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Sous les pressions de toutes sortes, des enfants continueront à enjamber les frontières. Cette année encore, ils seront plusieurs centaines à franchir les douanes françaises. Ils seront plusieurs milliers dans le monde à en rêver, pour peut- être un jour y parvenir. Ni les convulsions balkaniques, ni les atermoiements de l’Afrique, pour ne citer qu’eux, n’altéreront ce mouvement, bien au contraire ! en tout cas, ce flot aussi discret soit- il n’est pas prêt de cesser.

Quand bien même les situations économiques s’amélioreraient, il s’agit là d’un mouvement incessant des hommes, à aller voir si ailleurs le monde n’est pas meilleur.

- l’Accueil / Orientation ( A/O ) pour les personnes âgées de 12 à 15 ans, où ils s’adaptent à la structure et où l’enseignement scolaire ( lire, écrire, compter) reste une base principale de l’apprentissage. Le secteur A/O est composé de six groupes d'environ 10 enfants chacun. Il est dirigé par un chef de service, auquel viennent s’ajouter 6 éducateurs spécialisés et 1 AMP .

Suite a une réflexion génère lors du déroulement de mon stage au Foyer la Bigorre, réflexion liée à une réaction d’un jeune qui ne communique avec moi que dans l’agressivité. J’ai donc effectué des recherches, sur le thème de la communication. Celles-ci mon permis un cheminement, qui m’a amené au développement de l’enfant entraînent un éclaircissement et une hypothèse. Ce jeune communique ainsi avec le sexe féminin car « L’image de la femme est dénigrée à ses yeux ».

L’I.M.E «La P..» est un institut médico-éducatif accueillant des enfants malentendants avec troubles associés. Le groupe que j’ai intégré «Vercors filles» est composé de 14 jeunes filles âgées de 9 à 21 ans présentant des pathologies différentes. Je me suis rendu compte, que les journées de ces jeunes étaient entrecoupées de différents temps qu’offrent l’institution. Le premier que j’ai remarqué sont les espaces de travail imposés par l’adulte. Cela permet de rythmer la journée par différents moments d’apprentissages. Les jeunes ont un emploi du temps spécifique suivant leurs projets éducatifs, allant de la scolarisation avec un enseignant spécialisé à des ateliers encadrés par des éducateurs techniques (blanchisserie, pré-C.A.T, cuisine…)

J’ai donc effectué mon stage long à responsabilité éducative dans un hôpital de rééducation de la région parisienne. J’étais plus particulièrement dans le service de rééducation traumatologique et orthopédique infantile qui a une capacité d’accueil de 30 enfants en internat et de 15 enfants en hôpital de jour. Les enfants qui y sont hospitalisés ont entre 0 et 17 ans et nécessitent une rééducation après un traumatisme ou une chirurgie orthopédique. Ce service est également le lieu de suivi d’enfants atteints de malformation congénitale des membres, d’une pathologie osseuse congénitale ou acquise mais encore d’affections neuro-orthopédiques. La durée des hospitalisations va en moyenne de 3 mois à 1 an, parfois beaucoup plus.

Les enfants sont pris en charge par l’équipe soignante (médecins, infirmiers, auxiliaires de puériculture, aides soignants), par l’équipe de rééducation (kinésithérapeutes, ergothérapeutes, psychomotriciens, orthophonistes), par l’équipe éducative (deux éducateurs spécialisés, une éducatrice de jeunes enfants, une monitrice éducatrice et un animateur), et enfin par les psychologues, l’assistante sociale, et le personnel de service. La journée, les enfants sont scolarisés dans l’école qui se trouve au sein du service, exceptés ceux qui sont trop jeunes ou qui sont porteurs d’un handicap mental important ne permettant pas leur insertion dans une classe (ceux-ci restent donc dans le jardin d’enfants). Le reste du temps, les enfants peuvent aller au jardin d’enfants (la salle des « petits ») ou dans la salle d’ordinateurs (la salle des « grands »), en dehors des soins et des séances de rééducation.

Rompant avec le système juridique prévalant sous l’ancien régime, qui ne faisait aucune différence entre les adultes et les enfants concernant la responsabilité pénale, le Code Pénal de 1810 fixa la majorité pénale à 16 ans. Le juge chargé d’une affaire mettant en cause un mineur de moins de 16 ans se fondait alors sur le critère de discernement. S’il était établi que le mineur avait agi sans discernement, le juge prononçait un acquittement, mais le mineur devait être éloigné de la société et faisait l’objet d’un placement en maison de correction où il bénéficiait de mesures éducatives, pour une durée, qui ne pouvait aller au-delà de son vingtième anniversaire. En revanche, si le juge estimait que le mineur avait agi en pleine connaissance de cause, il bénéficiait d’une atténuation de peine, mais devait effectuer celle-ci dans les conditions de droit commun. Ce système fut critiqué car il favorisait la promiscuité et ne prenait pas suffisamment en compte les spécificités de la délinquance juvénile par rapport à la criminalité en général. Pour remédier à cette insuffisance, la loi du 5 avril 1850 instaura alors les colonies pénitentiaires de jeunes détenus, accueillant tous les mineurs délinquants quel qu’ait été leur niveau de discernement. Une loi du 12 avril 1906 porta la majorité pénale à 18 ans.

Janusz Korczak, de son vrai nom, Henryk Goldszmit, est né à Varsovie en 1879. De famille juive libérale appartenant à ce qu’on appelait alors la grande bourgeoisie, il eut une enfance privilégiée. Cependant, déjà à cette époque, il se pose la question « que faire pour qu’il n’y ait plus d’enfants sales, déguenillés, affamés avec lesquels on n’a pas le droit de jouer dans la cour ? » Son père, avocat aisé, meurt quand le jeune Henryk a 17 ans, après un long internement dans un hôpital psychiatrique. La famille s’appauvrit brusquement et Korszak, qui projette déjà les réformes pédagogiques et les études sur les enfants, donne des leçons particulières pour poursuivre ses études et pour aider sa famille. A 19 ans, il entre en faculté de médecine.

Etudiant, il travaille dans les bibliothèques gratuites pour enfants et adolescents et lie des amitiés dans les rues les plus pauvres de Varsovie. Des 1900, il aide à organiser les premières colonies de vacances du prolétariat, idée révolutionnaire pour l’époque. Un demi- siècle avant l’apparition des équipes médico-pédagogiques, il entre prône la collaboration entre médecins et éducateurs, seuls aptes à comprendre les multiples facettes de l’enfant.

Le docteur Lemay est né en 1931, il a commencé sa carrière en Bretagne comme éducateur spécialisé, puis comme directeur des études à l’école d’éducateurs spécialisés de Rennes. À la fin des années cinquante, il s’est fait connaître par ses publications consacrées à la jeune profession de l’éducation spécialisée. Ayant réalisé pendant cette période ses études de médecine, il est devenu médecin chef du CMPP de Rennes.

J’effectue actuellement l’unique stage (13 semaines) de ma formation d’éducateur spécialisé dans une maison d’enfants à caractère social (MECS). Mon travail écrit va porter sur le rôle de l’éducateur dans cette institution. Je vais plus particulièrement m’intéresser au rôle de l’éducateur pendant les temps de travail scolaire dans les murs de l’institution (l’étude) et la notion de référence (qui m’est étrangère du fait que sur mon lieu de travail, cette notion ne recouvre pas l’usage en vigueur à la MECS).

Chacun s’accorde à dire que le jeu est sûrement l’activité la plus spontanée de l’enfant. Ainsi, lors de mes deux premiers stages, j’ai eu l’occasion d’observer à maintes reprises les jeux de très jeunes enfants. J’ai pu y affiner ma pratique du jeu et mes relations avec les jeunes enfants n’en ont été que meilleures. Ces deux contextes différents que sont la crèche et la halte-garderie m’ont permis d’observer les nombreuses facettes des jeux des enfants, notamment au sein d’une vie en collectivité. Par ailleurs, ces observations m’ont avant tout permis de découvrir la richesse de leurs jeux, la multitude de moyens qu’ils déploient afin de créer leur propre univers. C’est pourquoi, j’ai souhaité orienter mon parcours de formation vers une structure telle qu’une ludothèque.

Ce lieu de vie où le jeu est le maître-mot m’a paru être l’endroit idéal pour voir ce qui est en jeu lorsque l’enfant joue. Une telle structure me permettrait alors d’observer une multitude de situations de jeux, et me donnerait également l’occasion d’observer les jeux d’enfants plus âgés qu’auparavant. De plus, la diversité des publics accueillis m’offrirait l’opportunité d’apprendre à connaître les différents usagers et différentes structures ayant inclus la ludothèque dans leur mode de fonctionnement. En effet, la ludothèque est pour moi synonyme d’une structure qui contribue à créer une dynamique de quartier. D’autre part, j’y vois également un lieu de rencontre et par là un lieu qui se veut créateur de liens. Enfin, ce choix m’offrirait la possibilité d’observer le fonctionnement d’une structure peu commune et de rencontrer une équipe pluridisciplinaire différente de ce que j’avais connu auparavant.

Dans le cadre de ma formation de monitrice–educatrice, il m’est demandé un travail sur le vieillissement ou sur l’adolescence. J’ai souhaité orienter mes recherches sur l’adolescence car j’interviens sur le groupe de jeunes préadolescents et adolescents de l’I.M.E. J’effectue mon stage de deuxième année au sein d’un IME accueillant des jeunes âgés entre 6 et 15 ans présentant des perturbations des relations et des acquis pouvant être associés à un retard de développement cognitif comme à des difficultés psychologiques ou sociales. Le projet de l’IME repose sur «Le dépassement du blocage de l’enfant, grâce à une pédagogie, une méthode adaptées une écoute et ce afin de favoriser son intégration à l’école communale ou en SEGPA » (Section d’Enseignement Professionnel Adapté) Le travail éducatif sur l’internat et l’externat est basé sur la relation et différentes actions visant à accéder à la plus grande autonomie possible. Mais aussi afin que le jeune prenne conscience de ses problèmes, ses potentialités, ses aptitudes pour devenir autonome, tant sur le plan des actes de la vie quotidienne qu’au niveau affectif.

Pour cette étude de cas, mon choix s’est porté sur une jeune fille de 13 ans du prénom de « N ». Dés mon arrivée à l’institution, j’ai souhaité tenter, une compréhension théorique des attitudes de N qui me semblaient provoquantes, et agressive vis à vis des enfants et des adultes. Afin d’expliciter les raisons de mon choix et mon questionnement, je vais vous présenter différentes situations dans lesquelles N a eu des attitudes qui m’ont questionné sur les causes de ces symptômes, et la réponse éducative à donner. Un après-midi où j’allais retrouver l’institutrice avec le groupe pour qu’il reprenne la classe après le repas, N «se baladait » dans le parc et ne souhaitait pas rejoindre le groupe. Je remarquais qu’elle ne pouvait pas me regarder aussitôt que ses yeux croisaient les miens ses yeux se révulsaient comme si elle regardait en elle ! ! J’intervenais donc pour que N suive le groupe, mais, elle persistait dans son refus en ajoutant à cela de nombreuses insultes accompagnées de mouvements violents envers la végétation environnante.(coups de pied ,coups de poings,)

C'est au cours de ses premières années qu'un sujet va construire ses repères à travers ses processus d'attachement et de séparation, et tout au long de sa vie, il sera confronté dans ses expériences quotidiennes à vivre et à revivre de l'attachement et de la séparation. Attachement et séparation qui se modèleront ou se remodèleront en lien avec chaque événement de la réalité extérieure (hospitalisation, déménagement, scolarisation, divorce...), mais aussi avec les bases fondatrices des premières expériences de l'enfance. Le cadre de ma réflexion se situe dans le processus d’institutionnalisation de l’enfant. L’accueil de l’enfant de moins de 2 ans en collectivité remonte à 1846 (date de la première publication du Bulletin de la société des crèches).

Cette instance a été créée dans le but d’ « aider les mères ouvrières à nourrir et à élever elles-mêmes leurs enfants »1. La crèche devient un lieu privilégié d’observation du développement physique et psychologique du tout-petit en bonne santé. Firmin M..., magistrat et adjoint au maire du 1° arrondissement de Paris, avait détecté une lacune considérable lors de l’étude du fonctionnement des asiles : « Que devient l’enfant de moins de 2 ans que l’asile n’accueille pas ? »2 Dans l’esprit du fondateur, la crèche serait la réponse. Il fallait investir ce lieu d’un projet social et éducatif conforme à la vision bourgeoise et catholique de la vie familiale (l’état institue les crèches par décret du 26 février 1862).

C’est en maison d’enfants que s’est forgé mon désir de devenir éducatrice de jeunes enfants. En effet, je m’étais informée sur le public accueilli dans ce genre de structure, sur ses besoins, sur le travail des éducateurs… auprès de professionnels et de stagiaires avant et pendant ma formation. Peu à peu grâce à ces nombreux échanges j’ai pu me faire une idée assez juste des maisons d’enfants et j’ai donc souhaité faire ma propre expérience.

Mon projet de formation s’est alors construit autour de ce désir d’effectuer mon stage à responsabilité éducative dans la structure qui me donnait envie d’évoluer en tant qu’éducatrice et d’y faire des projets. Les autres stages effectués au cours de ma formation et mes expériences passées m’ont donné la possibilité d’étudier des comportements d’enfants sains, en crèche familiale et en halte-garderie. Leurs observations répétées m’ont permis d’analyser le besoin de stabilité et de sentiment de sécurité des enfants pour évoluer et se développer sereinement et solidement dans la vie. Cette stabilité et cette sécurité est apportée par un certains nombres de choses : les repères.

Pendant mon stage, je me suis occupée du groupe du jardin d’enfants qui accueille quatre enfants âgés entre 3 et 4 ans et demi. Une Educatrice de Jeunes Enfants (E.J.E.) y travaille en collaboration avec une Aide Médico Psychologique (A.M.P.). Le programme suivi est celui de la petite section de maternelle. Par ailleurs, une grande place est laissée au jeu libre. Ces enfants ont besoin de l’adulte pour la plupart des gestes de la vie quotidienne et sont confrontés à un grand nombre de situations frustrantes du fait de leur handicap. Pouvoir faire des choses soi même, c’est se valoriser en tant qu’être humain, car l’aide d’autrui n’est plus indispensable, on a un sentiment de fierté. Ces enfants vont grandir, devenir des adultes.

Dans notre société, les adultes n’ont besoin d’aucune aide, ils font tout eux-mêmes. J’ai remarqué que l’on a tendance à faire beaucoup de choses à la place de l’enfant handicapé moteur parce que l’on est persuadé qu’il n’y arrivera pas ou parce que cela ira plus vite de le faire à sa place. Pourtant, si l’on persévère dans cette direction, l’enfant pourra prendre l’habitude d’être assisté pour tous les actes de sa vie et perdra tout goût de l’effort. Parallèlement, pouvoir faire des choix, c’est se positionner en tant que sujet, c’est s’affirmer, faire preuve d’esprit critique. Suite à ces constats, deux termes me sont venus à l’esprit : autonomie et indépendance. Nous utilisons souvent indifféremment les deux termes pour signifier la même chose. Pourtant ils ne sont certainement pas des synonymes.

J’ai effectué mon stage à responsabilité éducative au sein d’un Institut de Jeunes Sourds (IJS) à S-E. Le stage s’inscrivait dans mon projet de formation, à savoir, la perspective de travailler auprès de jeunes sourds. En effet, mes expériences antérieures m’ont amenée à travailler auprès de ce public. J’ai d’ailleurs appris la Langue des Signes Française (LSF) afin de me doter d’un outil qui me paraissait essentiel pour un éducateur, communiquer avec les jeunes. Lors de ce stage, j’ai pu constater qu’il était parfois difficile d’entrer en communication avec certains jeunes malgré la maîtrise de la LSF. A ce propos, j’ai été confrontée à certaines situations qui m’ont mise en difficulté, notamment avec deux adolescentes.

Dès mon arrivée en stage, j’ai rencontré une situation difficile avec une jeune fille âgée de 16 ans, Claire. Lorsque je lui demandais d’aller dans sa chambre, pour travailler, elle se sentait agressée. Elle se mettait à crier, disait qu’elle en avait marre de l’IJS. Puis elle rentrait dans sa chambre en claquant violemment la porte. Je pouvais l’entendre taper contre les murs, tellement elle était énervée. Chaque fois que je lui demandais de faire quelque chose, cela finissait par un conflit. Quant à Mathilde, la communication était presque inexistante. Je rencontrais effectivement des difficultés tenant plus de la relation. Lorsque je tentais d’entamer une discussion avec elle, soit elle fuyait, soit elle détournait le regard, le moyen de couper la communication. J’avais l ‘impression de ne pas exister à ses yeux. Je n’arrivais pas à parler avec elle. Cette situation était très difficile : je me sentais maladroite dans ma façon d’agir. En observant les éducateurs et les jeunes, je me suis aperçue que l’humour tenait une place importante dans leurs relations.

Cependant, je remarquais une distinction entre l’utilisation de l’humour par les éducateurs entendants et les éducateurs sourds. En effet, Les éducateurs entendants utilisaient un humour auquel les jeunes étaient plus ou moins réceptifs selon la forme d’humour employé. Les éducateurs sourds, en revanche, faisaient usage d’une autre forme d’humour auquelle les jeunes sourds étaient plus perméables. D’ailleurs, les jeunes utilisaient la même forme d’humour entre eux. Ce n’est pas le même humour. On distingue donc deux humours, l’humour sourd et l’humour entendant.

INTRODUCTION J’ai exercé mon stage à responsabilité dans un service d’Assistance Educative en Milieu Ouvert (A.E.M.O.) judiciaire. Cette expérience m’a permis de renforcer mon intérêt pour les relations défaillantes voire parfois pathologiques entre les parents et leur enfant. Dans ce contexte, j’ai tenté de déterminer le mode d’intervention de l’éducateur pour amener cette relation à évoluer dans l’intérêt de l’enfant, sachant que ce professionnel se retrouve dans sa mission, partagé entre le soutien à la parentalité et la protection de l’enfance.

Le lien familial, et notamment celui qui s’instaure entre les parents et leurs enfants est primordial dans la construction identitaire des jeunes. En effet, la famille permet à l’enfant de se construire dans un milieu social identifiable et cet attachement qui s’origine dans l’enfance, le structure toute sa vie. Les relations familiales sont définies en fonction de leur intensité et de leur qualité. Ainsi, nous pouvons observer différents niveaux de liens parents-enfants. Ils peuvent être forts voire fusionnels ou au contraire rester pauvres, se détériorer puis finir par devenir inexistants. Tout au long de mon stage, j’ai appris à identifier et à qualifier la nature de ces liens afin de les amener à évoluer positivement.

Intro Les activités de médiation sont un des supports principaux de la relation éducative. Nous avons décidé de nous intéresser à la poterie, mais avant de parler de l’activité en elle-même, nous pensons qu’il est nécessaire de s’intéresser à l’espace que crée un atelier et au sens qu’il prend pour l’enfant. De même il semble important de voir quelles sont les implications propres à une activité artistique. Et enfin, nous nous intéresserons aux apports de l’activité poterie auprès d’un public de jeunes psychotiques.

Je travaille dans un foyer éducative auprès de jeunes adolescents placés par le juge. L’équipe éducative est composé de 7 éducateurs, 1 psychologue. J’ ai pris le cas d’une adolescente de 17 ans roumaine, sans papier, de forte corpulence au visage triste et fermé, elle parle français très approximatif. Elle présente des troubles avec déficiences physiques ou psychiques susceptible d’influer sur son comportement. Elle apparaît ralentie sur le plan moteur mais est néanmoins vive dans son expression verbale. Elle a été placée au foyer il y a un an par le tribunal pour enfant de Paris, qui l’a trouvé à l’occasion d’une commission rogatoire par la brigade des mineurs. Elle serait enceinte, dans cette hypothèse la nécessité de lui assurer une protection immédiate est plus grande encore. Elle a été prise entant que mineur livrée à un réseau de proxénétisme qui l’aurait fait venir en France et exploitée. Son accueil au foyer fût bref, car la jeune fille fugua. Après quelques jours la brigades des mineurs la ramena.

Au cours de ma formation, j’ai effectuer un stage dans un SESSAD-IME (Service d’Education Spécial et de Soins à Domicile dans un Institut Médico-Educatif). Ce service accueille des enfants a partir de 6 ans ayant une pathologie mentale légère et les prend en charge dans leurs milieu environnant (école, domicile, intervenants extérieurs...). J’ai choisi pour étude clinique le cas d’un jeune garçon âgé de 13 ans que je nommerais Bruno. Cette situation me paraît intéressante car j’ai pu assister a un entretien entre la famille, l’enfant et le service, ainsi qu’une réunion d’intégration dans son collège. Mon travail à consisté à rencontrer les professionnels impliqués dans le projet individuel de Bruno tout en élaborant un lien entre eux. Les objectifs pour cet enfant sont de l’accompagner vers une autonomie de déplacement et d’insertion sociale et scolaire ,mais aussi d’établir un travail de suivi avec la famille pour les raisons que je décrirais plus tard.

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