qui attire l’attention sur ce qui est différent, étrange. Quelquefois le monde entier est recouvert d’incompréhension dans lequel, les uns sont contents de ne pas être à la place des autres. Ces derniers sont d’ailleurs très rapidement « étiquetés » : on les nomme les inadaptés, les défavorisés et de plus en plus on parle d’handicapés... Le mot handicapé donne un statut non évolutif qui fige, permettant ainsi de mieux s’en distinguer et peut-être s’en protéger, de se révolter contre la non acceptation des personnes pas comme les autres qui ne demandent d’ailleurs qu’une chose : être considérées comme des êtres humains à part entière...
Projet de formation. Quel drôle de concept ! Après avoir vérifié la définition de ces deux mots, il m’apparaît que de par le mot « projet » je me lance dans une aventure «temporaire » dans le but de créer quelque chose d’unique à travers un processus d’apprentissage qui permettra d’acquérir le savoir et les savoir-faire nécessaires à l’exercice de la fonction de moniteur éducateur. Mais je m’interroge sur la notion d’aventure temporaire. Ce processus peut-il produire des changements durables, voir permanents ?puis d’autres questionnements apparaissent : Qu’est ce qui m’a poussé à choisir cette formation ? Est-ce que je peux dire que mon fil rouge c’est l’adolescence et ses tourments ? Pourquoi ai-je l ‘ impression que mon parcours est plein de détours ? Est-ce que tout cela va me servir ? Qu’est-ce que je vais faire de mes valises ? Vais-je pouvoir me réaliser ? Ce projet-là n’est-il pas un engagement humain qui ne peut se terminer à une date précise ? Pourquoi je me pose autant de questions ?

Domaine de compétences 4 du DE ME : Implication dans les dynamiques institutionnelles   Compétences attendues : Etablir une relation professionnelle avec les partenaires Situer son action dans le cadre des missions de l’institution et de son projet Veille professionnelle : s’informer et se former pour faire évoluer ses pratiques

(...)

Un des rôles majeurs dans ma fonction d’AVS au sein d’un collège, est de favoriser le développement de l’autonomie des jeunes. En effet, contrairement aux autres acteurs, je suis présente sur tous les temps de vie au collège. J’ai une fonction importante dans l’aide à la structuration du temps et de l’espace.

Pour cela, je m’occupe de leur emploi du temps et leur apprend à le gérer et à se repérer. Je crée des emplois du temps individualisés pour chaque élève que je leur remets. Je leur explique et vérifie qu’ils le comprennent bien et chaque jour, je vérifie que les élèves intégrés le lendemain s’en souviennent.

Cette analyse de situation socio-éducative a eu lieu dans le collège * situé à *. Le stage se déroule donc à l'intérieur de l'éducation nationale. C'est un établissement qui contient quasiment tous les facteurs pour faire parti du réseau éducatif prioritaire (REP) :

  • Le taux de catégorie socio-professionnelles défavorisées
  • Le taux d'élèves boursiers (40% sont boursiers)
  • Le taux d'élèves résidant dans une zone urbaine sensible

On retrouve dans ce type d'établissement des familles avec un faible revenu et des élèves qui sont davantage touchés par l'échec scolaire.

            Ce collège a environ 470 élèves de scolarisés dont 4 classes de SEGPA allant de la 6ème à la 3ème et enfin d'une classe ULIS. La SEGPA est une section d'enseignement général et professionnel adapté. Elle accueille des élèves présentant des difficultés scolaires graves et persistantes auxquelles n'ont pu remédier en amont les actions de prévention, d'aide et de soutien. On retrouve des classes en nombre restreint ne dépassant pas les 15 élèves afin de poser un cadre plus propice au travail et de faciliter le suivi de l'apprentissage. Ici, la plupart des élèves sont issus d'un milieu extérieur anxiogène, qu'il soit urbain ou familial. On note une population de voyageurs, de gitans, de maghrébins, de russes et de tchétchènes. Ces facteurs rendent le travail au sein de l'établissement particulièrement difficiles car les tensions entre les élèves sont fortes et le taux d'absentéisme est élevé.

J’ai grandi dans un quartier où le lien social prédominait. La mixité sociale, l’intégration (terme usité dans les années 80) faisaient parties de mon quotidien. J’ai passé mon BAFA (brevet d’aptitude à la fonction d’animateur) et mon BAFD ( brevet d’aptitude à la fonction de directeur) pour travailler auprès d’enfants car je souhaitais transmettre et créer à mon tour des activités permettant le lien social dans les quartiers.

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