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Mes diverses expériences professionnelles en tant qu’éducatrice spécialisée m’ont permises de rencontrer des publics d’âge, de sexe, de personnalité et de problématique diverses. Au sein des différents établissements accueillant un jeune public, j’ai pu accompagner des enfants et des adolescents en devenir et avoir la possibilité de partager des connaissances, des valeurs, des règles de conduite qui, je l’espère, contribueront à les socialiser, c’est-à-dire les aider à s’intégrer, s’adapter et évoluer harmonieusement dans notre société.
Cependant, intérioriser des normes n’est pas chose agréable et aisée. Tout comme Rome ne s’est pas construite en un jour, je me suis aperçue que la transmission de règles n’appelle pas l’assimilation immédiate de ces dernières, même avec la meilleure volonté du monde. Alors que je m’évertuais au quotidien à expliquer, imposer, rappeler des règles de la vie en communauté, les enfants me renvoyaient souvent les interrogations suivantes : pour quelles raisons faudrait-il se contraindre à un modèle de conduite imposé par d’autres, ce qui, de toute évidence, nous restreint dans notre liberté d’agir? N’est-il pas plus plaisant de n’écouter que ses désirs et de les satisfaire loin de toutes ces limites ? Après tout, en quoi est-ce si grave ?
L’enfant et l’adolescent sont confrontés à ce questionnement des limites. A l’idée d’une frustration trop pénible à supporter, ils peuvent faire le choix de s’affranchir de toute exigence et finalement transgresser les règles pour parvenir à leurs fins.
L’éducateur, face à ces écarts de conduite, se retrouve englué dans une préoccupation répétitive auquelle j’ai moi-même été confrontée. Je sais qu’il y a eu transgression et qu’il faut que je réagisse, mais comment ? S’offre alors une succession de choix dont l’un, qui semble faire le plus d’effet et marquer les esprits. Celui-ci est appelé la sanction. La sanction est souvent l’outil choisi par l’éducateur pour signifier à l’Autre qu’il est allé trop loin dans ses actes. Ce qui m’amène à m’enquérir de son bien-fondé : faut-il sanctionner pour éduquer ? Et sur un plan personnel, pourquoi m’est-il difficile d’avoir recours à cet outil ?

Le livre de Philippe Jeammet et Maurice Corcos est un livre relevant d’un référentiel essentiellement psychologique et d’un courant psychanalytique. Dans le premier chapitre il est fait état de l’émergence progressive d’une classe des « jeunes ».

En effet, à travers le contexte sociologique et psychopathologique il nous est démontré un allongement du temps de l’adolescence ainsi que la dissociation croissante d’avec le temps physiologique de la puberté. Ainsi, l’entré dans l’adolescence est retenu communément comme la première manifestation de la puberté chez le jeune.

Je suis arrivée dans cette Halte-Garderie pour effectuer mon tout premier stage en tant d'apprenti éducateur de jeunes enfants ; mais sans réelles connaissances pratiques du métier, du monde de la petite enfance en collectivité. Ce stage m'a permis d'éveiller ma curiosité en observant, dans un premier temps le fonctionnement de la structure, le rôle de chaque professionnel, la vie des enfants dans l'établissement... Par la suite, mon implication dans la vie de l'institution m'a permis de découvrir et d'accompagner chaque professionnel et ainsi apprendre à leurs côtés les différents aspects de leur travail. Au début, j'étais assez déroutée, je me demandais comment approcher la structure, le métier sans déranger le fonctionnement de l'établissement. Peu à peu, je me suis intégrée à l'équipe qui a su me mettre en confiance et m'apporter leurs connaissances. Ce stage m'a permis d'approfondir et d'élargir les champs de mes connaissances. En tant que futur éducatrice de jeunes enfants, il est de mon devoir de connaître les attentes des enfants, de savoir comment les accompagner au mieux et de pouvoir les aider dans leur autonomie.
En ce qui concerne la prise en charge des personnes atteintes d’albinisme, elle est faite dès le diagnostic posé. L’albinisme entraîne une déficience visuelle pour la plus part des personnes comme nous l’avons vu au point précédent. Au regard de la loi du 11 février 2005 qui concerne l’égalité des droits et des chances de la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, une personnes atteintes d’albinisme (ayant une déficience visuelle importante) est concernée par cette loi. En effet la loi du 11 février 2005 à créer un lieu d’accueil et de reconnaissances des droits : La Maison Départementale Des Personnes Handicapées. Les droits de la personne en situation de handicap sont donc posés nous allons voir ceux auquel une personnes atteinte d’albinisme est concernée ( en effet certaines d’entre elles sont inscrit à la MDPH) : → le droit à des aides humaines : une personne atteinte d’albinisme est suivie une fois par an, tout au long de sa vie par un dermatologue, celui ci effectue des dépistage systématique des lésions précancéreuses sur la peau. Un contrôle ophtalmologique est également mit en place dès le plus jeune âge afin d’apporter une correction le plus tôt possible et de suivre l’évolution de l’acuité visuelle de la personne.

Un enfant albinos peut également suivre le cycle ordinaire à l’école, cependant son albinisme pouvant entraîner de gros problème visuelle, l’enfant peut avoir besoin d’un accompagnement personnalisé en classe (mise en place d’une Auxiliaire de Vie Scolaire par exemple). dans ce cas les aides humaines sont également très présente, du fait qu’une équipe pédagogique et éducative est mise en place. Le fait que l’enfant est droit comme tout citoyen à l’école, plusieurs droits sont également mit en place pour celui-ci.

Depuis quelques années, la France connaît une véritable explosion de la délinquance juvénile, autant sur le plan quantitatif (délits de plus en plus nombreux) que qualitatif (actes de plus en plus graves). Entre 1996 et 2003, la délinquance des mineurs (atteinte volontaire à l'intégrité physique) a augmenté de 55%. Il paraît donc urgent d'agir, c'est-à-dire revisiter les modes d'intervention, car la prévention ne semble pas suffisante.

L'auteur divise son livre en quatre parties : l'évolution de la délinquance juvénile où il relate les chiffres de la délinquance; l'insuffisance des politiques actuelles de prévention où il évoque la hausse de la « délinquance de proximité » ainsi que la prévention spécialisée et ses limites; les dysfonctionnements des modes de prise en charge éducative, avec l'échec de la prévention et les trois lieux « de vie » de l'enfant : sa famille, l'école et la rue, la désimplication parentale,...; et il finit en apportant des réponses innovantes

Suite à mon observation sur le fonctionnement du groupe, j’ai proposé une activité sur un temps de weekend : le samedi semble idéal, car en semaine les jeunes sont à l’école ou au travail. J’avais tout d’abord pensé au mercredi après-midi, car certains n’ont pas cours, mais c’est un temps qui est consacré pour des rendez-vous et autres… Afin de mettre au mieux cette activité en place, j’ai dans un premier temps pris en compte la situation géographique où se trouve l’institution. Elle se trouve en Languedoc Roussillon plus précisément à Mende en Lozère. J’ai également pris en considération les conditions météorologiques de cette région ou l’on retrouve du froid, de la neige en cette période de l’année (septembre, octobre, novembre, décembre). Cela me ramène à dire que l’on trouve peu de manifestations durant cette période de l’année.

J’ai donc effectué mes recherches sur les départements limitrophes. Ensuite j’ai sélectionné plusieurs types de sorties dans l’objectif d’être intéressantes et différentes de celles proposées habituellement (vtt, spéléo, karting, bowling…). Pour cela j’ai travaillé avec l’ensemble de l’équipe pour savoir comment procéder au choix d’une activité la mieux adapté aux jeunes du groupe. En règle générale, l’éducateur propose la ou les activités aux jeunes. La plupart du temps c’est à l’éducateur de trancher car ils restent sur des choses qu’ils ont déjà fait, d’autres ne sont pas en mesure de se positionner sur ce qu’ils aimeraient faire, il y a également des âges différents et donc des centres d’intérêt différents.
Mon intérêt pour l’éducation spécialisée est apparu chez moi assez tard. En effet, en 1997, je suis à mon compte et je dirige les régies publicitaires FUN RADIO et RTL2 à Carcassonne. C’est lors d’une discussion avec une amie éducatrice spécialisée et responsable d’un lieu de vie, qu’il m’est proposé d’intervenir auprès d’usagers comme vacataire certains week-ends et quelques périodes de vacances scolaires. Durant une année j’effectue ainsi plusieurs remplacements au sein de cette structure d’accueil pour enfants en difficulté. Dès lors je prends conscience que je peux apporter une contribution au bien-être de ces jeunes, je les accompagne et les aide à grandir. Lors de mes interventions, j’ai plaisir à améliorer leur quotidien, je découvre et apprend le travail d’équipe. En 1998, je souhaite donner une nouvelle orientation à mon cursus professionnel, je décide de me lancer en ouvrant mon propre lieu de vie. Je contacte les services de la Protection Judiciaire de la Jeunesse et ceux de l’Aide Sociale à l’Enfance de l’Aude. Suite à la procédure administrative d’ouverture, j’obtiens l’autorisation par ces deux administrations d’exercer. Nous créons une association, le « Lieu de vie L’E ». Mon épouse en est la présidente et deux amis, dont un est éducateur spécialisé et l’autre éducateur PJJ, sont trésorier et secrétaire. Je ne suis pas rentré dans le bureau et cela me permet d’y être salarié. Je suis employé en tant qu’éducateur technique et mon rôle consiste essentiellement à assurer la formation technologique ainsi que l’adaptation professionnelle de ces jeunes en errance qui nous sont confiés. Je m’occupe aussi de l’accompagnement judiciaire des usagers placés par ordonnance 45. Pendant prés de neuf années, je suis l’un des responsables de ce lieu de vie. A plusieurs reprises, j’emmène un groupe de 6 à 8 adolescents en Afrique. Je leur fait découvrir différents modes de vie, des rencontres, des échanges, une vie dans un espacetemps limité et cadré. Par ces actions j’ai pu « les ré-apprivoiser », créer des liens de confiance, leur permettant ainsi de reprendre contact et goût à la vie sociale et surtout se remobiliser dans leur projet individuel. J’ai eu le déclic de devenir éducateur spécialisé de part ma collaboration étroite avec mes partenaires. Cela fait maintenant 12 ans que je travaille comme éducateur et depuis prés de quatre ans dans un ITEP, auprès de jeunes âgés de 11 à 18 ans, souffrant de troubles du comportement et ayant une structure psychique altérée.
Lors de mon stage, j’ai pu assister à quatre types de réunions : réunion de synthèse d’un jeune toutes les semaines, une étude de situation, un groupes d’analyse des pratiques et une audience chez le Juge des enfants. Les réunions de synthèse se déroulaient les jeudis après-midi en présence de presque tous les éducateurs. Au début, je ne pouvais pas réellement donner mon avis sur les jeunes car venant d’arriver, je ne possédais pas tous les éléments les concernant. Au fur et à mesure, j’ai pu, même timidement, confirmer ou infirmer l’avis de certains éducateurs. Toutefois, je n’ai pu adopter cette attitude lors de l’étude de situation et de l’audience car le contexte était totalement différent : ce n’était pas un lieu de débat mais seulement d’exposition de faits, d’attitudes et de questions donnant lieu pour la plupart à des réponses sur l’avenir de l’adolescent. Je me suis donc placée dans une attitude d’écoute. Lors du groupe d’analyse des pratiques, j’ai commencé la réunion par écouter les collègues et quand vint mon tour de parler, j’ai pu dire quels étaient mes ressentis sur la situation.

Je me suis rendue compte qu’il était important de respecter le cadre imposé par l’équipe, que celui-ci nous convienne à titre personnel ou non, car dans le cas contraire, les jeunes peuvent en jouer et ne pas avoir de véritables repères. La prise en compte du travail de l’équipe est donc importante pour le passage des informations administratives en cours et des variations de comportements afin que l’accompagnement soit le plus juste possible. J’ai toutefois noté que l’équipe ne se résumait pas aux éducateurs mais aussi et au sens large aux différents services : la cuisine, le secrétariat et la comptabilité, les surveillants de nuit, les éducateurs des autres groupes, les différents chefs de service… J’ai donc essayé d’établir une relation positive avec ces différents acteurs de l’action éducative.

Les différents partenariats sont importants car la structure seule ne peut subvenir à tous les besoins. Il m’est donc arrivée de devoir contacter une banque pour l’ouverture d’un compte, Pôle emploi pour une inscription, une école afin de signaler une absence, un médecin… tout ceci en faisant preuve de discrétion professionnelle.
Introduction : l'observation clinique d'un enfant placé en Foyer de l'enfance Cet exercice a été mené à bien non sans quelques interrogations et remises en question... D'une part, il m'a fallu véritablement appréhender cette notion d'observation, neutre de tout affect, de toute prise de position. N'étant pas formée à la psychanalyse, cette neutralité n'est pas une évidence. Je me suis en effet demandée si observer la colère ou l'irritabilité étaient neutre... Quid de la joie ? ou s'il fallait que je décrive simplement l'état sans y mettre une étiquette - émotion. Ce que j'ai choisis. Cependant, la part de subjectivité reste importante : les moments choisis, la connaissance du sujet – même si j'ai tout fait pour éviter « le dossier » – , tous les stéréotypes que j'ai pu construire face à la notion d'adolescence, face à ce que je (mé)connais des enfants placés par l'ASE, ma propre histoire, etc... D'autre part, la réalité de mon quotidien de stagiaire a quelque peu altéré l'exercice. En effet, le manque de personnel des premiers jours m'a mis en position de « complément d'effectif ». J'ai été entraînée par un quotidien sans doublure, donc sans pouvoir prendre le temps d'effectuer mon travail d'observation dans la structure. En outre, Stéphane ne suivant pas un cursus scolaire, il est présent tous les jours, reste souvent dans le bureau des éducateurs, et il est très volontaire pour venir dans la voiture lors des accompagnements des autres jeunes. Je n'ai donc pas pu garder une distance neutre car il était très souvent le seul enfant et je suis rapidement « entrée en contact » avec lui... Qui-plus-est, « son cas » fait beaucoup parler l'équipe éducative. La notion d'implication entre donc en compte dans cette observation clinique. Car si il se veut dénué de tout jugement de valeur, cet exercice demeure un inventaire d'actions ou de moments décrit à travers les perceptions d'une éducatrice en formation.

Ayant travaillé quatre années dans des centres de loisirs, je souhaitais, dans le cadre de ma formation BEATEP, pouvoir connaître différents domaines de l’animation. C’est pourquoi je me suis dirigée vers un Centre Social. Celui-ci me permettra de découvrir d’autres secteurs, comme le secteur jeunesse, famille, culturel, social… De plus le centre de loisirs du Centre Social a une particularité : c’est une structure ouverte, ce qui a porté un intérêt plus particulier pour moi car je ne connaissais pas réellement ce fonctionnement. J’avais travaillé durant un mois d’été dans cette structure et je voulais en connaître plus. Je pense que ces structures correspondent bien avec les besoins des enfants.

Je savais aussi que l’équipe me soutiendrait et me conseillerait dans la formation c’est pourquoi j’avais fait la démarche de prendre rendez-vous avec le directeur pour savoir s’il était possible de réaliser mon stage au centre, avant de commencer ma formation BEATEP. Lors de mes interventions dans la structure du CLSH, j’ai pu constater que le quartier était très riche culturellement. Les parents participent à la vie du centre social mais, sont absents du CLSH. Des efforts ont pourtant étaient fait en les invitant à venir, par vive voix ou par courriers.

Dans un premier temps, j'ai abordé la notion de l'autisme, ainsi que les textes de lois qui lui sont relatifs, afin de mieux comprendre la pathologie des enfants. J'ai ensuite présenté la structure, afin de montrer le cadre dans lequel j'ai évolué durant mon stage. Dans un second temps, je me suis penchée sur la notion de besoins ainsi que la prise en compte de la spécificité du développement de l'enfant présentant des troubles autistiques et leurs conséquences. Dans cette partie, j'ai souhaité illustrer la théorie avec mes observations de terrain. Dans la dernière partie, j'ai parlé de ma spécificité de stagiaire éducatrice de jeunes enfants dans l'accompagnement de l'enfant et sa famille, dans le but de mieux répondre aux besoins de l'enfant. Tout au long du mémoire je me suis positionnée en temps que future professionnelle afin de mettre en exergue l'importante du travail d'éducatrice de jeunes enfants dans une équipe pluri professionnelle au sein de l'institut médico éducatif.

Le fait d’être la seule (stagiaire) éducatrice de jeunes enfants au sein de l’institut médico éducatif, m’a renforcé dans mon identité professionnelle. De plus, cela me conforte dans l’idée que les éducateurs de jeunes enfants ont leur place au sein d’un IME. Ils apportent un autre regard grâce à leurs connaissances spécifiques du jeune enfant et de son développement. En effet, l’éducateur de jeunes enfants possède des connaissances sur l’enfant de moins de 7 ans. Au sein de l’institut médico-éducatif et dans d’autres établissements spécialisés, certains enfants présentent des besoins semblables au jeune enfant. Ce mémoire m’a aussi permis d’observer l’importance du travail en équipe et du partenariat afin de répondre au mieux aux besoins des enfants et de leur famille. Pour moi, le bien être de l’enfant permet un meilleur accompagnement. Lui fournir la sécurité dont il à besoin lui permettra de s’épanouir et de se développer harmonieusement.

Objectifs de l'intervention pédagogique de l'éducatrice de jeunes enfants. * Susciter le plaisir chez l’enfant : l’ambition d’un tel « atelier » est avant tout que les enfants prennent du plaisir à effectuer cette activité en groupe. Grâce à différentes observations précédentes, j’ai pu constater que chez ce dernier, le plus grand plaisir est, en fait, tout ce qui a rapport à la découverte, à la nouveauté. Effectivement, l’exploration de nouveaux sons, de nouvelles textures, de nouveaux mouvements, de nouvelles images l’amène à s’amuser, à rire aux éclats et à éprouver un réel plaisir à faire des activités diversifiées. En prenant compte de leur sourire, leur enthousiasme lors de ma dernière intervention pédagogique portant sur la lecture du livre d’Elmer j’ai voulu renouveler une activité sur ce thème pour qu’ils puissent revivre leurs émotions. * Initier l’enfant à réussir ensemble : en proposant une activité coopérative, j’ai l’intention de favoriser le travail d’équipe, l’harmonie, la collaboration et le partage. Ces valeurs s’opposent à celles que valorise actuellement notre société comme la compétition, la performance et l’élitisme. Didier Anzieu définit le groupe comme « une enveloppe qui fait tenir ensemble des individus. » Il explique aussi que dans un groupe ; les personnes appartenant à celui-ci se sentent impliqués et participe activement. À travers cette activité les enfants vont apprendre à créer tous ensemble une action commune, chacun aura un rôle, sera acteur dans l’élaboration du «Elmer», par exemple le dessin de G constituera la trompe, celui de L l’oreille de l’éléphant et ainsi de suite.
Cet ouvrage a été rédigé par Germain Duclos, psychoéducateur et orthopédagogue, Danielle Laporte, psychologue clinicienne et Jacques Ross, psychoéducateur et andragogue. Il porte principalement sur la période de l'adolescence et sur l'estime de soi que peuvent avoir les jeunes durant cette période. En effet, durant la période de l'adolescence, les adolescents sont en quête de leur identité puisqu'ils sont face à un "corps nouveau", qui entraîne des changements et des transformations à accepter. Ils ne sont plus des enfants mais ne sont pas encore vraiment des adultes, c'est une période de transition, que nous devons aider et accompagner afin qu'elle se fasse le plus sereinement possible. "L'adolescence est un passage entre l'enfance et l'âge adulte. L'adolescent n'est plus un enfant; il n'est pas encore un adulte." Nous en apprenons un peu plus sur cette période de la vie du public que peut-être, nous serons amenés à accompagner un jour durant notre carrière, mais également sur une période que nous avons forcément traversé un jour. L'adolescence est une période où le jeune se trouve en crise et en quête d'identité, car c'est une période de remise en question. Il s'agit également d'une période cruciale dans le sens où c'est à ce moment précis de la vie que chaque individu doit trouver son identité (orientation professionnelle, intimité avec des représentants du sexe opposé (ou du même sexe), créer des liens amicaux etc.)
« L’hospitalisation est un temps fort de la prise en charge d’une pathologie psychiatrique, visant à rompre les interactions pathogènes symptômes/environnement ; Définir les aspects diagnostiques et pronostiques de la crise actuelle et favoriser la restauration de l’équilibre psychique par des réaménagements de la problématique individuelle ainsi que de la dynamique relationnelle . » En me basant sur l’histoire de Manon, une jeune fille de 15 ans hospitalisée à l’unité le 08 Octobre dernier, présentant des difficultés, notamment une déscolarisation, je vais tenter de dresser sa vignette clinique, c'est-à-dire l’étude et l’analyse de sa problématique éducative. Pour se faire, je vous présenterais, dans un premier temps l’histoire de vie de Manon. Ensuite, je ferai part des observations que j’ai pu réaliser durant deux semaines et demie. Puis, je vous livrerai mes ressentis quant à la situation que j’étayerai avec des hypothèses de compréhension. Pour terminer, en complément de l’analyse, j’apporterais quelques perspectives éducatives envisageables pour Manon à sa sortie, à son retour vers son milieu ordinaire.
Je tente de travailler le plus régulièrement possible avec les familles. Je les ai souvent au téléphone pour faire le point sur la situation de leur enfant que ce soit sur la structure, à l’école ou pour les différentes inscriptions qu’on pourrait faire tel que le sport, les vacances etc.…. Nous les informons des fugues et des difficultés rencontrées pendant le placement. Les familles sont toujours invitées à participer aux réunions de synthèse que nous organisons avec les partenaires. Je n’hésite pas à me déplacer au domicile des parents pour faire signer des documents.

Le travail avec les parents a été développé surtout depuis la loi du 2 janvier 2002 rénovant l’action sociale et médico-social. En effet, l’avis des parents est pris en compte sur chaque geste de la vie quotidienne, sur l’évolution du projet de leurs enfants. Nous n’hésitons pas à conseiller les enfants et les parents à prendre un avocat comme la loi le prévoit pour garantir leurs droits et celui de leurs enfants. Par contre, il est également vrai que le travail avec les parents n’est pas toujours facile. En effet, étant un accueil d’urgence, nous accueillons les jeunes dans des moments de crises principalement. Les parents ne sont pas toujours d’accord avec la mesure de placement ou les relations avec leurs enfants sont très compliquées. Il est donc difficile dans un premier temps de créer des liens de confiance. C’est progressivement que l’on tente d’installer cette collaboration en les invitant à visiter la structure, qu’ils fassent connaissance avec les professionnels qui vivent avec leurs enfants puis est proposé des rencontres régulièrement permettant l’entame du travail de la situation de l’enfant.

Présentation du temps clé et de la personne choisie : Mon choix s'est porté sur le temps du repas pour présenter mon accompagnement et aide individualisée dans les actes de la vie quotidienne. Il est important de définir la notion du quotidien. C'est une succession d’actes, certes répétées, qui rythme la journée et qui servent de repères pour les personnes fragilisées par leurs pathologies.

La notion de « temps » est compliquée voire impossible pour les personnes que j'accompagne et les temps clés du quotidien, comme le repas que je vais présenter, constituent des repères rassurants et indispensables. Le temps du repas est un moment privilégié qui revient de manière répétitive dans la relation. C'est un support important en tant que futur AMP. 

Hélène, fait partie de ces jeunes pour lesquels tous les dispositifs de protection de l’enfance ont échoués. Retirées de son environnement familial à l’aube de sa première année, elle a vu sa sphère familiale se déchirer. Arrivée pour un séjour de remobilisation depuis le foyer départemental de l’enfance (FDE), la jeune me fait le récit d’un itinéraire familial douloureux. En effet, quelques années auparavant elle a assisté à une scène dramatique, sous ses yeux d’enfant, son père avait asséné plusieurs coups de couteau à sa mère. Cette violence mis au jour un cadre de vie pathologique et déstructurant pour Hélène.

Quelques jours plus tard, le Juge Des Enfants (JDE) ordonna le placement de l’enfant en pouponnière jusqu’à ses deux ans. Après un retour en famille empreint de violence et de précarité jusqu’à ses neuf ans, elle sera ballotée de famille d’accueil en MECS et cela jusqu’à l’aube de sa majorité. A propos du placement, Maurice BERGER nous affirme que « la séparation mais aussi la suspension prolongée de tout contact peut être une condition indispensable à l’équilibre psychique de l’enfant quand cette séparation est inhérente aux incapacités partielles ou totales, temporaires ou définitives des parents en matière éducative » .
Le rythme du matin et les temps libres du groupe m’ont interpellée les premiers jours de mon stage. J’ai pu constater rapidement en observant et en interrogeant les membres de l’équipe que «prendre le temps de» fait partie de l’action éducative mise en place en rapport avec la nature spécifique du handicap du jeune. Aménager l’espace, le temps, les règles et les repères offre un cadre sécurisant et structurant: «Le soin est un entourage. Pour mieux dire il est un entourement. Il lui faut un espace, il lui faut un cadre.

Le soin est un processus. Or, il n’y a pas de processus qui puisse dérouler dans le vide ou dans l’abstrait: là encore il faut un cadre. Ce cadre, nous voulons qu’il soit clair et qu’il soit vivant ». Les activités d’une journée type pour un enfant permettent des prises en charges pédagogiques, éducatives et thérapeutiques. Elles sont pensées pour chacun en fonction des capacités et des besoins en lien avec le projet individuel. Capul et Lemay parlent d’activités qui créent soit des situations à visées éducatives ou psychothérapiques précises, soit des occasions de favoriser la créativité et le désir de l’enfant.
Nous sommes en présence d’un dossier de la direction de la protection judiciaire de la jeunesse qui regroupe plusieurs documents concernant la mineure Christelle : un rapport d’enquête sociale présentant la situation de Christelle et son environnement. Une note d’une éducatrice spécialisée au juge des enfants du tribunal de Grande Instance du 22 décembre 2010, un bilan d’évolution de décembre 2010 et un courrier au juge d’instruction du 4 janvier 2011. Christelle est une jeune fille, née le 6 novembre 1995. Fille de Mme A, 17 ans et de Mr N, 19 ans tous les deux sans emploi à l’époque. Christelle sera placée en famille d’accueil dès un an et demi. Christelle est l’ainée d’une famille de 5 enfants. Christelle, lors d’un séjour avec son institution en 2010 a attouché une fille plus jeune qu’elle et a agressé une éducatrice. Le 6 mars 2010, une ordonnance aux fins de liberté surveillée préjudicielle sera prononcée. Le 23 mars 2010, Christelle est placée au foyer Étape en accueil d’urgence et sera orienté au foyer de la Sauvegarde le 11 juillet 2010.

Les questions que l’on peut se poser au regard des différents documents que l’on dispose sur la situation de Christelle sont : Quelle est la place de la famille dans l’évolution d’une personne? La colère et l’agression sont-ils des conséquences d’un cadre familial inhabituel ? Afin de pouvoir proposer des pistes éducatives adaptées à la situation de Christelle (III), je vais dans un premier faire une synthèse des éléments recueillis dans les documents (I) et dans un second temps en faire une analyse (II).

Éduquer sans punir ou Apprendre l'autodiscipline aux enfants de Thomas GORDON est un guide pour les parents souhaitant aborder l'éducation de leurs enfants sous l'angle de l'autodiscipline ou plus largement de l'autogestion. L'auteur y aborde plusieurs concepts intéressants visant à conduire les parents, et les éducateurs d'une façon plus générale, vers une éducation apportant une plus grande satisfaction et réduisant ainsi les troubles physiques et psychologiques chez les enfants.

Dans un premier temps, Thomas Gordon présente la méthode traditionnelle d’éducation fondée sur l’usage des punitions et des récompenses et analyse ses effets sur les enfants et la société. Dans un deuxième temps, il propose des alternatives à cette méthode jugée néfaste. La première partie de l’ouvrage démontre donc qu’il est primordial d’éduquer les enfants et non plus de les discipliner. Ces derniers doivent apprendre à se contrôler eux-mêmes face aux désagréments qui résultent de leur propre comportement.

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