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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

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Depuis de nombreuses années,plusieurs tentatives ont émergéde groupes d'éducateur(trice)s pour créer une association et ainsi rallier tous les éducateur( trice)s des secteurs de la santé et des services sociaux,des milieux scolaires, des organismes communautaires, etc. Ces structures collectives mises en place n'ont pas été viables pour toutes sortes de raisons que seule une analyse exhaustive pourrait nous révéler. Cet état de fait ne nous a pas empêchés,comme groupe du secteur de la santé mentale, de poursuivre notre réflexion sur le désir d'association.
Historique de la profession C'est dans la seconde moitié du XXe siècle qu'on voit apparaître les premiers signes d'organisation de la profession. On établit au centre Boscoville de Montréal, un programme de formation pour les "éducateurs spécialisés". Plusieurs institutions du Québec décident de former, elles aussi, leurs éducateurs. Par la suite, certaines de ces institutions entreprennent de s'affilier à des universités, comme l'Université de Sherbrooke et l'Université de Montréal, par exemple, afin de faire reconnaître la validité de leur programme respectif en éducation spécialisée. Ces programmes sont les premiers à présenter une philosophie et une théorie complète de la rééducation ainsi que des moyens permettant une pratique sérieuse et cohérente.
Grand-mère a dit : "Il est mauvais, il tient ça de son grand-père, ils ont ça dans le sang dans cette famille". C'était lors de ma dernière visite dans le petit village de grand-maman. Mamie parlait de quelqu'un de la famille. Elle croyait dur comme fer que l'homme en cause tenait ses problèmes de violence et d'alcoolisme de son propre grand-père, lui-même effectivement très violent et "porté sur la bouteille".Je ne suis pas parvenue à convaincre grand-mère du contraire. Il faut du temps pour altérer sa manière de penser. Et puis grand-maman est une « petite vieille » vestige de la génération "gènes du mal".
L’Etat élabore des normes relatives au travail par des lois et des règlements, mais au-dessus de ces règles, la Constitution établie certains principes et droits fondamentaux. La pierre de base est la Constitution du 4 octobre 1958 : aucune loi ne peut être en opposition avec la Constitution. Si une loi est en opposition avec cette Constitution, il y a intervention du Conseil Constitutionnel qui la modifie ou l’annule. Le Conseil Constitutionnel a élargi de façon considérable l'objet du contrôle de la constitutionnalité des lois, puisque le préambule de la Constitution de 1958 se réfère à la Déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 et au préambule de la Constitution de 1946, qui consacre expressément les droits collectifs et sociaux : liberté syndicale, droit de grève, exigence d'un enseignement public et laïc garanti par l'État, égalité devant les charges publiques, droit à une vie familiale normale, etc…
Revenons maintenant à notre questionnement initial, comment co-construire avec les familles « des alliances » suffisamment fortes, afin, disons les choses sans détour, d’empêcher ou de limiter les placements de leurs enfants et lorsque c’est rendu nécessaire comment en réduire la durée et les effets nocifs ? Prévention aussi, par l’affinement des évaluations, pour éviter que certains dysfonctionnements familiaux ne puissent nuire durablement au développement de l’enfant et engendrer des crises très coûteuses à tout point de vue. Tel pourrait être finalement la demande plus ou moins explicite s’agissant de travailler avec les parents au sein des services de protection de l’enfance à la « création d’une alliance autour de l’enfant». Notre approche a de toute évidence quelque chose à dire sur tout cela, et tout particulièrement sur la notion même de crise qui appartient au champ de la systémie.
C’est en ma qualité d’éducateur qu’il m’a été proposé de rendre compte aujourd’hui de mon expérience du travail en réseau auquel j’ai participé en différents lieux et différentes époques, essayant d’en dégager les recommandations ou préconisations, les limites, difficultés et ce que je nommerai les points aveugles et remarquables. Il s’agira donc de porter l’attention plus spécifiquement sur les pratiques en réseau entre professionnels – que j’appellerai réseau fermé – Certaines de mes observations pouvant se décliner dans des pratiques de réseau entre des professionnels et la population – que je nomme réseau ouvert –
De nos jours lorsqu’on parle d’enfant, les représentations qui nous viennent, ne sont sans doute pas les mêmes qu’au IV ou V siècle après J.C ; époque où fut pourtant crée les premiers hospices d’enfants trouvés. La question qui agitera longtemps les anciens, était de savoir si l’enfant avait une âme. Tant que le sexe des anges restait un mystère, l’âme des enfants semblait impénétrable. A le dire, il semble que nous ayons fait un long chemin depuis ces temps où le barbare antique fit place au monstrueux. La découverte de nouveaux continents repoussait les limites du surnaturel par delà les mers et annonçait, cartes du nouveau monde à la main : l’avènement du sauvage. Celui la même qu’il faudrait éduquer et civiliser après avoir tranché la controverse quant à savoir s’il avait une âme.
Qu’est ce que l’adolescence ? Voici une interrogation maintes fois répétée, que ce soit dans la littérature, le cinéma, les travaux scientifiques ou dans l’actualité. L’adolescence serait une étape de la vie qui marque le passage de l’enfance à l’âge adulte. Mais où situer la fin de l’enfance ? Où situer le début de l’âge adulte ? Parler de l’adolescence ne s’avère donc pas si facile. On peut même s’interroger sur l’existence même de l’adolescence et sur sa nature : est-ce un stade du développement, une crise ou une période où il ne se passe rien ?
Les maîtres à penser du médico‐social nous ont concocté un nouveau point de doctrine selon lequel on ne badine pas avec la parentalité des usagers en institution. Sous couvert de leur citoyenneté, ce droit leur est reconnu par pur principe et ce nonobstant les devoirs inhérents. Vogue la galère ! Ces sectateurs de la reproduction tous azimuts sont devenus malgré eux (laïcité oblige) les chantres de cette exhortation biblique : « croissez et multipliez‐vous ». Si la « croissance » pose problème, comme aurait‐dit le grand Charles : « L'intendance suivra » (en l'occurrence PMI, ASE et le reste). L'éthique de conviction prévaut sur l'éthique de responsabilité et c'est là que gît tout le débat.
J’ai choisi cette thématique parce que je travaille depuis 1 an et demi au sein de l’asbl Phénix qui accueille, écoute, accompagne des personnes ayant des problèmes liés à une assuétude. Je commencerais donc par une présentation de l’asbl Phénix, de ses différents services ainsi que des différentes missions liées à ces mêmes services. Dans mon processus de recherche pour développer ce sujet, j’ai commencé par tenté d’approcher différemment la personne dépendante en tentant de comprendre certains des processus qui peuvent prendre place au sein de sa vie. Je ne répondrais pas à la question de savoir pourquoi telle ou telle personne consomme, je ne pense pas qu’il y ait de réponse à cette question, toutefois je tenterais d’ouvrir notre champ de perception, d’interprétation notamment en utilisant l’ouvrage de Alain Morel et de Jean-Pierre Couteron, Les conduites addictives, où la question du plaisir et du déplaisir y tient une place centrale.
La délinquance des jeunes mineurs est un sujet récurrent dans l’actualité et propice aux passions populaires, aux affrontements idéologiques, aux débats politiques. Le choix du vocabulaire à employer n’est jamais anodin, qu’il s’agisse de voyous, racailles, sauvageons, de guerre des bandes ou de hordes de casseurs. Difficiles, déviants, auteurs d’incivilités, délinquants, sont autant de qualificatifs accolés aux termes génériques mineurs ou jeunes. Arrêtons-nous sur l’étymologie, la signification de ces mots utilisés à tout bout de champ. Replaçons-les dans leur contexte et redonnons-leur du sens là où il nous semble perdu ou erroné, pour mieux comprendre les enjeux des débats sur la délinquance juvénile et son traitement médiatique
Comme nous l’avons énoncé précédemment, seuls les savoirs théoriques peuvent être enseignés, les savoirs d’action étant issus de l’expérience. Les compétences sur lesquelles repose l’éducation spécialisée sont constituées, en grande partie, de ces seconds savoirs. Les résultats présentés ici confirment l’importance des temps favorisant le développement de connaissances issues du rapport réflexif à la pratique. L’organisation en alternance de la formation d’éducateur spécialisé est donc potentiellement source de qualité. La prise en compte des critiques concernant la formation rappelées plus haut (perspective applicationniste, disciplines juxtaposées, entre autres) peut s’opérer par une précision de l’organisation de l’alternance. Celle-ci peut être mise en œuvre à partir de temps d’échange de pratiques, d’analyse de pratiques, de supervision. Selon Geay (2007, p. 35), l’échange de pratiques regroupe des participants de différents niveaux hiérarchiques qui s’intéressent au « comment je fais dans les situations les plus quotidiennes ». L’analyse de pratiques est organisée entre pairs, à propos d’une situation explorée de manière approfondie, avec le soutien d’« un animateur-expert garant de la méthodologie ».

Quant à la supervision, elle est centrée sur ce qui est mis en jeu personnellement dans l’exercice professionnel. Dans le cadre d’une approche psychanalytique, par exemple, sont traités les processus transférentiels. Préciser la complémentarité de ces différents temps de travail contribuerait ainsi à articuler le « comment » et le « pourquoi » à propos des interventions menées sur le terrain, et aiderait l’étudiant à s’approprier des savoirs à partir de situations singulières. La difficulté des professionnels rencontrés à distinguer analyse de pratiques et supervision met en évidence une possibilité d’amélioration de l’alternance telle qu’elle était organisée lors de leur formation. Cette difficulté manifeste également l’imprécision des temps de réflexion existant dans leurs lieux d’exercice.

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