LeSocial Emploi Prepa Doc Formateque

Moniteur-éducateur

Le moniteur-éducateur a un rôle d'animation, de prévention et d'éducation auprès de personnes en difficulté : enfants, ados, adultes ou personnes âgées. Il est le bras droit de l'éducateur spécialisé, qui détient la responsabilité d'élaborer des projets.

Fiche de lecture Moniteur-éducateur

Afficher:
J’ai choisi ce livre car il traitait des adolescents aux personnalités abandonniques ou psychopathiques. Mon lieu de stage était un internat, où parmi les jeunes accueillis, quatre d’entre eux étaient des enfants adoptés. Ils illustraient parfaitement l’idéal type des enfants au syndrome abandonnique. Donc j’ai sélectionné cet ouvrage afin d’approfondir mes connaissances théoriques sur ce public. De plus, cet œuvre est relativement récente, et donc au plus près des avancées théorique sur ce sujet.
Dans ce roman, Jacques Lin retrace son parcours et les circonstances, les rencontres qui l’on amené à rentrer dans le réseau de Ferdinand Deligny. Il fait part de sa vision politique et économique de l’époque dans laquelle il grandit et se construit. Sa scolarité, son climat familial, puis son travail à l’usine et les rencontres. Ces différentes rencontres professionnelles et amicales qui l’amènent à se positionner politiquement et à s’engager dans ce projet Cévenole.
L’ouvrage d’Alain Blanc, « le handicap ou le désordre des apparences », dont j’ai fait le choix de présenter son contenu, constitue une approche sociologique de la notion de déficiences, celle-ci est considérée comme un « fait social total ». Les personnes handicapées, porteuses de déficience, représentent un « désordre des apparences », constituent, un trouble à l’ordre public, le handicap déstabilise l’ordre des relations sociales. Il envisage la situation des handicapés comme un point de fixation à des relations « différentes ». Dans son introduction, Alain BLANC écrit que la déficience sur une personne handicapée, modifie sa forme, sa fonctionnalité et l’usage de son corps, ainsi que ses capacités d’être, sans omettre que ces personnes restent avant tout des humains. Son hypothèse centrale est que la déficience situe son possesseur dans un espace qui n’est ni celui de l’exclusion irrévocable, ni celui d’une intégration pleine et entière. Cet entre-deux correspond au concept de « liminalité » fondée par VAN GENNEP (ethnologue français) et de Robert Francis MURPHY (ethnologue américain), en somme une étape entre deux statuts, celui de l’incorporation et de l’exclusion.
Notre histoire débute au Ministère de l’Intérieur où le jeune Barthélémy Parpot, porteur de psychose, rejoint le quota des handicapés pour travailler en contrat à durée indéterminé. Parpot est un homme de 37 ans, dévoué, attentif, serviable, ne demande qu’une seule chose : être aimé et quitter le monde de la solitude.
Vingt–quatre heures de la vie d’une femme est le récit d’une passion : celle de Mrs. C., qui, au crépuscule de sa vie, livre son secret. Cette confession aussi captivante que séduisante prend la forme d’un récit dans le récit. Il est vrai que l’intérêt de Zweig pour la psychologie humaine imprègne tout entier le personnage de Mrs. C. La précision et la passion avec lesquelles elle décrit l’expression des mains du joueur sont une performance.
Dans son avant propos, Denis Vaginay nous dis que la déficience est un manque qui provoque une différence, mais pas forcément une fragilité. La fragilité ira forcément de pair avec une attitude de protection et de sollicitude envers ceux qui en souffrent. Or, quelqu’un de différent ne souhaite pas forcément être protégé ou mis à l’écart.
L’auteur y fait un rapide tour de la France et constate qu’aucune étude n’a été menée sur les jeunes gays mis à la rue par leur famille. Selon l’auteur, ils seraient des milliers dans cette situation, mais au niveau gouvernemental il y aurait, toujours selon lui, une sorte de désintérêt de la question.
L'histoire de ce roman, « La civilisation, ma mère !... », se situe au Maroc dans les années 30. Deux fils, tour à tour, racontent la condition, l'évolution et l'émancipation de leur mère jusqu'à l'indépendance.
Comme dans l’opéra de Puccini, le livre d’Howard Buten présente une histoire d’amour, non pas un amour qui se noue entre deux adultes, mais un amour paternel entre un père et ses enfants. Un amour qui se renforce, qui grandi chaque jour, jusqu'à ce que les enfants deviennent pour le narrateur la seule raison de vivre.
Grâce au livre de Peter Vermeulen, on peut mieux comprendre le cheminement particulier de la pensée autistique. Comment pense une personne autiste ? est un témoignage clair et riche d’illustrations. L’auteur décrit la façon avec laquelle ces personnes appréhendent l’environnement en procédant à une double analogie des ordinateurs et de l’humour. La comparaison avec l’ordinateur rend la pensée autistique plus concrète et l’humour lui en donne une représentation plus humaine.
Mon point de vue sur le problème est qu'il y a encore beaucoup de femme victime de violence aujourd'hui. Et pas assez de structure pour les accueillir. Et qu'elles devraient avoir plus confiance en elles pour dénoncer ces violences, qu’elles subissent au quotidien. Je pense qu'il y a qu'aujourd'hui beaucoup de moyen mis en œuvre pour lutter contre cette violence conjugale. Les éléments importants que j'ai pu relever dans l'ouvrage sont que les femmes battues possèdent simplement certains traits de caractère, de comportement similaire et ont souvent en commun des éléments biographiques. Avoir une vue sur les propos et les histoires vécues de ces femmes permet aisément de connaître leur origine, leur personnalité. Quand elles racontent leurs expériences cela s'associe à un contexte social familier à toutes les femmes : couple, mariage, maternité. Cette omniprésence de liens affectifs apparaît fondamentale car elles désirent vivre des relations épanouissantes d'autant plus fortes qu'elles ont le plus souvent manqué d'amour parental. Pour beaucoup de femmes d'un certain âge, elles se réfèrent à la notion de qualité de vie. Un sacrifice important qu'elles auront à faire dans ce domaine et que certaines appréhendent les privations. Pour les plus jeunes elles partent plus facilement car une grande partie de la vie reste devant elles. Les questions matérielles prennent ainsi une dimension essentielle.
En tant que Moniteur-Educateur en devenir, j’ai vu dans L’attrape-cœurs et dans son personnage une leçon quant à l’attitude à adopter envers un usager qui montre une fracture envers les autres, en effet comme le personnage principal, l’humain reste souvent sur sa première impression. Travaillé sur son accueil est donc quelque chose de très important et soulève à interrogation. C’est les travailleurs sociaux qui intervienne dans le quotidiens des usagers l’humilité est donc importante, de même quand nous cherchons à transmettre des valeurs. Il faut amener la confiance avec patience et écoute. Écoute qui est très importante, il nous est vital d’être réceptif à tout message de l’usager, qu’il soit verbal, non-verbal, ou même sous-entendu.

M. Antolini ancien professeur d’Holden apparaît comme le dernier appel à l’aide de celui-ci envers un adulte, ce personnage réussi dans un premier temps à aider Holden en s’abstenant d’énoncé un jugement, il amène Holden à parler de lui-même puis expose son point de vue et interroge Holden sur lui-même. Il réussit d’ailleurs à conserver son intérêt au point que Holden un an plus tard garde toujours les mots écrits par M.Antolini « L’homme qui manque de maturité veut mourir noblement pour une cause. L’homme qui a atteint la maturité veut vivre humblement pour une cause » et qui avoue être « content d’avoir pas essayé de l’arrêter ni rien ». Surveiller son attitude car on ne perçoit pas tous les paroles et actes de la même façon.
Mon choix s’est porté sur cet ouvrage, car il apporte plein d’élément sur le développement de l’enfant, mais aussi le ressentit des assistantes familiales dans l’accueil d’enfant. L’œuvre relate également le vécu des professionnels de l’éducation spécialisée dans un service de protection à l’enfance. Je souhaite orienter mon choix de stage vers un MECS (Maison d’Enfant à Caractère Social) pour me permettre de prendre en compte le placement tel qu’il est vécu.

Comment l’enfant placé vit-il sa situation de placement ? Comment appréhende t-il la séparation avec ses proches ? Dans les deux premiers chapitres, l’auteur nous fait remarquer d’une part que dans la loi du 5 mars 2007 réformant la protection de l’enfance, le mot « Affectif » apparaît 5 fois.
Cet ouvrage a été rédigé par Germain Duclos, psychoéducateur et orthopédagogue, Danielle Laporte, psychologue clinicienne et Jacques Ross, psychoéducateur et andragogue. Il porte principalement sur la période de l'adolescence et sur l'estime de soi que peuvent avoir les jeunes durant cette période. En effet, durant la période de l'adolescence, les adolescents sont en quête de leur identité puisqu'ils sont face à un "corps nouveau", qui entraîne des changements et des transformations à accepter. Ils ne sont plus des enfants mais ne sont pas encore vraiment des adultes, c'est une période de transition, que nous devons aider et accompagner afin qu'elle se fasse le plus sereinement possible. "L'adolescence est un passage entre l'enfance et l'âge adulte. L'adolescent n'est plus un enfant; il n'est pas encore un adulte." Nous en apprenons un peu plus sur cette période de la vie du public que peut-être, nous serons amenés à accompagner un jour durant notre carrière, mais également sur une période que nous avons forcément traversé un jour. L'adolescence est une période où le jeune se trouve en crise et en quête d'identité, car c'est une période de remise en question. Il s'agit également d'une période cruciale dans le sens où c'est à ce moment précis de la vie que chaque individu doit trouver son identité (orientation professionnelle, intimité avec des représentants du sexe opposé (ou du même sexe), créer des liens amicaux etc.)
Dans une autre partie du livre, Daniel TAMMET déclare : « à l’âge de 2 ans, j’avais choisi un certain mur du salon pour m’y cogner la tête de manière répétitive. Balançant mon corps d’avant en arrière, je projetais durement ma tête en avant selon un tempo précis et régulier […] A d’autres moments, j’entrais dans de violentes colères, je giflais mon visage et je hurlais à pleins poumons. » Dans la MAS où j’effectue mon stage, beaucoup d’autistes se balancent sur eux même et se cognent la tête sur un mur ou sur une table. Sur l’unité dans laquelle je travaille, il y a une résidente qui se gifle, se mord, se tape la tête contre les tables, les murs. C’est son seul moyen de communication. Elle peut très bien se gifler juste parce qu’elle aimerait un verre d’eau. C’est assez difficile de distinguer lorsqu’elle est bien ou pas ou lorsqu’elle a juste envie d’attirer l’attention sans rien vouloir en retour. C’est une personne qui a besoin de ritualisation, elle a un planning par demi-journée qu’elle connait très bien, il faut le respecter à l’heure dite car à force, elle arrive à savoir l’heure et se tape lorsque l’éducateur est en retard donc on fait en sorte d’être à l’heure afin d’éviter toute violence envers elle.

Daniel TAMMET raconte : « Je commençais à prendre les livres de mes parents pour les entasser dans ma chambre ». Un résident fait exactement la même chose dans sa chambre. Il entasse des feuilles, des magazines, des photos dans sa chambre. Il a besoin de remplir les étagères, son bureau. Il va parfois dans la pièce où se trouve la balnéo et rempli les panières à linge de tout ce qu’il peut trouver autour de lui. Il vient parfois dans le salon et prend les meubles comme la table basse pour aller la mettre dans sa chambre. Il a un besoin de remplir. On ne comprend pas pourquoi il fait ça. Est-ce une angoisse de vidange ? Fait-il ce genre de chose quand il ne se sent pas bien ? J’ai beaucoup de questionnement par rapport à ce résident et j’espère avec des réponses très prochainement.

Trois cent douze pages pour découvrir l’écriture engagée de cette écrivaine Nigériane dans son livre « autour de ton cou ». 

Chimamanda Ngozi Adichie est une femme de couleur engagée et féministe. Dans cette fiche de lecture, nous allons détailler son parcours et son combat pour améliorer les droits de la femme au Nigeria. 

Puis, nous étudierons son livre « Autour de ton cou », recueil de douze nouvelles où chaque histoire  ouvre les yeux sur le quotidien de femmes Nigérianes. Au fil de ces histoires, on côtoie l’intime, l’injustice que rencontrent ces femmes. Les situations abordées sont complexes et je me suis retrouvée au cœur de cette complexité. La discrimination, le sexisme vécu au quotidien par ces femmes est ancré dans les mœurs et est un problème d’actualité. 

Ensuite, nous résumerons ces nouvelles pour dégager les différentes problématiques : sexisme, domination masculine, difficulté d'être une femme exilée Nigériane sur le sol américain, précarité politique, clivage social, guerre des religions et la manière dont l’écrivain les apporte. Nous élargirons ces problématiques à travers différents champs disciplinaires : sociologues, philosophes et journalistes. 

Enfin, j’apporterai mon point de vue sur cet ouvrage et les questions abordées et les relierai à mon futur métier de moniteur éducateur 

Aujourd'hui retraitée E LAPERT, née en 35, éducatrice spé et directrice témoigne de sa vie professionnelle consacrée en majeur partie aux ados et à leurs familles. Son témoignage souligne la valeur de la rencontre placée au dessus de tout. Les qualités INDISPENSABLES à un éducateur sont mises en exergue tout au long de ses différents récits.

Institution assimilée à une maison de redressement où laïques et religieuses travaillent ensemble dans laquelle elles reçoivent des jeunes filles mineures (moins de 21 ans) en difficultés. Sans aucune expérience ni connaissance, Edith LAPERT, recrutée en tant qu'institutrice arrive à nouer des liens avec les jeunes filles et élabore des projets pour les jeunes filles jusqu'à qu'elles soient en mesure d'en faire pour elles-mêmes, en appliquant les règles imposées par cette institution et malgré l’austérité et la fermeture du lieu. A l'issue de cette histoire, l'établissement ferme et l'éducatrice accompagne la prise d'indépendance des jeunes filles qui ne retournent pas en famille ou en accueil spécialisé. Cette première expérience lui fait craindre le risque de l'enfermement pour les personnes accueillies mais aussi pour l'ensemble des employés car la toute-puissance peut régner.

Winnicott (Donald Woods).

Pédiatre et psychanalyste britannique (Plymouth 1896-Londres 1971).

Il a travaillé pendant une quarantaine d’années à partir de 1923 au Paddigton Green Childrens Hospital comme médecin pédiatre, commencé une analyse personnelle dans les années 1930. Il devint en 1935 membre de la Société britannique de psychanalyse, dont il fut président de 1956 à 1959 puis de 1965 à 1968. Il a écrit plusieurs ouvrages sur la psychanalyse appliquée à la pédiatrie quand il publie "Jeux et réalité", mais c’est un article consacré aux « objets transitionnels », publié en 1951, qui le rendra célèbre comme "découvreur" de l’espace transitionnel. Cet article constitue le point de départ de "Jeux et réalité", œuvre la plus lue de Winnicott.

Dans cet ouvrage, il ne se contente pas de reprendre et de préciser l’objet de son article de 1951. En effet, et c’est la thèse de J.-B. Pontalis dans sa préface, Winnicott veut répondre à un malentendu et ouvrir résolument ce nouveau champ à la recherche psychanalytique qu’il entrevoit depuis 1951 : ce qu’il y a de passionnant dans l’objet transitionnel ce n’est pas l’objet doudou mais bien sa dimension transitionnelle. Mais quand le sage montre la lune, nous sommes nombreux à admirer son doigt...

Ce livre est un récit autobiographique de Philippe Menaut, édité en 2013. Il est malvoyant depuis l’âge de 7 ans et est devenu éducateur spécialisé auprès de jeunes déficients visuels. Sous forme de feuilleton il retrace son parcours ordinaire, d’une personne handicapée de la vue, qui cherche à reprendre les rênes de sa vie. C’est une véritable réflexion sur lui-même et sur ce qu’il est devenu en tant qu’individu. Il essaye de comprendre les différentes étapes de son parcours d’homme avec des déficiences, mais qui reste les même qu’une personne normale. Ce livre est une sorte de regard qu’il porte sur son histoire. Il aimerait changer les représentations sur les grands thèmes de la vie et plus précisément sur ce qui est une personne qui est malvoyante. Il s’interroge dans son livre sur la place du handicap dans la société au travers de sa propre expérience de la vie.

Il écrit dans le but de comprendre et de transmettre. Il parle donc plusieurs sujets dans son livre : l’institution, l’amour, la parentalité, l’adoption, l’insertion professionnelle… Placé à ses six ans dans un foyer pour jeunes malvoyants, il cherche à se construire dans un premier temps. Il dénonce la culpabilité de la famille à le laisser si jeune, seul. Il va faire de belles rencontres dans sa vie qui vont lui permettre d’accepter petit à petit son handicap. Plus tard il devient éducateur spécialisé et nous décrit les différentes expériences qu’il a eu en tant que professionnel ayant un handicap. Il nous parle de sa vie personnelle et plus précisément de la rencontre avec sa compagne et de ses trois enfants. A 35 ans, il rencontre un professionnel de santé qui met un nom sur sa maladie génétique. Il renonce à la procréation. Il a une chance sur deux que son enfant est le même gène. Il adoptera son troisième et dernier enfant, Camélia. Par la suite il se sépare d’Irène, la mère de ses enfants, et connaîtra la garde alternée. Il nous évoque ses différentes expériences professionnelles. Aujourd’hui à 50 ans, il a un parcours professionnel riche. Il revendique sa liberté et sa responsabilité face à la vie.

Connexion

Moniteur-éducateur

Abonnement

Recherche