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Moniteur-éducateur

Le moniteur-éducateur a un rôle d'animation, de prévention et d'éducation auprès de personnes en difficulté : enfants, ados, adultes ou personnes âgées. Il est le bras droit de l'éducateur spécialisé, qui détient la responsabilité d'élaborer des projets.

Fiche de lecture Moniteur-éducateur

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Titre : « DECOUVRIR LES DEFICIENCES INTELLECTUELLES » Auteur : Denis Vaginay Editeur : érès Année de parution : 2005 Nombre de pages : 190 Mots clés : INTEGRATION ; ANTHROPOLOGIE ; CULTURE ; DEFICIENCE MENTALE ; HANDICAP MENTAL ; HISTOIRE ; REPRESENTATION ; SEXUALITE ; PRISE EN CHARGE ; DEFICIENCE.
Aujourd’hui, il est de plus en plus demandé aux travailleurs sociaux de travailler en lien avec la famille, d’individualiser leurs interventions et pour ce faire de comprendre les interactions, les histoires de vies des individus. Il m’est apparu opportun de travailler sur ce livre qui tente de montrer les enjeux d’une relation de couple. La vie à deux est censée être le point de départ de la famille, un lieu d’épanouissement où l’on peut se construire, trouver un équilibre. Il peut arriver aussi que la machine s’enraille et que des crises, des insatisfactions apparaissent. - Comment concevoir ce que peut provoquer l’arrivée d’un enfant handicapé dans une famille ? - Pourquoi une déception sentimentale peut entraîner tout un processus de rupture et d’exclusion ? - Quelles peuvent être les raisons de la violence conjugale et de la maltraitance à enfants ?
L’éloge de la faiblesse : voici deux mots rarement associés et ce titre de l’ouvrage d’Alexandre Jollien nous indique d’office que ce texte, éminemment philosophique, montre les paradoxes du combat de la vie de l’homme. L’auteur lui-même est encore une association inhabituelle : infirme moteur cérébral depuis sa naissance et écrivain philosophe depuis 1999. Nous verrons dans cet ouvrage que cette association incongrue n’est autre qu’une relation de cause à effet, bien qu’une même cause ne provoque pas toujours les mêmes effets et dans le cas de notre philosophe, l’effet est surprenant mais il en a lui-même bien identifié la cause. Alexandre Jollien est né en Suisse à Savièse le 26 novembre 1975. Lors de sa venue au monde, son cordon ombilical enroulé autour du coup prive son cerveau d’oxygène et cause une athétose, une IMC (infirmité motrice cérébrale). Il passera dix-sept des premières années de sa vie en institution spécialisée où il apprendra les gestes de la vie quotidienne mais aussi où il créera les fondations de sa pensé en exerçant un esprit d’analyse et de critique sur l’institution.
L’insécurité est un sujet qui est présent dans tous les esprits, la preuve en est qu’elle est un enjeu politique et électoral très important. Dans son ouvrage « L’insécurité sociale », Robert Castel explique l’origine de l’insécurité sociale, tout en faisant un lien avec l’insécurité civile, montre le lien entre protection et insécurité, et finit par donner des éléments réponses pour atténuer cette insécurité. Ce texte est, pour le travailleur social, l’explication de la situation sociale actuelle en France et permet de prendre un recul considérable pour une compréhension éclairée.
Paul FUSTIER, né en 1937, est enseignant-chercheur à l'Université Lumière-Lyon 2 en Psychologie. Il collabore au sein du laboratoire du centre de recherche sur les inadaptations de l’institut de psychologie de cette même université. D’orientation psychanalytique, ses travaux ont portés sur le travail social et les institutions d'accueil et essayent de comprendre ce qui se passe pour les personnes accueillies, leur famille, et pour les personnels qui y travaillent. Il publie en 1972 son premier ouvrage, « l’identité de l’éducateur spécialisé » et en 1976, « Pouvoir et Formation ». Il participe à la création d’une école d’ES en cours d’emploi, « Recherche et Promotion ». Il collabore avec d'autres psychologues, B. CHOUVIER, P. DOSDA, R. ROUSSILLON, J. GUILLAUMIN, psychanalyste, R. KAES et J. HOCHMANN, médecin psychiatre. Tous participent aux réflexions sur l’ouverture de l’hôpital psychiatrique, à ses alternatives, à la prévention, à la formation et au groupe1.
La société fonctionne avec ses codes, ses rituels et cérémonies qui dans leur complexité montrent que notre monde en a besoin pour fonctionner. Que ces rites ou cérémonies soient religieux ou non montre que l’être humain, qu’il soit enfant, adolescent ou adulte en a besoin pour son bien être personnel et celui du groupe. L’auteur nous explique qu’il y a des dysfonctionnements dans le médico-social face à la personne handicapée mentale.
«Quand j’avais cinq ans, je m’ai tué» est un récit de vie et écrit par Howard Buten. Il a été paru en 1981 et édité par le Seuil dont la collection est point virgule. Ce livre a été traduit de l’anglais par Jean-Pierre Carasso.
Mon choix s’est porté sur cet ouvrage d’une part car il aborde l’éducation spécialisée d’un point de vue psychanalytique. D’autre part car il concerne les prises en charge au sein de structures d’internat. La problématique de l’accompagnement des usagers dans la vie quotidienne m’intéresse beaucoup, en effet, j’effectue mon premier stage pratique dans un foyer d’hébergement. C’est une prise en charge particulière car l’éducateur et l’usager partagent d’une certaine manière le quotidien, cette proximité engendre une relation complexe.
Le gène égoïste explique la théorie de l’évolution telle qu’elle est comprise aujourd’hui. Peu avant la deuxième guerre mondiale, longtemps après les travaux de Darwin et Mendel, leurs deux théories ont été en quelque sorte réunies pour former la « synthèse néo-darwinienne ». La sélection naturelle opère un tri sélectif, mais à quel niveau cette sélection s’effectue-t-elle : l’espèce (survie de l’espèce) ? La famille (groupe solidaire contre les groupes concurrents) ? L’individu (seuls les plus aptes survivent) ? Aucune de ces réponses ne permet d’expliquer les phénomènes observés dans la nature, et c’est en fait au niveau du gène qu’il faut envisager la sélection.
Certaines familles semblent être comme prisonnières de leur passé par un traumatisme ayant surgi dans leur vie. L’objet de ce livre est de nous présenter « ces familles qui ont la tête à l’envers », comme les nomme Robert Neuburger, en précisant la notion de traumatisme familial et en montrant comment un trauma peut engendrer des troubles sur plusieurs générations. Le but est de montrer, par le récit de certaines histoires rencontrées par l’auteur au cours de son travail de thérapeute, comment la psychothérapie familiale peut parvenir à faire rompre le sort de ces familles.
Le titre original est Nobody Nowhere qui signifie « personne nulle part ». Il fut traduit en français et publier pour la première fois en 1992. Ce livre devint un best-seller international, lu par des millions de gens dans le monde entier. En effet, ce fût le premier témoignage d'une personne diagnostiquée autiste. En 1995, elle devint "consultante dans le domaine de l'autisme" et a travaillé sur le spectre autistique avec divers professionnels et familles. Donna fait partie des autistes à "haut fonctionnement" appelé aussi syndrome d'Asperger.
L’auteur, Joseph Mornet est psychologue au Centre psychothérapique Saint-Martin de Vignogoul, situé à Pignan (34), depuis son ouverture en 1972. Psychothérapeute, thérapeute corporel et psychodramatiste, il est aussi formateur, enseignant et analyste de pratiques professionnelles.
Il s’agit de définir les catégories de « outsider », de « déviance » et de « norme » de manière à expliquer l’étude de Becker. Un « outsider » désigne un individu supposé avoir transgressé une norme et donc considère comme étranger au groupe social dans lequel cette norme est définie. Mais l’individu considéré comme étranger peut ne pas accepter la norme et donc la transgresser : le transgresseur devient donc le second sens de « outsider ».
Cet ouvrage est parti d’un constat que l’abandonnisme engendre une population grandissante d’enfants souvent inadapté aux apprentissages divers. Ces enfants nourrissent une souffrance silencieuse, peu démonstrative, qui ne se repèrera souvent que tardivement à l’adolescence dans le cadre judiciaire, lors de passages à l’acte. Au carrefour de la misère socioculturelle et du rejet affectif, l’enfant abandonnique se révèle par son histoire mutilé : abandons répétés, séparations précoces, faits dramatiques de la petite enfance passés sous silence, placements nombreux, complexité de son histoire familiale… Ajouté à cela leur mise en échec des approches psychothérapeutiques, c’est dans un souci de prévention des échecs scolaires et des comportements délinquants que l’auteur a voulu approfondir la problématique de l’abandonnisme.
Bernard Durey est psychanalyste. Il est intervenu durant de nombreuses années dans différentes institutions en tant que thérapeute auprès de personnes polyhandicapées et régulateur d'équipe. Il a également travaillé sur l'autisme et a écrit un livre sur le sujet en 1995 "Autismes et humanité" auquel il fait plusieurs fois référence dans cet ouvrage. Cet essai, paru en 1997, se base sur l'expérience de l'auteur, en tant qu'intervenant dans le cadre d'une formation du personnel sur l'analyse des pratiques professionnelles, au sein du domaine d'Espagnet. Cet établissement situé dans le département du Gers regroupe un foyer de vie, un foyer d'accueil médicalisé (FAM) et une maison d'accueil spécialisé(MAS).
Cet ouvrage expose les résultats d'une recherche menée entre 1987 et 1993, étudiant la vie des adolescents dans les quartiers d'habitat social d'une ville de banlieue parisienne. Cette recherche en psychosociologie urbaine révèle comment les jeunes, à la fois, subissent et agissent sur les effets de l'exclusion sociale. Au moment où émerge la figure de "jeune dangereux", repérer cette dynamique des adolescents peut aider à interpréter cette stigmatisation et à tenter de lui porter remède.
Alexandre Jollien est né en 1975 en Suisse, à Savièse. Marié et père de deux enfants, il est atteint d'athétose, une infirmité motrice cérébrale résultant d'un accident de naissance. Il en gardera des séquelles irréversibles, gestes gourds, pertes d'équilibre, défauts d'élocution, « Je suis anormal. On l'a dit, assez. Je l'ai senti. »
Torey Hayden, Psychologue et Thérapeute à la Sandry Clinic, décide de changer complètement de vie en quittant la ville. En répondant à une annonce dans le journal, elle devient Professeur-Educateur à l’école de Pecking, une ville déserte et loin de la vie citadine. Le directeur de l’école se nomme Glen Tinbergen, c’est une personne très ouverte et chaleureuse. L’ancienne enseignante que remplace Torey s’appelait Mme June Harriman. Elle s’est suicidée peu avant les fêtes de Noël.
Après avoir travaillé dès 1992 comme veilleuse de nuit puis maîtresse de maison au sein de la Maison d’Enfants à Caractère Social d’ Asnières les Bourges Christine DORME est entré en formation d’Educatrice Spécialisée. Lors de cette formation elle rédige son mémoire de DEES sur le thème de la distance dans la relation éducative. Celui-ci fait alors l’objet d’une édition en 2005 et se voit publié en avril 2006.
Philippe Gaberan, éducateur spécialisé et docteur en Sciences de l’éducation, est formateur et chercheur en travail social à l’ADEA (Bourg-en-Bresse). Rédacteur au journal Lien Social, il est aussi l’auteur ou le coauteur de plusieurs ouvrages dont La relation éducative. Un outil professionnel pour un projet humaniste (érès 2003), Cent mots pour être éducateur. Dictionnaire pratique du quotidien (érès, 2007), avec Patrick Perrard Moniteur-éducateur. Un professionnel du quotidien et d'articles de référence.

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