LeSocial Emploi Prepa Doc Formateque

Moniteur-éducateur

Le moniteur-éducateur a un rôle d'animation, de prévention et d'éducation auprès de personnes en difficulté : enfants, ados, adultes ou personnes âgées. Il est le bras droit de l'éducateur spécialisé, qui détient la responsabilité d'élaborer des projets.

Fiche de lecture Moniteur-éducateur

Afficher:
Dans son ouvrage, l’auteur réfléchit sur les modalités d’intervention de l’éducateur auprès des adultes handicapés mentaux en foyer d’hébergement. Son travail et sa recherche sont organisés autour de deux grands axes :  la question de l’éthique dans le travail social  la gestion du statut d’adulte handicapé mental qui amène à un paradoxe L’auteur s’appuie sur l’opposition en latin entre Alter (l’autre moi-même) et Alius (l’autre différent), qu’elle associe d’un côté comme le statut d’adulte et de l’autre côté comme le statut d’handicapé. En effet la contradiction est réelle dans le statut d’adulte handicapé mental car on y reconnaît à la fois celui qui est adulte donc responsable et celui qui est handicapé mental donc entravé dans l’exercice de cette responsabilité.
Dés l’introduction, François Dubet fixe l’objectif de son ouvrage « l’école des chances » : définir l’école la moins injuste possible. Si l’école d’aujourd’hui est égalitaire, il est utopique de croire qu’elle est toujours juste. L’école ne fait de sélection que par le mérite, mais laisse de côté les « vaincus ». François Dubet à travers ce livre se met de leur côté, et cherche à montrer que les enfants n’ont pas les même chances face à la compétition scolaire.
Paru en Août 2008 dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, l’article que nous étudierons ici, intitulé « Des parents en quête de parentalité. L’exemple des parents d’enfants accueillis à l’aide sociale à l’enfance » est avant tout un article visant à analyser la perception des parents dont un enfant est pris en charge par l’aide sociale à l’enfance, la manière dont ils perçoivent la « nouvelle » parentalité que ce placement engendre, et les relations qu’ils peuvent entretenir avec les intervenants sociaux, thème qui nous intéressera davantage ici puisqu’en rapport direct avec mon sujet de TER.
Le choix s’est arrêté sur cet article car il reprend les raisons qui ont poussé les mineurs étrangers isolés à immigrer et en même temps, cela reflète les problèmes auxquels nous, travailleurs sociaux sommes confrontés : entre préjugés et réalités, entre accompagnement et représentation de l’insertion par les différents intervenants, entre nécessité de répondre à une demande et les obstacles institutionnels, comment accompagner au mieux les mineurs étrangers isolés durant leur prise en charge et vers quelles perspectives d’avenir ?
Né en 1884 à Vichy, Albert Londres, se destinait à une carrière de poète. Il est finalement très tôt devenu célèbre par ses articles et ses récits de voyages, publiés au début du XX siècle dans Le Petit Journal, Le Quotidien ou Le Petit Parisien. Il a marqué plusieurs générations de journalistes. Il a signé son premier article en 1914 et il a couvert la Grande Guerre, la Révolution russe, le Tour de France cycliste, les chaos de la République chinoise, le scandale du bagne de Cayenne, la condition des aliénés dans les asiles de France...
L’objet de cet ouvrage est de donner à mieux comprendre les pressions néolibérales qui s’exercent sur le secteur de l’École. En effet l’École comme produit de la société ne peut être envisagée sans tenir compte des mutations sociétales, le libéralisme adopté par la France depuis environ vingt-cinq ans a profondément modifié le système éducatif transformant l’École publique et laïque voulue comme juste et égalitaire en une école prônant l’individualisme et la flexibilité. Le désengagement de l’État à travers sa volonté de décentraliser contribue à créer une véritable crise de sens où l’école soumise à la logique du marché entre en contradiction avec elle-même. L’auteur montre la manière dont se perpétuent les inégalités scolaires : par l’intégration progressive des inégalités sociales sous toutes leurs formes dans le système éducatif lui-même.
Caroline Eliacheff, pédopsychiatre et psychanalyste, adore zigzaguer entre plusieurs activités (écriture, presse médicale, ...) mais conserve le même credo : les tissus familiaux. Nous la retrouvons donc sur France Culture où elle tient une chronique hebdomadaire « La famille dans tous ses états ». Elle est aussi scénariste fervente de Claude Chabrol avec la « Cérémonie » (1995), « Merci pour le chocolat » (2000) et « La fleur du mal » (2003). Elle a travaillé une quinzaine d'années à l'hôpital des Enfants-Malades dans le service du professeur Royer, en endocrinologie et en réanimation digestive. Puis de 1987 à 1998, elle a reçu des enfants de moins de 3 ans en consultations psychanalytiques pour la pouponnière Paul-Manchon d'Anthony. Pendant les deux premières années, elle a, en même temps assisté aux consultations de Françoise Dolto tous les vendredis matin rue Cujas. Caroline Eliacheff est l'une des plus fidèles dauphines de Françoise Dolto « Je suis née professionnellement avec Dolto, dit-elle ». Et enfin, elle est médecin responsable d'un Centre Médico-Psychologique à Issy-les-Moulineaux où elle travaille avec le docteur Gelbert (véritable innovatrice dans le domaine de l'illettrisme) depuis maintenant 10 ans. L'illettrisme passionne Caroline Eliacheff car c'est un problème auquel elle est confrontée quotidiennement.
L’objectif de cet ouvrage est de répondre aux questions que peuvent se poser les parents et les personnes s’occupant d’enfants déficients. Maurice RINGLER pose quarante questions sur différents thèmes en rapport avec la déficience. Le handicap et la déficience. M. RINGLER nous propose de différencier trois concepts. Pour la maladie mentale, on administre des soins et des traitements, pour la déficience on propose plutôt une éducation spécialisée et pour le handicap on favorise essentiellement l’intégration.
Nous allons étudier l’œuvre de Jacques Donzelot, la police des familles. Donzelot analyse d'une part l'évolution de la famille, et d'autre part, la manière dont le social intervient entre l'état et la famille. Celle-ci est soumise à une double injonction: Elle doit d'un côté être consistante et retenir ses membres dans ses liens, et d'un autre côté, elle se trouve fragilisée par une intervention de l'état qui conserve un œil sur la famille, pour faire respecter des normes (hygiène, interdiction du travail des enfants...) que la famille est suspectée de ne pas respecter. Cette normalisation intervient dans un cadre où les enfants sont également destinés à servir (service militaire, usines). La contractualisation des rapports familiaux va de pair avec cette normalisation.
L’intrigue commence dans un Centre d’Aide par le Travail (CAT), où au cours d’une nuit sont découverts les corps sans vie de deux résidents, par le veilleur de nuit Roland. Au cours de l’enquête menée par la police, Roland est le premier soupçonné. D’une part par rapport à ses relations difficiles avec ses collègues, et de par son passé : il a vécu des moments difficiles et a touché à la drogue. Les soupçons qui pèsent sur lui lui donnent l’impression d’être manipulé, comme si quelqu’un cherchait à lui faire porter la responsabilité d’actes qu’il n’a pas commis.
Le livre que j’ai choisi pour ma part est Le quotidien dans les pratiques sociales. L’auteur à divisé son ouvrage en deux parties dans lesquelles il traite en premier lieu de la notion de l’étrange et du familier dans le quotidien des aides médico psychologique (AMP). Dans un second temps la question du pain quotidien des AMP avec les rites et les rythmes dans l’espace institutionnel. Tout d’abord je voudrais préciser, que même si l’auteur fait ici état du travail des AMP, je pense que l’on peut entendre par là également le travail d’autres travailleurs sociaux tels que les moniteurs éducateurs et les éducateurs spécialisés. Car selon les structures, ces professionnels interviennent dans les mêmes situations.
Ce livre relate l’évolution des mœurs vis-à-vis des personnes handicapées ainsi que l’évolution de leur intégration dans la société française sur une période donnée avoisinant l’ensemble du XXe siècle. L’auteur commence son cheminement au début du XXe siècle à travers l’exclusion du système scolaire des enfants arriérés. En effet à cette époque les personnes citées précédemment étaient alors qualifiées de « débiles », « idiots »… notamment par la classe scientifique ne maîtrisant certainement pas son sujet à cette époque. Jean Etienne Esquirol (1772-1840) qui était un psychiatre réputé est énormément cité dans le livre et nul besoin de dire que sa vision de la chose était plus ou moins réductrice et très conservatrice.
Il existe une forte corrélation entre l’abus ou la négligence et les déficits de développement qui peuvent affecter les enfants. Une bonne connaissance des capacités cognitives et effectives de l’enfant peut aider l’intervenant à comprendre ce que l’enfant vit lors de la séparation d’avec sa famille et au cours de son placement dans son foyer d’accueil. L’intervenant pourra ainsi planifier et mettre en place des activités et des mesures qui réduiront le stress chez l’enfant et qui l’aideront à faire face à la situation de placement.
Michel Chaponnais a constitué un ouvrage très complet en donnant une description précise du placement de l'enfant en institution. Dans la première partie, il dresse un historique du placement : des racines religieuses pour les premières prises en charge de l'enfant jusqu'à la loi 2007 – 293 sur la protection de l'enfance. Ensuite, il parle du concept de maison d'enfants et de leurs caractéristiques. Il analyse l'évolution de la conception du placement en fonction des modifications idéologiques et matérielles. Il entre dans le vif du sujet en ciblant le débat sur la suppléance et la substitution aux familles par rapport au placement des enfants : l'institution vient-elle se substituer aux parents, tient-elle compte dans une large mesure des liens familiaux dans la prise en charge de l'enfant ?
Ce roman est divisé en plusieurs temps. La narratrice, Salie, est partie de l’île de Niodior pour venir vivre en France avec son mari (elle est divorcée au temps de la narration) et elle est écrivaine à Strasbourg. A Niodior, son petit frère Madické n’a qu’un seul souhait : réaliser son rêve. Il veut devenir un grand joueur de football et peut-être un jour, pouvoir jouer aux côtés de son idole, Maldini un joueur Italien. Les seuls contacts que Salie garde avec Madické est lorsque ce dernier l’appelle pour connaître les résultats des matchs. Cependant, Salie n’arrive pas à lui faire comprendre que la France est loin d’être le paradis pour les immigrés car Madické ne voit que la gloire mais surtout un accès à son rêve et ne veut pas entendre les arguments de sa sœur. Tout au long du récit, on apprend beaucoup de chose sur ce qu’a vécu Salie au Sénégal mais toujours par petites bribes et anecdotes. Elle a été élevée par sa grand-mère car, étant une enfant illégitime, sa mère s’est mariée avec un cousin lointain qui la convoitait depuis un long moment. Cet homme ne voulait pas « d’un enfant du diable dans sa maison » et voulait à tout prix éliminer Salie ; c’est donc sa grand-mère qui l’éduque.
La vie ripolin est une tentative autobiographique. L’auteur apparait sous deux visages dans ce livre. D’abord, écrivain au début du roman, il parle de Charlie Floche et des siens. Ensuite, il est Charlie Floche, également romancier, qui intervient quand l’écrivain va trop loin dans ses indiscrétions. Ainsi, on assiste à un véritable dialogue entre les deux personnages, «Seigneur ! J’ai tout entrepris pour aider Charlie. Et c’est naturel puisque je suis l’écrivain de Charlie ». Tout au long de ce roman le dialogue entre les « deux personnages » est explicite ou sous entendu. Le lecteur a l’impression que l’auteur cherche à être fidele à la réalité même si les souvenirs sont parfois flous et imparfaits. C’est dans ce jeu de miroir que l’auteur projette sa vie.
Dans un premier temps, Baudelot et Establet parlent de ce que Belotti, cette psychologue italienne avait exprimé, et partent de ses propos comme amorce du sujet : les filles sont elles toujours traitées différemment des garçons par leurs parents ? Que ce soit par exemple par les jouets qu’on leur offre. Divers exemples illustrent la différence garçon/fille. Son livre se terminait sur la comparaison d’écriture avec pour les filles, une écriture soignée, lisible, un cahier propre et bien tenu, tandis que pour les garçons un tout autre tableau est dressé : les cahiers sont mal tenus, cornés, abîmés.
« Le handicap par ceux qui le vivent » est une succession de témoignages de dix-sept femmes et hommes en situation de handicap qui prennent la parole. Pas seulement pour témoigner des galères de leur vie quotidienne, mais surtout pour décrire leur relation au monde. Ce qu’ils disent aux « valides » n’est pas agréable à entendre. Ce livre fait exploser les préjugés et trace le chemin vers la reconnaissance mutuelle avec les « bien-portants ». Charles Gardou est professeur à l’université Lumière Lyon 2. A partir d'un itinéraire anthropologique qui l'a confronté à la diversité humaine dans différents lieux du monde, l’auteur consacre ses ouvrages à la vulnérabilité et à ses multiples expressions, en particulier aux situations de handicap. Il a fondé le Collectif Reliance sur les situations de handicap, l'éducation et les sociétés. Auteur d'une douzaine d'ouvrages et de nombreux articles, il a également créé et il dirige les collections « Connaissances de la diversité » et « Reliance » aux éditions Erès. Il assume par ailleurs plusieurs responsabilités et engagements nationaux et internationaux.
Philippe Meirieu, dans ce livre, a recours aux grands mythes qui traversent la littérature populaire, pour signaler les pièges dans lesquels l'éducateur ne doit pas tomber. Pour lui, une éducation réussie passe avant tout par la conquête de l'autonomie. A partir de l'étrange personnage qu'est Frankenstein, l'auteur propose une réflexion sur l'éducation. En effet, il explique que "fabriquer un homme est une expérience insensée". Ce mythe, comme celui de Pygmalion, de Pinocchio, du Golem, révèle une même espérance: accéder au secret de la fabrication de l'humain. Peut-on former sans fabriquer un être qui nous ressemble, qui nous doit tout et qui, envers nous, ne soit tenu de rien? Peut-on fabriquer un homme qui puisse engager avec nous autre chose qu'une relation de maître à esclave?
L’auteur prend la décision d’être là, simplement, par moment, en abandonnant sa fonction. Elle observe et nous fait part des moments instantanés, qu’elle analyse avec sa pensée, tout en gardant une réserve, ne démontrant pas quoi que ce soit. En tant que lecteur on se sent introduit dans un endroit plein de rebondissements vécu à travers la parole de psychotiques, les titres des chapitres et la façon que l’autre nous décrit sa perception des choses.

Connexion

Moniteur-éducateur

Abonnement

Recherche