LeSocial Emploi Prepa Doc Formateque

Assistant de service social

L'assistante de service social, qui est parfois spécialisé (drogue, alcoolisme, santé scolaire, enfance en danger…), apporte aide et soutien à des personnes, familles ou groupes en difficulté, en les aidant à s'insérer socialement ou professionnellement.

Note réflexive : Que signifie pour vous « accompagner » dans une intervention sociale ?

Note réflexive : Que signifie pour vous « accompagner » dans une intervention sociale ? I. La relation d’aide : Une posture professionnelle : La posture professionnelle peut se définir par le savoir-être, le savoir-faire et le positionnement professionnel. Elle est personnelle et se nourrit de l’expérience personnelle, professionnelle et des interactions de son environnement social. Elle n’est donc pas figée et s’adapte aux situations. Ainsi, pour proposer un accompagnement au travers d’une relation, un travail sur soi est nécessaire. En effet, je pense qu’il est important de connaître ses propres représentations et « son propre système d’interprétation de la réalité, avec sa « grille de lecture » personnelle » . C’est pourquoi, je crois que l’assistante sociale est une interface entre l’institution, qui via un cadre d’intervention et des missions permet d’offrir un accompagnement, et la personne. Aussi, le professionnel qu’est l’assistante sociale doit faire preuve d’adaptabilité face à la singularité de chaque personne et des difficultés qu’elle rencontre, afin d’être facilitateur. Cela peut se faire grâce à l’expertise que chaque professionnel acquiert, au cours des années de formation (cours et terrain de stage) et une fois en poste. En ce qui me concerne, j’ai pu constater sur mon terrain de stage de deuxième année (Carsat ) que d’une part la spécialisation en santé est un atout pour accompagner un public particulier et que d’autre part grâce aux connaissances particulières dans le domaine de la santé, les assistantes sociales sont en mesure d’adapter leur plan d’aide selon les différentes situations rencontrées et de mettre en œuvre une méthodologie d’action (individuelle ou collective). Je pense que le fondement de l’accompagnement est la relation à autrui et qu’au-delà de la fonction du professionnel, c’est bien en tant que personne que je m’engage dans cette situation relationnelle. Par conséquent, en tant que professionnelle, je dois me mettre au service de l’accompagné, en m’assurant de ne jamais me substituer à lui et en respectant sa singularité. Ceci demande de la vigilance, un travail sur soi et une analyse réflexive de sa pratique et de son rapport à l’autre. En somme, les postures professionnelles doivent s’adapter aux situations ainsi qu’aux différents moments rencontrés dans l’accompagnement. Et comme le dit G. LE BOUEDEC « on n’accompagne jamais en son nom propre mais toujours au nom d’une institution . » C’est donc cette institution qui peut donner à chaque professionnel un cadre de sécurité, qui va permettre d’instaurer une relation de confiance
Catégorie: Travaux U.F. Assistant de service social
Type de fichier: application/pdf
Historique du document: 0
Licence

Chacun des éléments constituant le site SocioDoc.fr sont protégés par le droit d'auteur. Il est donc strictement interdit d'utiliser, reproduire ou représenter même partiellement, modifier, adapter, traduire, ou distribuer l'un quelconque des éléments.

En cochant la case ci-dessous, j'accepte les conditions générales d'utilisation de SocioDoc.fr.

Accepter le terme et la condition

Documents associés

Dossier partenariat et réseau en ITEP
Le stage long que j'ai effectué s'est déroulé dans le secteur de l'insertion. Pour moi, l'insertion dans sa globalité, est le fait de bénéficier d'une place centrale au sein de la société. Ceci inclut une certaine stabilité au niveau de l'emploi, du logement, de la famille... Afin d'illustrer le développement proposé tout au long de mon dossier, je vais faire le parallèle avec le concept de désinsertion sociale défini par Vincent De Gaulejac. En effet, cet auteur met l'accent sur le vécu de l'exclu. Pour lui, ce qui caractérise l'exclusion est la perte d'emploi, une absence de ressources qui prive l'individu de réseaux de solidarité matérielle et de soutien psychologique. « Aujourd'hui, la crise du monde du travail, une certaine fragilisation des liens sociaux, et la déconstruction progressive des systèmes de normes et des identités, semblent être les principaux vecteurs de la nouvelle vulnérabilité sociale ». De même, la stigmatisation sociale impose aux individus une image négative d'eux-mêmes qu'ils ne peuvent éluder. Ils perdent ainsi leurs attaches et la société porte un regard stigmatisant sur eux.
Retranscription et analyse d'un entretien
Dans le cadre de nos visites mensuelles nous avons rencontré Mme S à la clinique nord (pavillon du CHS) où elle était hospitalisée et nous lui avons parlé des dommages constatés dans son logement par le propriétaire et l’équipe soignante du CMP. Pendant cet entretien nous lui avons émis la possibilité de faire intervenir une aide ménagère du Centre d’intercommunal d’action sociale (CIAS) pour l’aider à entretenir son appartement mais Mme S s’est montrée défavorable à cette proposition. Huit jours après sa sortie nous la contactons par téléphone pour l’informer d’une prochaine visite et des raisons qui nous amène à venir la visiter chez elle. Lors de cette conversation téléphonique Mme S s’empresse de nous dire que « tout est propre » et qu’elle a tout nettoyé. Nous lui fixons un rendez-vous l’après-midi même.
Le travail peut-il tuer?
Aujourd’hui, si le travail peut-être une source de joie et d’épanouissement, dans certains cas il peut aussi se révéler à l’origine d’un mal-être profond. Conflits sociaux et relation au travail sont souvent cités dans les facteurs de risque du suicide. Le suicide étant l'acte délibéré de mettre fin à sa propre vie. En présence d’un suicide, la mort doit être l’intention de l’acte et non simplement une de ses conséquences.
La Loi N° 2002-2 du 2 janvier 2002 rénovant l'action sociale et médico-sociale
Aujourd'hui, la loi du 2 janvier 2002 rénovant l'action sociale et médico-sociale est devenue le cadre légal et les fondements des 36 000 établissements, services sociaux et médico-sociaux en France. Cet aboutissement est le fruit, de plus de vingt ans, de modifications législatives. En effet, sur la question relative aux droits des usagers, on peut considérer la loi du 30 juin 1975, comme le texte fondateur des institutions sociales et médico-sociales.

Connexion

Assistant de service social

Abonnement

Recherche