LeSocial Emploi Prepa Doc Formateque

Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Educateur: entre singulier et pluriel

Educateur: entre singulier et pluriel

J’ai effectué une partie de mon stage à responsabilité éducative dans un Foyer d’Action Educative de la Protection Judiciaire de la Jeunesse. En effet, suite à un manque d’éducateurs, la structure a dû fermer quelques mois. De fait, j’ai terminé ce stage dans un Centre d’Action Educative de la P.J.J. Cette réflexion porte essentiellement sur l’expérience en hébergement. La Protection Judiciaire de la Jeunesse intervient sur mandat judiciaire, plus spécifiquement en direction du public adolescent, soit les 13-18 ans. Le mandat concerne un mineur, la prise en charge éducative est donc individualisée. Pourtant le mineur peut être accueilli, dans certaines situations, dans un foyer où il partagera son quotidien avec d’autres jeunes, garçons et filles, confiés par le juge des enfants à la même structure éducative.

J’ai fait le choix de porter ma réflexion sur les temps de vie collective, au sein d’une institution d’hébergement. Les différentes notions théoriques abordées, m’ont permis de mettre en exergue les éléments constitutifs du groupe des ados accueillis au Foyer d’Action Educative de Nogent sur Oise. J’ai qualifié ce groupe de « restreint », bien que ses membres n’aient pas eu le souhait de le constituer et ne poursuivent pas de buts communs. Cette absence de motivations et d’intérêts communs à faire partie d’un groupe est une source d’inertie dans certaines situations, elle peut être une source de tensions dans d’autres.

Catégorie: Travaux U.F. Educateur spécialisé
Type de fichier: application/pdf
Historique du document:

0

Licence

Chacun des éléments constituant le site SocioDoc.fr sont protégés par le droit d'auteur. Il est donc strictement interdit d'utiliser, reproduire ou représenter même partiellement, modifier, adapter, traduire, ou distribuer l'un quelconque des éléments.

En cochant la case ci-dessous, j'accepte les conditions générales d'utilisation de SocioDoc.fr.

Accepter le terme et la condition

Documents associés

DF4 Définition d’un concept : L'équipe
Notre choix s’est porté sur ce terme d’équipe car il nous a personnellement interpellé. En effet, en tant que travailleurs sociaux en devenir, c’est un mot qui, contrairement au sens commun, nous évoque une réalité professionnelle. En tant qu’éducateur spécialisé, l’équipe est une des bases sur laquelle nous étayerons notre pratique professionnelle future. La prise en charge de personnes en difficultés se mettant en place avec l’appui d’une équipe pluridisciplinaire qualifiée, nous serons assurément confrontées aux différentes dimensions qui composent l’équipe. Ce terme nous a donc paru central dans notre parcours de formation et son étude, promesse d’un enrichissement certain.
Le concept d’évaluation : une démarche en quête de sens.

Le concept d’évaluation : une démarche en quête de sens. « L’évaluation est une démarche opérationnelle : elle aboutit à un projet d’intervention, c’est un outil pour mieux travailler. » Charles de Robertis Evaluer signifie « porter un jugement sur quelque chose par référence à sa valeur supposée ou réelle. » La définition du Conseil scientifique de l’évaluation permet de mieux cerner cette démarche dans le travail social : l’évaluation serait « une activité de rassemblement, d’analyse et d’interprétation de l’information concernant la mise en œuvre et l’impact des mesures visant à agir sur une situation sociale ainsi que la préparation de mesures nouvelles». Pour Jacques Ladsous , ce serait « une estimation de la valeur, du nombre et de l’importance ou de la grandeur des choses. ». Elle repose sur des procédures de quantification de type approximatif qui s’appliquent à des phénomènes difficiles à cerner. En outre, l’évaluation n’est ni une science ni une procédure standardisée ; il s’agit d’une démarche qui est toujours en devenir, qui se construit en même temps que s’élaborent les outils qu’elle utilise, suivant des procédures programmées permettant in fine d’apprécier l’efficacité d’une action. La démarche évaluative se caractérise par des temps d’intervention spécifiques, tant au niveau global (ex-ante, concomitante, ex-post, …) qu’individuel (évaluation dynamique, clinique, étiologique, …). Elle cherche à identifier, mesurer et confronter. Alain Dumez dit d’ailleurs que cela «situe curieusement [l’évaluation] comme une vérification pertinente des objectifs construits et toujours à reconstruire». Elle prend différentes formes (grilles d’évaluation) et utilise une méthode spécifique à chaque objet étudié (méthodes « PASS », « DELPHI », « FAVARD » pour n’en citer que quelque unes). Evaluer, c’est donc mesurer. La question de la « mesure » est posée : qui et quoi ? Cherche-t-on du quantitatif ou du qualitatif ? Dans les années 70, on s’interrogeait de savoir si la nature même du travail social (schématiquement représentée par bien être et affectif) était évaluable. En 1986, le G.R.E.P mentionnait déjà la dualité de la question de l’évaluation en l’évoquant comme technique miraculeuse parée de toutes les vertus ou au contraire une volonté publique de tout contrôler totalitairement que l’on aurait chargé de tous les maux. Il préconisait face à ce dilemme d’éclaircir sa signification sur un plan épistémologique. Au milieu des années 80, le législateur à ainsi introduit l’évaluation de l’action sociale dans les textes par le biais de la loi particulière de 1986 . Cette loi a été parmi les premiers textes législatifs à introduire la notion et l’exigence de l’évaluation en travail social. L’actuelle loi du 30 juin 1975 présente d’évidentes faiblesses en matière d’évaluation de la qualité. Sa refondation devrait maintenant « obliger » les institutions à généraliser les démarches évaluatives grâce à l’établissement d’un référentiel de bonnes pratiques et émet la proposition d’obligation d’évaluation de la Qualité des prestations dispensées comme condition à la continuité de la labélisation des établissements. « Une démarche évaluative doit pouvoir répondre à deux niveaux : elle doit d’une part permettre de voir si les moyens mis en œuvre servent bien les objectifs que l’on s’est donné. Elle doit aussi apporter des éléments qui permettent d’apprécier si l’objet est pertinent au regard de la finalité. » nous dit encore Alain Dumez. N’ayant pas acquis suffisamment de légitimité scientifique face aux méthodes qu’elle emploie, l’évaluation est d’abord apparue comme un élément stratégique dans l’appréciation des interventions publiques, le bilan financier d’une action sociale constituant le mode essentiel de reconnaissance de l’intervention sociale. On essaie ainsi de mesurer dans quelles conditions une politique est une contribution au changement social, avec quel coût et avec quelles marges. Le financement du social étant pris en charge dans une large mesure par la collectivité, l’évaluation apparaît alors de plus en plus, sinon comme une exigence morale, du moins comme la contrepartie d’une meilleure utilisation des moyens qui sont consentis par les pouvoirs publiques locaux. Les caractéristiques du commanditaire sont donc devenues une des composantes du processus d’évaluation, de sorte que toute démarche d’évaluation est d’abord fonction de la commande, des outils méthodologiques qu’elle emploie et de la pédagogie qui les accompagne. A ce stade, elle allie intérêts publiques et intérêts institutionnels. La mise en œuvre d’une action d’évaluation participe également à la reformulation de la légitimité de l’intervention sociale : elle interroge les pratiques sociales des acteurs et les logiques des institutions. Face aux enjeux émergeants (en terme de qualité) des prestations tant aux niveaux législatif que concurrentiel, les associations devront se préparer à répondre à ces « nouveaux besoins » et à s’interroger sur leurs performances sociales. Pour le sociologue Maurice Tachon , chacun doit aujourd’hui s’accorder sur l’importance et la nécessité d’une évaluation. Cependant, elle pose depuis près de trente ans autant la question de la place du travailleur social que celle de l’usager.

DPP : Accompagnement social et éducatif spécialisé
S’inscrivant dans le cadre de l’accompagnement social et éducatif, c’est au travers de ce dossier des pratiques professionnelles que je souhaite présenter ma réflexion, mon positionnement ainsi que la posture professionnelle acquise lors de ces trois années de formation. J’évoquerai tout d’abord, dans une première partie, les trois stages effectués lors de la formation et c’est en adéquation avec les travaux demandés par l’institut que je tenterai de faire le lien entre les apports théoriques reçu et la pratique propre effectuée que je l’analyserai. Dans une deuxième partie, j’analyserai une situation éducative afin de rendre compte de l’accompagnement éducatif effectué lors du troisième stage à responsabilité. C’est au travers de cette « étude de cas » que je ferai part des différentes étapes réalisées (observation, compréhension, analyse et propositions éducatives) et que je rendrai compte du travail effectué sur le terrain. J’analyserai cette situation en deux parties afin d’être fidèle dans la restitution de l’accompagnement éducatif mais aussi pour être le plus clair possible.
Projet théatre en ITEP
Le théâtre est un art, contrairement à beaucoup d’autres, où l’on ne perçoit ni ne voit immédiatement le résultat de son action. Ecrire un poème, faire un croquis ou encore réaliser un film permet au créateur de prendre du recul et de la distance avec son « œuvre ». Au théâtre, cela n’est pas possible. Ce qui fait la difficulté, mais aussi la force de théâtre, c’est qu’il est soumis à l’appréciation d’autrui. Le regard de l’autre valide ou non ce que l’acteur ou le metteur en scène ont préparé, pensé, élaboré.

Connexion

Educateur spécialisé

Abonnement

Recherche