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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

L'enfant migrant

L'enfant migrant

Sous les pressions de toutes sortes, des enfants continueront à enjamber les frontières. Cette année encore, ils seront plusieurs centaines à franchir les douanes françaises. Ils seront plusieurs milliers dans le monde à en rêver, pour peut- être un jour y parvenir. Ni les convulsions balkaniques, ni les atermoiements de l’Afrique, pour ne citer qu’eux, n’altéreront ce mouvement, bien au contraire ! en tout cas, ce flot aussi discret soit- il n’est pas prêt de cesser. Quand bien même les situations économiques s’amélioreraient, il s’agit là d’un mouvement incessant des hommes, à aller voir si ailleurs le monde n’est pas meilleur.

L’accueil réservé à ce jeune et la prise en charge mise en place, s’instaurera dans la durée dès lors que le mineur se montre porteur de son projet initial et qu’il a su s’en emparer en le structurant. Dans l’environnement d’un foyer la durée du séjour sera plus longue qu’habituellement, en raison de la nature de la situation : données faibles ou inexistantes, pas de trace ni de manifestation familiale etc.… La protection du jeune ne peut donc s’inscrire que dans le dispositif que la collectivité à prévu à cet effet, sans autre relais. Ainsi, que le mineur soit maintenu dans son lieu d’accueil initial ou dans une autre structure d’assistance éducative d’hébergement, c’est son contact avec cet environnement qui œuvrera, comme nous l’avons vu, à son adaptation au milieu.

Catégorie: Mémoire Educateur spécialisé
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Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la relation éducative et l'éducateur spécialisé ...

La relation éducative est complexe à définir, car elle ne relève ni du dogme, ni des sciences, ni des savoirs universitaires. Elle est en outre, dans certaines situations, tantôt délicate à tisser, et tantôt pénible à vivre pour ses acteurs, c’est-à-dire, pour l’éduqué et pour l’éducateur. Ce dernier met parfois en place des systèmes de défense (déni, toute-puissance, …) qui lui permettent de protéger une des facettes de son identité, mais qui ont aussi pour conséquences un certain évitement de l’Autre, et donc la disparition de la relation éducative. Une des parties de ce mémoire consiste à montrer comment fonctionnent ces mécanismes défensifs utilisés par le professionnel du travail éducatif, mais aussi d’en rechercher les origines dans la nature même de la relation. Il apparaît en effet que, le « duo » éducateur-éduqué n’est pas seul au monde, sans contrainte : il y a un environnement qui cadre la relation, voire contrôle ces deux êtres humains. Or, c’est cette humanité, tout autant que le contexte social, les lois (…) qui fournissent toute sa complexité, et son intérêt, à la relation éducative et à la profession d’éducateur spécialisé. Toutefois, ce désengagement éventuel du professionnel n’est ni une généralité, ni une fatalité, ….

Prise en charge des personnes en situation de grande exclusion en CHRS
La question des sans domicile fixe (SDF) a provoqué une vive attention des médias cette année. Attention qui a été nourrie par l'action vive des militants de l’association « Les enfants de Don Quichotte ». Ce mouvement a su interpeller l’opinion publique en donnant plus de visibilité à la situation des SDF et de fait à la réalité de l'insuffisance de logements sociaux et d’hébergements dans les grandes villes de France. Cet alignement militaire des tentes pour les SDF sur les berges du canal St Martin à Paris reste pour tous une image choc. Cet effet médiatique témoigne bien du regard régulier et répétitif chaque année de notre société face à la problématique des SDF. En effet chaque année, aux prémices de l'hiver fleurissent les articles de presse et reportages sur cette problématique et chaque année, les pouvoirs publics nous parlent d'urgence sociale. Pourtant cette urgence dure puisque non résolue. Il est par ailleurs difficile de chiffrer précisément le nombre de personnes sans domicile fixe en France. Le fait que certains d’entre eux se cachent, ont disparu depuis longtemps ou vivent dans des lieux peu propices aux investigations statistiques empêche de réaliser ce comptage précis. Ainsi certaines statistiques comptent les SDF de façon la plus large possible englobant les « mal logés». D’autres s’intéressent plus précisément au nombre de personnes en situation de grande exclusion appelé communément SDF.
L'illusion du père

En premier lieu et avant de rentrer dans le « vif » du sujet que traite ce mémoire, je souhaite faire une brève présentation de mon parcours et ce qui m’a amené à vouloir me pencher sur le thème de la fonction paternelle. Tout d’abord, j’ai trente-quatre ans et suis père de deux enfants, un garçon de onze ans et une petite fille de huit ans. Cette paternité précoce m’a long-temps interrogé et m’a souvent renvoyé à mes propres difficultés.

Au fur et à mesure de mon parcours et de mes expériences professionnelles, je me suis aperçu que je véhiculais naturellement ce comportement « paternant », pro-tecteur, quelquefois « surprotecteur ». Au point que cette attitude m’a sou-vent été reprochée dans le cadre de mon travail, dans la proximité qu’elle générait.

La personne à la rue:attention fragile! L'ES entre ancrage social et repère dans la survie.

Comment je suis passée « de la rue à l’équipe » Mes premiers mois à l’antenne, j’étais vraiment dans l’émotion, l’émulation de la découverte et complètement conquise par cette apparente convivialité si simple, si accueillante des gens de la rue. Je me sentais plus proche d’eux que de l’équipe. D’ailleurs, je me sentais plus extérieure (sentiment d’être étudiante et observatrice, du à la formation toutes les matinées au siège de l’association) que membre à part entière d’une équipe et à ce titre responsable vis à vis de sa position avec les gens de la rue.

Avec du recul, je trouve cette période dangereuse tant pour le néophyte que pour l’équipe. Cette période a également été une période de tension car ma perception des situations étant faussée, je ne comprenais pas toujours les décisions d’équipe. Peu à peu, j’ai perdu mes illusions et mes idéaux (« Il suffit de les aimer pour que tout se débloque ») pour y gagner une attitude plus sereine, une humilité qui reconnaît son impuissance. J’ai notamment compris que protéger ces personnes était inutile. En vivant à la rue, ils ont déjà supporté l’insupportable. Ils peuvent vivre - survivre - sans nous. C’est à eux de faire des choix. De toute façon, il est inutile de les porter à bout de bras : au moindre relâchement de notre part, tout s’effondre. L’équipe et l’expérience m’ont appris à garder du recul par rapport aux évènements (positifs ou négatifs) qui leur arrivent et d’une manière générale, j’ai aujourd’hui plus de méfiance vis à vis de leurs propos et plus de distance vis à vis de leurs émotions.

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