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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

L'auto-destruction à l'adolescence

L'auto-destruction à l'adolescence

) Il est alors clair que la délégation de la prise en charge de la personne, effectuée par les parents, se situe bien au delà de la fonction matérielle car elle comprend aussi et surtout une fonction transitoire de substitution de tous les autres apports qu’une famille véhicule dans son fonctionnement. J’entends par là les apports sur les plans affectifs, autoritaires, identitaires ainsi que ceux que mon manque d’expérience ne m’a pas encore permis de déceler. Ne pas prendre en compte ces facteurs pourrait être source de traitements inadaptés et pourrait très certainement mener l’éducateur à n’effectuer qu’un « travail de surface ».

Catégorie: Etude de cas clinique Educateur spécialisé
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Étude clinique : Thomas et sa mère
Mon stage intervient alors que Thomas est déscolarisé depuis plus d’un an et que Cédric, l’Educateur ayant la responsabilité de la mesure éducative intervient depuis dix mois. Les troubles de la santé de Thomas sont au centre de ses difficultés, il se plaint continuellement de maux de ventre. Sa mère décrit une encoprésie diurne et nocturne comme stigmatisante pour Thomas. De même, elle dénonce les violences faîtes à son fils au sein du collège, sans pour autant porter plainte ou rechercher un dialogue sur ces faits avec le collège. Le déni de Madame G face aux difficultés de son fils, comme un isolement familial porte atteinte à l’épanouissement global de Thomas, la notion de danger caractérise donc ici l’intervention d’une mesure d’Action en Milieu Ouvert.
En foyer d'accueil d'urgence, la fusion
Choisir un résident sur lequel faire une " étude de cas" fut particulièrement difficile. En effet, arrivant dans une institution où le public m’était totalement inconnu et énormément diversifié, je me suis posé de nombreuses questions sur mon futur choix. De plus, le public étant souvent de passage, il m’était difficile de choisir une personne qui resterait assez longtemps pour que je puisse effectuer cette étude de cas. Cette multiplicité d’individus, de situations, de parcours de vie et de situations de travail m’ont mis face à un choix cornélien. Qui choisir ? Un nouvel accueilli dont je ne sais encore rien, et sera-t-il là encore demain, quelqu’un avec qui je n’ai pas encore de relation " privilégiée"? Un fou ou un toxicomane ? Un violent ou un peureux ? Un homme, une femme, vieux, jeune, chômeur, rmiste, malade… Je n'arrivais pas à me décider. Cela dura un mois, jusqu'à la fermeture de l'établissement. ( Entre la période estivale et la période hivernale, la structure ferme ses portes pendant deux semaines :(une semaine de bilan équipe et une semaine de grand nettoyage).
Étude de cas clinique : Bruno
J’ai choisi de m’intéresser à Bruno, un homme âgé de 47 ans, qui par son comportement m’a rapidement interpellé et questionné. Lors de notre premier contact, il n’a montré aucune réticence et m’a salué comme si on se connaissait depuis plusieurs années. Il m’a serré la main, en me disant « bonjour », mais sans me regarder. Mon arrivée, n’a pas eu l’air de le perturber. Chaque jour je côtoie Bruno de 9h à 16h. Parfois je l’accompagne durant une activité (faire du pain, nourrir les animaux…) soit le matin, soit l’après-midi, ou toute la journée, selon le planning prévu et où il souhaite participer.
Journal d'étude clinique en IEM : la communication
Mon rôle diffère légèrement de celui des autres travailleurs sociaux. En effet mon rythme de formation ne me permet pas d’avoir un statut de référente mais plutôt de co-référente. En effet, ma place de stagiaire aurait pu freiner mon implication dans cette situation. Mais les professionnels ont su m’aider prendre ma place dans l’équipe et m’intégrer. L’équipe savait se remettre en question lorsque je leur formulais mes interrogations et donc donner de l’importance à ma parole. La richesse de la formation théorique me permet de donner un sens à mes valeurs et de modeler mon identité professionnelle. Dans le cadre de la situation de N., je m’occupe de certaines activités le concernant et participe activement aux réflexions et décisions prises le concernant en équipe. Le comportement de N., me conduit à adapter mon mode de communication envers les professionnels. Aussi, je choisis de baser la relation éducative sur l’écoute et le respect de ses choix tout en lui rappelant le cadre pour qu’il se sente en sécurité. Nous avons vu à quel point il est complexe et indispensable de s’intéresser aux modes et aux conséquences de la communication en équipe pluri-professionnelle au sein d’un établissement médico-social. La complexité se trouve dans la forme de communication utilisée ou subie et dans sa multiplicité selon le contexte dans lequel on l’observe. Il est important de remettre en question ces modes et méthodes dans notre contexte d’intervention afin de fournir aux personnes que l’on prend en charge un accompagnement des plus sains et efficace. L’écriture de ce journal et l’intérêt que j’y porte m’ont amené à participer à un groupe de travail sur la communication, regroupant l’équipe pluri-professionnelle et à la compréhension de la dynamique de l’équipe. Selon CAUVIN, le travail d’équipe se construit, et l’esprit d’équipe se cultive. Il faut consacrer de l’énergie, du temps, et de la volonté. Il faut orienter le groupe vers un but commun et le maintenir vivant pour que celui-ci devienne une équipe et un soutien. Les principaux éléments du groupe sont les membres bien sûr, mais pas seulement. Il y a aussi les buts du groupe, ses valeurs, ses normes, ses modalités de communication et de commandement, les statuts et les rôles des participants. Enfin, la manière dont ces différents éléments sont perçus par les professionnels, les représentations qu'ils en forgent, font aussi partie des différents éléments interdépendants d'un groupe, de sorte que si l'un d'eux vient à varier, les autres varieront aussi. Suite à ses réflexions, il me parait indispensable d’appliquer une notion que Philippe Gaberan développe, « les équipes éducatives mettent en œuvre ce qu’elles appellent couramment, sans toujours le définir, l’aide à l’autonomie de la personne. Ainsi faire advenir le « je » du sujet par le passage du vivre à l’exister est l’enjeu fondamental de la relation éducative. »

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