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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Faut-il sanctionner pour éduquer?

Faut-il sanctionner pour éduquer? Mes diverses expériences professionnelles en tant qu’éducatrice spécialisée m’ont permises de rencontrer des publics d’âge, de sexe, de personnalité et de problématique diverses. Au sein des différents établissements accueillant un jeune public, j’ai pu accompagner des enfants et des adolescents en devenir et avoir la possibilité de partager des connaissances, des valeurs, des règles de conduite qui, je l’espère, contribueront à les socialiser, c’est-à-dire les aider à s’intégrer, s’adapter et évoluer harmonieusement dans notre société. Cependant, intérioriser des normes n’est pas chose agréable et aisée. Tout comme Rome ne s’est pas construite en un jour, je me suis aperçue que la transmission de règles n’appelle pas l’assimilation immédiate de ces dernières, même avec la meilleure volonté du monde. Alors que je m’évertuais au quotidien à expliquer, imposer, rappeler des règles de la vie en communauté, les enfants me renvoyaient souvent les interrogations suivantes : pour quelles raisons faudrait-il se contraindre à un modèle de conduite imposé par d’autres, ce qui, de toute évidence, nous restreint dans notre liberté d’agir? N’est-il pas plus plaisant de n’écouter que ses désirs et de les satisfaire loin de toutes ces limites ? Après tout, en quoi est-ce si grave ? L’enfant et l’adolescent sont confrontés à ce questionnement des limites. A l’idée d’une frustration trop pénible à supporter, ils peuvent faire le choix de s’affranchir de toute exigence et finalement transgresser les règles pour parvenir à leurs fins. L’éducateur, face à ces écarts de conduite, se retrouve englué dans une préoccupation répétitive auquelle j’ai moi-même été confrontée. Je sais qu’il y a eu transgression et qu’il faut que je réagisse, mais comment ? S’offre alors une succession de choix dont l’un, qui semble faire le plus d’effet et marquer les esprits. Celui-ci est appelé la sanction. La sanction est souvent l’outil choisi par l’éducateur pour signifier à l’Autre qu’il est allé trop loin dans ses actes. Ce qui m’amène à m’enquérir de son bien-fondé : faut-il sanctionner pour éduquer ? Et sur un plan personnel, pourquoi m’est-il difficile d’avoir recours à cet outil ?
Catégorie: Travaux U.F. Educateur spécialisé
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Quand le mot "résilience" est né en physique, il désignait l’aptitude d’un corps à résister à un choc. Quand il est passé dans les sciences sociales, il a signifié la capacité à réussir, à vivre et à se développer positivement.
L'autonomie des adolescents

Dans ce devoir, je vais vous présenter une évaluation faite au sein de la M.E.C.S[1] où je travaille. En effet, j’ai été nommé il y a deux ans par ma Direction « co-pilote de projet » dans la création d’un lieu de vie semi autonome. Ce semi autonome (chambres individuelles, kitchenette et salle de bain) se situe à l’étage de la résidence où j’exerce et peut accueillir deux adolescents à partir de 16 ans, qui, dans le cadre de leur projet personnalisé n’ont pas de possibilité de retour en famille à 18 ans.

A leur majorité, ils seront accueillis sur un service jeune majeur et bénéficieront d’un appartement où ils vivront seuls. Ce projet institutionnel a vu le jour grâce à différents constats observés depuis de nombreuses années par l’équipe éducative de la M.E.C.S. En effet, nous avons constaté que de nombreux adolescents une fois majeurs mettaient en échec leur projet personnalisé faute de ne pas avoir été suffisamment préparés en amont pour vivre seul dans un appartement.

 

[1] M.E.C.S : Maison d’Enfants à Caractère Social.

Le complexe d'Oedipe à travers une situation concrète

Lors de mon stage de neuf mois, effectué dans un service d’Action Educative en Milieu Ouvert (AEMO), j’ai été amenée à suivre une dizaine de familles. Suite à la complexité des situations familiales, je me suis interrogée sur l’existence ou non d’une organisation œdipienne dans un bon nombre de ces familles. J’ai de ce fait émis une hypothèse qui est la suivante : dans les familles qui sont adressées aux services sociaux, la violence, les relations conflictuelles, les liens abîmés ou archaïques, tous les symptômes qui sont avancés pourraient bien être le signe d’une problématique soit incestueuse, soit préœdipienne, en bref que le cadre oedipien, ne serait dramatiquement pas là. Avant de nous lancer dans une étude de situation pour tenter de vérifier cette hypothèse, voyons tout d’abord ce qu’est le complexe d’Œdipe.

Se confronter a son stigmate

J’ai effectué mon stage à responsabilité au sein d’un service. Ce service gère entre autre un CHRS de type éclaté. Il accueille des personnes placées sous contrôle judiciaire socio-éducatif ou sortant de détention. Lors de mon stage, ainsi que lors d’expériences précédentes, j’ai pu remarquer que la sortie d’une période d’incarcération n’était, pour un certain nombre de personne, pas source de joie mais bien au contraire. La prison reste un univers secret où il est difficile de pénétrer. De plus, nombreux sont ceux qui refusent de parler de cette période préférant oublier qu’elles sont passées par « la case prison » (dires de monsieur B... dont nous parlerons ultérieurement). Ce sujet me semble aussi tabou. 56000 personnes sont détenues en France(en février 2003), alors que les prisons françaises ne comptent que 47473 places, pour autant, on en parle pas ou peu.

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