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Moniteur-éducateur

Le moniteur-éducateur a un rôle d'animation, de prévention et d'éducation auprès de personnes en difficulté : enfants, ados, adultes ou personnes âgées. Il est le bras droit de l'éducateur spécialisé, qui détient la responsabilité d'élaborer des projets.

DC4 - L'implication du Moniteur-Éducateur en Maison d'Enfants à Caractère Social

DC4 - L'implication du Moniteur-Éducateur en Maison d'Enfants à Caractère Social

Pour ce premier stage, j’ai fait le choix de la MECS. Dans cette première partie, je vais vous présenter le cadre institutionnel d‘une MECS : son cadre juridique, ses missions, le public qu’elle accueille et enfin son projet (objectifs, moyens, outils, démarche) qui permet son action. Ensuite, dans la seconde partie,  je développerai l’implication du moniteur éducateur dans mon institution : sa fonction, l’importance du projet individuel et enfin l’analyse de mes actions au travers de situations de terrain.

Cet écrit doit me permettre de mieux situer mon travail dans le cadre des missions institutionnelles, faire évoluer mes pratiques, permettre de construire mon identité professionnelle en élaborant et en acquérant les compétences requises à l’exercice éducatif  de moniteur-éducateur.

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Les différentes situations vécues au cours de ce stage m’ont permis au fur et à mesure de me situer, de prendre la mesure de ce qu’est le travail d’un moniteur éducateur. Ainsi, cette expérience m’a permis d’acquérir des savoirs tels que la réglementation en vigueur au sein d’une M.E.C.S, les aspects relatifs au fonctionnement d’une institution accueillant des adolescentes aux problématiques multiples.

Ce stage m’a permis de découvrir un nouveau public à savoir des adolescentes et des jeunes adultes. Il m’a fallu intégrer leurs spécificités pour une pratique plus adaptée à leurs besoins. J’ai du passer par une phase de déconstruction de mes pratiques antérieures, fruit de mon expérience en tant qu’éducateur non qualifié dans une M.E.C.S  pour adolescents. Cet exercice m’a permis de faire évoluer mes pratiques, afin qu’elles soient en adéquation avec ma fonction de moniteur éducateur. 

Les échanges réguliers avec des professionnels confirmés m’ont permis d’élargir ma vision et mes pratiques en me décentrant et en prenant du recul par rapport à mes acquis. Grâce à cette remise en question, j’ai pu appréhender de manière plus adaptée le public qui m’a était confié.  

Catégorie: Travaux U.F. Moniteur-éducateur
Type de fichier: application/pdf
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Documents associés

La violence des adolescents déplacés en MECS
Suite à un poste de monitrice-éducatrice pré-stagiaire en Maison d’Enfants à Caractère Sociale, j’ai pu être amenée à faire face à des situations de violence. Qu’il soit question de la violence institutionnelle, de la violence des adolescents à l’égard d’autrui et ou de l’agressivité … le professionnel se doit d’y pallier. Lors de ce premier emploi auprès d’adolescents, j’ai eu l’expérience au premier abord fâcheuse de me trouver confronté à cette violence. Face à cette situation, il m’a été difficile dans les premiers jours d’entreprendre, d’envisager une démarche, ces conduites violentes m’ont réellement questionnée dés mon arrivée. Dans l’optique d’évoluer professionnellement, j’ai voulu comprendre cette violence, pourquoi les adolescents montrent une telle violence (verbale, physique) envers l’institution, les autres jeunes accueillis ou le personnel éducatif. J’avais le sentiment que la violence était un des moyens privilégiés de communication pour ces jeunes placés. Comprendre son origine et les manières par laquelle elle peut se décliner me permettra de mieux l’appréhender et de poser des actes et des paroles adaptées dans mon accompagnement.

Pourquoi ai-je employée le terme « déplacés » « Dire qu’un enfant est placé, c’est à dire que la solution est trouvée. Or il n’y a pas d’enfants placés, il n’y a que des enfants déplacés, des enfants déportés, des enfants déracinés ». (Pierre verdier) A mon sens, la question de placement à l’adolescence contient surtout l’idée de déplacement et suppose une intention de changer l’environnement. Pourtant, bien que cette volonté implique l’assentiment de l’adolescent qui supportera le changement de la réalité externe et, mieux, elle en sera améliorée, il est prudent de ne pas perdre de vue que, pour qu’il en soit ainsi, l’adolescent a été soumis à quelques influences, d’autre part que sa capacité créatrice a été lourdement sollicité et positivement évaluée.
La place et les enjeux de l’intimité en institution
Ces deux expériences professionnelles ont suscité un questionnement commun autour de la notion d’intimité : la place et les enjeux de l’intimité de la personne accueillie en institution. Sur le FAM, la question s’était posée en réunion d’équipe à partir d’une situation : comment trouver la juste distance dans l’accompagnement de proximité, pour ne pas être intrusif dans l’intimité des personnes accueillies tout en veillant sur celles qui n’ont pas forcément la capacité d’être autonome dans les actes de la vie quotidienne.
La maltraitance, ennemie des enfants.
Dans le cadre de ma formation de Moniteur Éducateur, je suis amenée à élaborer un dossier thématique se rapportant à un domaine professionnel, que je dois aborder sous divers angles. Mon choix s’est alors dirigé vers la Maltraitance faite aux enfants et la prévention mise en place pour lutter contre cette dernière. Une fois la thématique choisie, j’ai intégré un groupe de travail dont le thème central était commun, ceci afin de partager nos informations, nos recherches mais aussi nos questionnements. D’après le dictionnaire Larousse, maltraiter c’est « Soumettre quelqu’un à de mauvais traitements ». Le verbe maltraiter, lui-même issu du verbe latin tractare employé dans la langue poétique au sens de « traîner violemment, mener difficilement » apparaît vers 1550 pour signifier « traiter durement » et s’emploie couramment par la suite pour « traiter avec violence ». Son préfixe mal met bien sûr l’accent sur l’aspect mauvais dans l’action de traiter l’autre. Le mot maltraitance est quant à lui apparu lors d’études effectuées sur les enfants maltraités (Le Robert, dictionnaire historique de la langue française, indique la date de 1987).
Comment accompagner les personnes porteuses de déficience mentale dans leur continuité identitaire ?
Je suis actuellement en cours d'emploi en C.H.U. /C.H.R.S. où je reçois des publics en grandes difficultés sociales. Dans ma pratique, je suis habituée à remonter les histoires de vie des personnes accueillies afin de découvrir les séquelles traumatiques ou les points d'achoppement qui les ont conduits à l'échec social. C'est à partir de ces éléments que je construis avec les personnes accueillies un projet personnalisé visant à permettre un dépassement de leurs difficultés, et de construire un véritable avenir. Ainsi, je mets en place avec elles, les moyens, les outils qui lui permettront d’avancer aussi bien sur les plans professionnels, de leur santé ou encore l’accession au logement. Cette prise en charge globale en lien avec les partenaires concernés contribue parfois à les aider à se libérer de leurs addictions qui représentent un frein à leur inclusion sociale. Ayant effectué un stage de première année dans un I.M.E. dans le groupe des jeunes majeurs, j'ai été confrontée à préparer leur départ pour un établissement adulte dans lequel ils pourraient continuer leur vie. Je sais à quel point celui-ci doit se dérouler en douceur, selon les rythmes du résident, afin qu’il soit ressentie de la manière la moins violente possible. En seconde année, j'ai effectué un stage dans une MAS où les publics ne verbalisent que rarement. Par ces deux dernières expériences j'ai pu mesurer le décalage qu'il existe entre un public capable de partager ses goûts, ses souvenirs, ses craintes, ses joies et une population qui de par ces déficiences ou de ses pathologies à les plus grandes difficultés à faire partager tout ou partie de son histoires de vie. Il m'est apparue comme injuste et certainement frustrant pour les personnes accueillies et en tout cas pour moi en tant que travailleur social de ne pouvoir partager avec les gens ce qui fait sens, ce qui a pu faire sens pour eux dans leur histoires, soit des ressenties, des souvenirs, des impressions... Dans ce cas, face à ces manques, ce vide, comment instaurer une relation éducative ? Comment construire un projet et viser des objectifs ? Pour tenter de répondre à ces questions, je vais en premier lieu vous présenter deux situations particulières rencontrées lors de mes stages. En s’appuyant sur tous les points que je développe au-dessus je m’aperçois que les moniteurs-éducateurs sont capable de mettre en place une relation éducative permettant aux personnes de rentrer dans un échange verbal ou non-verbal aboutissant à une expression plus libre et détendu des ressentis, des demandes. Par cet accompagnement global de qualité qui vise à proposer un mieux-être en tenant compte de toutes les composantes de ce qui fait un individu, nous visons à lui garantir des conditions épanouissantes favorables à son bien-être et à son évolution personnelle. En étant vigilants et attentifs aux rythmes de chacun, en acceptant les allers-retours entre les progressions et les régressions parfois immuables, on met en place les conditions d’une évolution et d’un épanouissement, on favorise un accompagnement de qualité. Il faut garder à l’esprit que nous ne cherchons pas à atteindre des objectifs techniques mais avant tout, le bien-être, le bonheur des personnes que nous accompagnons.

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