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Assistant de service social

L'assistante de service social, qui est parfois spécialisé (drogue, alcoolisme, santé scolaire, enfance en danger…), apporte aide et soutien à des personnes, familles ou groupes en difficulté, en les aidant à s'insérer socialement ou professionnellement.

A la rue, quand travailler ne suffit plus : Véronique Vasseur

A la rue, quand travailler ne suffit plus : Véronique Vasseur

Résumé des idées principales L'ouvrage est un document qui recueille une succession de témoignages de personnes sans domicile fixe, ou qui ne disposent pas d'un logement décent. Certains bénévoles font également part de leurs actions en faveur des plus démunis. Bien que les témoignages soient multiples, ils relatent bien souvent le même type d'histoire, de parcours : une séparation comme élément déclencheur dans de nombreuses difficultés. La personne est dans une telle détresse qu'elle ne parvient pas à garder son travail, ne peut plus payer son logement.

Cela s'accompagne souvent de problèmes de surendettement et d'alcoolisme qui entraînent une perte d'estime de soi et de liens sociaux. Face à cette réalité, certains, accablés, finissent par renoncer alors que d'autres parviennent à rester optimistes. Les causes principales aux problèmes de logement Nous avons pu constater plusieurs causes principales aux difficultés d'accès au logement. Aujourd'hui le travail est souvent précaire, tandis que l’accessibilité au logement nécessite une grande stabilité.

L'emploi en CDD, intérimaire et à temps partiel ne permet pas de remplir les conditions de ressources suffisantes. De plus, l'éclatement de la cellule familiale vient accentuer le problème. D'autre part, le manque de construction de logements sociaux est un facteur à prendre en considération. A cette situation s'ajoutent des logements existants mais qui restent vacants. En 2005, 120000 logements vides à Paris contre 130000 demandes de logements sociaux. Environ 30% des personnes hébergées en CHRS (Centre d'Hébergement et de Réinsertion Sociale) ont un salaire et seraient donc en mesure de payer un loyer et d'accéder à un logement social.

Catégorie: Fiche de lecture Assistant de service social
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Documents associés

Le lien d'accompagnement, Fustier Paul

Chap. 1 / Lien social et lien d’accompagnement On distingue, selon Alain Caillé , deux types de socialité : - La socialité primaire : échange par le don, au titre d’individus « peu marqués par leurs appartenances instituées » (p.11). - La socialité secondaire : échange marchand, commercial, lien salarial qui « met en présence des professionnels » (p.10). « On voit donc que le modèle proposé distingue un échange par le don qui régit les rapports humains à l’intérieur de la communauté, et un échange de nature commerciale qui régit les rapports des membres de la communauté avec les étrangers.

Ainsi fonctionne une économie duale. » (p.20) L’image du salarié est disqualifiée car son travail est reflété par l’échange marchand (salaire) alors que celui du bénévole par exemple s’attache au don (don absolu, dévouement total, don de soi, générosité, vocation, acte gratuit). « La figure du bénévole […] évoque pureté et évangélisme » (p.13). « Une démarche bénévole est associée à sincérité et authenticité » (p.15). « L’univers du don s’exprime dans un langage religieux et fait appel à des valeurs chrétiennes comme la générosité et la gratuité. » (p.27)

Migrations, Interculturalité et Démocratie de J.M. BREUVART et F. DANVERS

Dans l’introduction de l’ouvrage, M. Blanc et J.M. Breuvart ont choisit de définir le concept d’interculturalité, en partant de sa naissance, puis en s’interrogeant sur ce qu’il représente aujourd’hui. Tout commence réellement au dix-huitième siècle. L’esprit des Lumières a provoqué de grands changements avec, entre autre, la création de la république française laïque, et prônant l’égalité et la fraternité. Cette philosophie insiste sur la reconnaissance des droits de l’homme, et de sa liberté de penser et d’agir, tout en respectant l’autre.

Il s’agit d’une véritable révolution qui constitue également un prélude à l’interculturalité, en considérant que la pluralité des nations devrait aboutir à la recherche individuel d’un idéal d’humanité, qui s’étendrait aux autres nations, pour former une confédération d’Etats animés par le même idéal. Cette idée est motivée par la croyance que l’esprit d’une nation réside en l’habitude du bien et du vrai. Or, tout d’abord, l’idéal de la raison est difficile à définir, puisque le monde est instable.

Conduire le développement social : Philip Mondolfo

Philip Mondolfo avait fait l’hypothèse de deux évolutions de l’action sociale : une, qui se recentrerait sur les services traditionnels et une autre, qui inciterait les professionnels à de nouvelles pratiques et notamment le développement social. Aujourd’hui, il affirme que la deuxième hypothèse : le développement social, devient une nécessité. Nous n’avons plus le choix si nous voulons survivre à la crise du travail social, et à sa dévalorisation. Il faut non seulement intégrer le développement social dans les pratiques, mais également en prendre la tête : la conduire.

Assistance sociale et contrepartie : Aurélien Purière

Cet ouvrage d’Aurélien Purière montre que le dilemme des pauvres valides a toujours été une préoccupation de nos sociétés occidentales depuis le Moyen Age. L’idée d’exiger une contrepartie de la part des bénéficiaires (à qui l’état vient en aide) lorsqu’ils sont privés de revenus, est une réalité ancienne qui avait portant disparue à l’arrivée du système assurantiel. L’auteur soutient que le mouvement néo libéral des années 80 réactive la contrepartie, en considérant l’assistance comme un enfermement, une dépendance.

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