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Assistant de service social

L'assistante de service social, qui est parfois spécialisé (drogue, alcoolisme, santé scolaire, enfance en danger…), apporte aide et soutien à des personnes, familles ou groupes en difficulté, en les aidant à s'insérer socialement ou professionnellement.

De l'impact du passage par le groupe sur l'estime de soi dans le parcours d'insertion

De l'impact du passage par le groupe sur l'estime de soi dans le parcours d'insertion

Ce travail m’a semblé avoir un impact non négligeable sur l’appropriation d’un accompagnement, et surtout sur la valorisation de l’individu, et par extension sur son identité. Les problématiques d’insertion, professionnelle notamment, restaient prégnantes. Pour cela, j’ai choisi d’effectuer mon stage de dernière année en Maison des Chômeurs.

Mon expérience dans ce type de structure basée sur les valeurs de réciprocité, d’échange et d’entraide a souligné les espoirs que je plaçais dans le collectif, mais aussi les limites. Après une pré-enquête menée auprès de structures intervenant par du « collectif » dans des démarches d’insertion, mon questionnement a évolué. Au travers de ce mémoire de fin d’étude, j’ai souhaité mesurer l’impact du passage par le groupe sur l’estime de soi des chômeurs de longue durée dans une démarche d’insertion. Après avoir défini et étudié les différents concepts soulignés par cette question, je soumettrai mon hypothèse au terrain, permettant ainsi de proposer, après une phase d’analyse, des perspectives professionnelles dans ce champ d’intervention.

INTRODUCTION 8 DU CHOMAGE A L’ESTIME DE SOI, DES REPERES INCONTOURNABLES. 10 1.1 LE CHOMAGE, « L’ETAT DES SAVOIRS ». 11 1.1.1 LE CHOMAGE, SES FORMES ET SES CAUSES : UN DEBAT OUVERT 11 1.1.2 QUELQUES FACTEURS ET REPERES HISTORIQUES DU CHOMAGE EN FRANCE 14 1.1.3 CHOMAGE, UN FAIT SOCIAL INEGALITAIRE 16 1.2. LES REPONSES DU LEGISLATEUR FACE AU CHOMAGE : ENTRE SOUTIEN ECONOMIQUE ET TRAITEMENT SOCIAL 18 1.2.1 DE LA POLITIQUE DE L’EMPLOI 18 1.2.2 LES DISPOSITIFS D’AIDE AU RETOUR A L’EMPLOI 21 1.2.2.1 Les dispositifs d'aide au projet 21 1.2.2.2 Les contrats aidés 22

1.2.2.3 Le Plan d’Aide au Retour à l’Emploi 24 1.2.3 UN DISPOSITIF PARTICULIER : L’APPUI SOCIAL INDIVIDUALISE (ASI) 25 1.2.3.1 Principe et objectifs 25 1.2.3.2 Public et accès au dispositif 26 1.2.3.3 Moyens mobilisés 26 1.3 DE L’ESTIME DE SOI AU GROUPE : L’IMPACT D’AUTRUI. 28 1.3.1 CHOMAGE ET ESTIME DE SOI ; UN LIEN COMPLEXE. 28 1.3.2 GROUPE ET ESTIME DE SOI : UN CONTEXTE INCONTOURNABLE 32 1.3.2.1 De l’estime de soi… 33 1.3.2.2 … Au groupe. 39 1.4 DE LA PROBLEMATIQUE A L’HYPOTHESE 42 A LA RENCONTRE DU TERRAIN 45 3.1 MODALITES DE L’ENQUETE DE TERRAIN 46 3.1.1 DES REGARDS CROISES POUR UNE PLUS GRANDE OBJECTIVITE 46 3.1.2 UN TERRITOIRE CIRCONSCRIT POUR PLUS DE PERTINENCE 46

3.1.3 CHOIX DE LA METHODOLOGIE D’ENTRETIEN : 46 3.1.3.1 Pourquoi l’entretien semi-directif ? 47 3.1.3.2 De la construction d’une grille d’entretien 47 3.2 DU GROUPE A L’ESTIME DE SOI : DE COMPLEXES INTERACTIONS 48 3.2.1 DES PROFESSIONNELS ET DES REPRESENTATIONS 49 3.2.1.1 Les Acteurs : qui sont ils ? que font ils ? 49 3.2.1.2 De l’intervention du groupe : enjeux et impacts 51 3.2.2 LE DISCOURS DES BENEFICIAIRES DE MESURE ASI 56 3.2.2.1 Les acteurs : qui sont ils ? que font ils ? 56 3.2.2.2 De l’intervention de groupe : enjeux et impacts 58 3.2.3 LE GROUPE : UN SUPPORT DE L’ESTIME DE SOI 61 DES PERSPECTIVES PROFESSIONNELLES. 65 3.1 DES INTERVENTIONS SOCIALES DE GROUPE 66 3.1.1 INTERVENTIONS SOCIALES INDIVIDUELLES : UNE MANIFESTATION DE LA CULTURE PROFESSIONNELLE. 66 3.1.2 DES INTERVENTIONS SOCIALES D’INTERET COLLECTIF : LA PLACE DU GROUPE DANS L’ACCOMPAGNEMENT SOCIAL 67

3.1.2.1 Du collectif au communautaire 68 3.1.2.2 Du travail social de groupe : des modes d’intervention sous tendus par des finalités différentes 70 3.2 DE LA PARTICIPATION DES USAGERS 72 3.2.1 ENJEUX D’UNE DEMARCHE PARTICIPATIVE 72 3.2.2 DE LA PARTICIPATION AU GROUPE DANS LE PARCOURS D’INSERTION A L’EXERCICE DE LA CITOYENNETE 73 CONCLUSION 75 BIBLIOGRAPHIE 77 ANNEXES 81

Catégorie: Mémoire Assistant de service social
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La situation des personnes sans abri: quand le social ne suffit plus.

Faire un mémoire de fin d’études d’assistant de service social sur la population sans abri, c’est étudier la figure emblématique de l’exclusion et interroger la capacité d’intégration d’une partie de la population par l’Etat dans notre société. Pour le travailleur social c’est aussi être témoin du décalage pouvant exister entre les lois et leur application effective sur le terrain. Ma question de départ pour cette recherche était : « quel travail social adopter face à la population sans abri ? ». En effet, malgré la loi du 1er décembre 1988 instaurant le Revenu Minimum d’Insertion, la loi dite Besson du 31 mai 1990 instaurant le droit au logement, et la loi de lutte contre les exclusions du 29 juillet 1998, on constate que des personnes passent « entre les mailles du filet » de la protection sociale et du droit. L’INSEE estimait en 2002 le nombre de personnes sans domicile à 63500 adultes et 16000 enfants (annexe1).

C’est majoritairement une population masculine plus jeune que la moyenne de la population et issue des classes populaires. Les personnes ont perdu leur logement à la suite d’une séparation du conjoint, d’un changement de ville, de région ou de pays (il y a 29% d’étrangers), de l’impossibilité de régler le loyer, et pour finir d’une expulsion du logement. De plus un quart des interviewés qui n’a jamais eu de logement (des jeunes de moins de 30 ans en majorité) a connu une enfance difficile : famille éclatée, placement en famille d’accueil ou en foyer. Si la majorité est au chômage (43%), 29% travaille et 28 % est inactive. Enfin, les contacts avec les organismes sociaux diminuent avec la précarité de l’hébergement. Bien que cette population soit hétérogène, il ressort plusieurs éléments de compréhension de la situation de ces personnes: une rupture conjugale, une rupture avec le travail et un éloignement des organismes sociaux.

 

 

Un fait social invisible : le veuvage féminin précoce

Lors de mon stage de première année de formation en milieu hospitalier, et notamment en service gériatrique, j'ai rencontré des situations de décès chez des personnes âgées. Pour autant, cet événement est inéluctable bien au-delà du fait de l'âge avancé de la personne ou en présence de la maladie. Par ailleurs, la mort constitue l'étape ultime qui signe le passage de tout être humain dans notre société. De plus, le discours collectif admet que c'est dans l'ordre des choses que la mort touche les personnes âgées.

C'est à partir de situations rencontrées dans le cadre professionnel, privé et lors de mes stages de deuxième et troisième années de formation, que je me suis interrogée sur l'éventuelle intervention sociale auprès des personnes endeuillées. Et notamment des veuves, d'autant que le public du social est essentiellement féminin. Dès ces premiers constats, j'ai repéré trois catégories de femmes lors du décès du conjoint.

Décrocher du lycée professionnel ou la difficulté à excercer le métier d'élève.

Chaque année, 150 000 jeunes sortent du système éducatif sans avoir obtenu de diplôme d’études secondaires . Dans un contexte économique peu favorable et de modifications des règles de fonctionnement du marché du travail, ces jeunes suivent des trajectoires d’insertion marquées par le chômage. En effet, selon le Centre d’Etudes et de Recherche sur les Qualifications (Cereq) au bout de trois ans de vie active, 31% des « non diplômés » sont au chômage contre 7 % pour ceux qui ont atteint un niveau de formation « Bac + 2. » Les jeunes « non diplômés » rencontrent donc des difficultés importantes en début de vie active et occupent plus fréquemment que les autres un emploi temporaire, aidé ou à temps partiel.

Ce sont ces mêmes jeunes que l’on retrouve dans les missions locales ou dans les dispositifs d’insertion. Ils sont ainsi plus exposés à un risque de marginalisation et d’exclusion sociale. En France, les pouvoirs publics prennent depuis plus de vingt ans la mesure de cet enjeu social et économique que représente le devenir professionnel de ces jeunes aux parcours scolaires souvent chaotiques en tentant de limiter les sorties précoces du système éducatif.

L'accompagnement social des demandeurs d'asile déboutés

Dans ce mémoire d’initiation à la recherche sera donc abordé l’accompagnement des demandeurs d’asile déboutés. Dans un premier temps, je présenterai la phase préparatoire à la recherche qui m’a permis d’établir la question de départ suivante « Comment les travailleurs sociaux peuvent-ils accompagner les demandeurs d’asile déboutés ? » Ensuite, dans un deuxième temps, j’aborderai la phase exploratoire de ce travail à travers deux sous parties qui sont : le long parcours des demandeurs d’asile puis l’intervention des travailleurs sociaux auprès des personnes déboutées du droit d’asile. Enfin, une dernière partie reprendra les éléments essentiels de ce travail d’initiation à la recherche sous forme de synthèse et de problématisation. Ceci nous amènera à la formulation d’une question de recherche, d’une hypothèse ainsi qu’à une proposition d’outil de vérification.

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