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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

"L'enfant et la souffrance de la séparation" M. BERGER

Même si le modèle de l'auteur sur la prise en charge des enfants placés est quelque peu idéaliste il n'en reste pas moins qu'il nous interroge sur notre façon de travailler et de penser le placement. Le Docteur Berger nous rappelle ainsi l'importance de la prise en compte de l'enfant et de l'évaluation de son fonctionnement psychique, de la reconnaissance de la toxicité de certains parents, et de l'incidence de nos actes et décisions. D'ailleurs je suis d'avis que le fait que l'enfant soit au centre des préoccupations d'une institution et de la question de son placement ne devrait jamais faire l'objet d'être rappeler à l'ordre.

Catégorie: Fiche de lecture Educateur spécialisé
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Votre cerveau n'a pas fini de vous étonner

Le concept de résilience dit que donner de l’affection à un enfant abandonné peut lui permettre de « renaître ». Au bout d’un an, placé dans une famille d’accueil affectueuse et attentive, ses synapses repoussent comme primevères au printemps, son  néocortex est « regonflé », images à l’appui. Cette atrophie des orphelins mis en isolation sensorielle, comme leur résilience ultérieure, sont des preuves de la plasticité neuronale et corticale. Le plus important n’est pas que des neurones puissent repousser, mais qu’ils s’interconnectent. Un neurone isolé ne sert à rien. L’intelligence, la sensibilité, l’empathie, toutes les fonctions psychiques dépendent du degré d’interconnection et de vivacité des neurones.                                

Contrairement à ce que disent les Media, la plus grande maltraitance n’est pas physique mais liée à une carence affective. Celle-ci fait des ravages silencieux. L’enfant n’est pas mal traité, ni agressé. Il est juste seul.

Du monstre à l'enfant Anthropologie et psychanalyse de l'infirmité : Olivier R. Grim

Scindé en trois grandes parties, son ouvrage est marqué par plusieurs influences, revendiquées. La première et celle qui a donné matière à cet essai est la clinique de l’auteur, psychomotricien spécialiste en action médico-sociale précoce. Ses hautes études en anthropologie sociale et psychanalyse sont à l’origine de la double analyse qui vient nourrir sa clinique et donner son sous-titre à l’ouvrage. La pensée de Grim est fortement influencée, d’une part par Mélanie Klein pour l’apport psychanalytique, d’autre part par Henri-Jacques Sticker en ce qui concerne l’anthropologie du handicap.

Devenir anorexique : Murielle Darmon

Étymologiquement, le terme « anorexie » du grec « anorexia » signifie « absence d’appétit ». On désigne en réalité le comportement qui consiste à se restreindre de nourriture. « L’anorexie est un trouble psychique qui se traduit notamment par une perte de poids importante, mais cette dernière est liée à une restriction déterminée volontairement même si les causes de ces privations auto infligées restent inconscientes pour les personnes qui en souffrent. Dans l’anorexie mentale le patient lutte contre la faim, tandis que dans l’anorexie il a perdu l’appétit . » On distingue deux types d’anorexie mentale : l’une à type restrictif et l’autre à type boulimique.

De la « co-errance » à la cohérence : Philippe GABERAN

L’enfant chauve-souris souffre d’absence de repère ou de modèle. C’est un enfant victime des défaillances de la société. Il est le premier à payer les conséquences des inégalités, du système scolaire qui ne répond plus à sa fonction de promotion sociale. L’une des conséquences de l’absence de repères structurants est la mise en place chez les enfants chauve-souris de comportements violents. Les enfants chauve-souris sont victimes de la fracture sociale qui s’amorce en France dans les années 1990. Avec elle, la socialisation primaire dans la famille, la promotion sociale par l’école, l’insertion dans le monde du travail par la formation, ne sont plus assurées. A la fracture sociale s’ajoute une ségrégation urbaine, une discrimination sociale et culturelle. Certains territoires comme les banlieues sont davantage touchés par ces phénomènes qui renforcent le sentiment d’exclusion des enfants chauve-souris et leur méfiance à l’égard des institutions.

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