Dans le cadre de nos visites mensuelles nous avons rencontré Mme S à la clinique nord (pavillon du CHS) où elle était hospitalisée et nous lui avons parlé des dommages constatés dans son logement par le propriétaire et l’équipe soignante du CMP. Pendant cet entretien nous lui avons émis la possibilité de faire intervenir une aide ménagère du Centre d’intercommunal d’action sociale (CIAS) pour l’aider à entretenir son appartement mais Mme S s’est montrée défavorable à cette proposition.
Huit jours après sa sortie nous la contactons par téléphone pour l’informer d’une prochaine visite et des raisons qui nous amène à venir la visiter chez elle. Lors de cette conversation téléphonique Mme S s’empresse de nous dire que « tout est propre » et qu’elle a tout nettoyé. Nous lui fixons un rendez-vous l’après-midi même.
A l’issue de ce travail j’ai été amené à me questionner sur les difficultés de cet exercice mais aussi sur ces apports.
J’ai fait le choix, pour la prise de note, de recueillir la totalité de l’entretien de façon manuscrite. J’ai rapidement constaté qu’il était difficile de retranscrire les paroles, les interjections et les silences des deux protagonistes tout en étant attentive aux attitudes et autres signes non verbaux. Après coup, j’ai pensé qu’il aurait peut-être était plus judicieux d’utiliser un dictaphone pour ce type d’exercice. Mais rien ne me garantis que l’usagé n’aurait pas été gêné par la présence de cet appareil.