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Assistant de service social

L'assistante de service social, qui est parfois spécialisé (drogue, alcoolisme, santé scolaire, enfance en danger…), apporte aide et soutien à des personnes, familles ou groupes en difficulté, en les aidant à s'insérer socialement ou professionnellement.

Réflexion sur les minimas sociaux

Réflexion sur les minimas sociaux

Ma première approche du Revenu Minimum d’Insertion (RMI) a eu lieu au lycée en 2003. En effet, la loi du 1er décembre 1988 était au programme de sciences sanitaires et sociales. J’y ai appris que l’objectif de la loi était l’insertion des personnes en âge d’être actives mais sans emploi. A cette époque, j’ai eu le sentiment que le discours environnant concernant les allocataires du RMI était négatif. Par exemple : « les « RMIstes » ne veulent pas travailler, s’ils n’ont pas d’emploi c’est qu’ils le veulent bien, parce que quand on cherche on trouve ». Je me suis donc trouvée face à ce paradoxe.

L’insertion des personnes bénéficiaires de minimas sociaux est une des principales préoccupations des pouvoirs publics depuis quelques années. Diverses mesures tentent d’améliorer les conditions de vie des personnes allocataires. L’assistant de service social a pour mission l’insertion sociale et professionnelle de ses personnes. La participation aux activités culturelles n’est pas toujours mise en avant comme un levier permettant de contribuer à l’insertion, elle est même parfois critiquée.

Catégorie: Mémoire Assistant de service social
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De l'impact du passage par le groupe sur l'estime de soi dans le parcours d'insertion

Lors de ma formation d’assistant de service social, j’ai effectué plusieurs stages afin de développer une praxis. J’ai fait le choix d’entreprendre dés la première année un stage en polyvalence de secteur dans un territoire semi rural. Au delà de la connaissance des dispositifs d’action sociale, ce stage m’a permis d’observer et d’appréhender l’importance de la notion de territoire, la diversité des pratiques professionnelles et des problématiques rencontrées dans ce service. Cette polyvalence « intégrale » s’adressait à tous les publics d’un même territoire favorisant ainsi le partenariat. J’ai pu remarquer que l’accompagnement effectué était essentiellement de type individuel, alors que des problématiques collectives apparaissaient : demandes d’informations sur les modes de garde en petite enfance, connaissance des droits, maintien au domicile des personnes âgées etc. J’ai donc, suite à ce stage souhaité approfondir mes connaissances en matière d’insertion, de pratiques professionnelles - accompagnement social individuel et collectif- et de développement social local.

C’est animée par ces questions et considérant les actions menées par les centres sociaux comme pionnières en matière d’interventions sociales collectives, que mon stage de seconde année s’est naturellement orienté vers ce type de structure. Lors de ce stage j’ai pu participer à l’animation de groupe au travers d’un accompagnement social collectif dans le cadre de la « Politique Vacances » de la Caisse d’Allocations Familiales. Le travail mené avec ce groupe (choix du lieu de vacances, travail sur le budget, sur la parentalité) m’a permis de mesurer, à mon échelle, la pertinence du passage par le groupe pour des personnes fragilisées, économiquement et socialement.

le harcèlement moral au travail : quelle pratique professionnelle pour les assistants de service soc

J’ai choisi comme thème de mémoire, le harcèlement moral au travail pour plusieurs raisons. Il s’agit d’une forme de maltraitance particulièrement destructrice pour l’identité de la personne, son équilibre psychique, sa vie familiale, et son insertion professionnelle. En tant que professionnels, nous sommes chargés de pallier ou de remédier aux processus d’exclusion, c’est pourquoi nous pouvons être amenés aussi bien dans un service social du personnel qu’en polyvalence de secteur à rencontrer des situations de harcèlement moral. Cette forme de maltraitance au travail tend à se développer et à devenir un fait de société. H.LEYMANN1, psychosociologue, a été le premier à parler de « mobbing » au travail.

Mais c’est le livre de M.F HIRIGOYEN2 dont les ventes se sont envolées à sa sortie, qui a mis à jour et un nom sur une souffrance au travail qui a toujours existé mais qui demeurait cachée, vécue dans la honte par les victimes et ignorée des pouvoirs publics. Ce livre a permis une prise de conscience auprès des responsables politiques qui, suite à un rapport effectué par le Conseil Economique et Social en 2001, ont décidé de légiférer afin de combler un vide juridique. Cette loi votée le 17 janvier 2002 est une reconnaissance du harcèlement moral et a donné une définition légale à cette réalité. Or en dépit de tous ces faits, mes lectures et mon enquête exploratoire auprès des assistants de service social du personnel, semblent montrer que le problème du harcèlement moral au travail était peu évoqué. Comment expliquer ce paradoxe ?

Les assistants de service social du personnel semblaient rencontrer peu de situations de harcèlement moral dans leur pratique, ma problématique partant de cette interrogation. A partir de là des questions se posaient : qu’est ce que le harcèlement moral ? Comment pouvait-on en expliquer les causes ? Quelles en étaient les manifestations et les conséquences en particulier psychiques et médico-sociales ? Comment se faisait-il que les assistants de service social soient si peu sollicités ? Quels étaient les obstacles qui rendaient difficile la prise en charge ?

L'insertion professionnelle des femmes bénéficiaires du RMI

Les lois du 1er décembre 1988 et du 29 juillet 1992 instituant le Revenu Minimum d’Insertion (R.M.I) s’inscrivent dans la logique de nombreuses politiques menées ces dernières années pour mieux vaincre la grande pauvreté en France. Cette loi a été une nouvelle étape dans la lutte contre l’exclusion, dans le combat pour l’insertion, pour la dignité de l’homme et pour une société plus solidaire. En 1998, la situation des populations exclues du marché de l'emploi et de la consommation touche des publics plus nombreux et très diversifiés.

C'est pourquoi, le 29 juillet 1998 est votée la loi n°98-657 d'orientation relative à la lutte contre les exclusions. Cette loi prévoit différentes mesures visant à favoriser l'insertion des personnes dites "exclues": garantir l'accès aux droits fondamentaux, prévenir les exclusions, répondre aux situations d'urgence, mieux agir contre les exclusions. Aujourd’hui encore, les allocataires du RMI rencontrent des difficultés d’accès à l’emploi. Le travail reste une valeur essentielle dans notre société. Il représente pour la plupart le moyen d’insertion le plus important parce qu’il confère un statut et il permet à la famille de s’autofinancer.

Bénévolat et travail social

Le mal – logement à Paris est une situation très importante et problématique. L’accès à un logement décent dans Paris devient de plus en plus difficile alors que celui-ci fait partie intégrante des besoins primaires et des besoins de protection et de sécurité. Plusieurs événements comme les incendies d’hôtel, illustrent bien une crise du logement à Paris dont les victimes sont presque toujours des immigrés ou des Français issus de l’immigration. L’impossibilité de relogement des familles vivant à l’hôtel amène à mettre en cause les dispositifs politiques relatifs au logement.

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