L'éduc 12

L'éduc 8 - Bulletin d’information LE PARANOÏAQUE : le vigilant Pour lui, les gens sont des adversaires potentiels. Il croit que les autres sont sournois et peuvent le blesser s’il baisse la garde. Il se tient souvent en retrait, est secret, porté aux intrigues et à la contre-attaque. Il fait beaucoup de projection : « Je ne suis pas agressif, ce sont les autres qui le sont. » Il est incapable de relations interpersonnelles intimes. Il a tendance à rationaliser son comportement. Son jugement n’est pas altéré, mais il a tendance à interpréter les faits selon sa méfiance. Il présente une grande rigidité.

Les gênes du mal

Grand-mère a dit : "Il est mauvais, il tient ça de son grand-père, ils ont ça dans le sang dans cette famille". C'était lors de ma dernière visite dans le petit village de grand-maman. Mamie parlait de quelqu'un de la famille. Elle croyait dur comme fer que l'homme en cause tenait ses problèmes de violence et d'alcoolisme de son propre grand-père, lui-même effectivement très violent et "porté sur la bouteille".Je ne suis pas parvenue à convaincre grand-mère du contraire. Il faut du temps pour altérer sa manière de penser. Et puis grand-maman est une « petite vieille » vestige de la génération "gènes du mal".

De l’idole à l’adolescence

Un bref regard sur « nos adolescents » montre très rapidement l’engouement persistant de milliers d’entre eux pour une idole. Au travers des résultats d’une pré-étude , où cinq adolescents ont été entendus dans le cadre d’entretiens cliniques à visée de recherche, une certaine compréhension dans le rapport spécifique unissant des adolescents à "leur idole" peut être dégagée.

L'éduc 4 Bulletin d’information du Comité des éducateur(trice)s de l’hôpital Louis-H.-Lafontaine