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Moniteur-éducateur

Le moniteur-éducateur a un rôle d'animation, de prévention et d'éducation auprès de personnes en difficulté : enfants, ados, adultes ou personnes âgées. Il est le bras droit de l'éducateur spécialisé, qui détient la responsabilité d'élaborer des projets.

La frustration chez l'enfant handicapé

La frustration chez l'enfant handicapé Il me semble, en conséquence, que la pose des limites est avant tout un travail sur l’acceptation de la frustration. Ces situations étant répétitives, et moi-même devant y faire face, j’ai choisi de m’intéresser particulièrement à cette thématique. Il m’a paru important d’y réfléchir afin de comprendre, d’une part, pourquoi les limites sont si difficiles à accepter par certains enfants du groupe et, d’autre part, afin de réfléchir à quelles actions l’éducateur peut mettre en place pour aider l’enfant à supporter ces frustrations. Ainsi, à partir de ce constat, un ensemble de réflexions s’est dégagé. Les frustrations de la vie quotidienne : en quoi une altération du langage peut-elle avoir un impact sur l’acceptation à la frustration chez l’enfant ?

Les enfants atteints de surdité auxquels j’ai fait référence tout au long de cet écrit, ont une faible tolérance à la frustration pour plusieurs raisons. Tout d’abord, leur handicap a conduit à particulariser les relations au sein de leur environnement familial : les parents portant le poids d’une culpabilité irrationnelle et de sentiments ambivalents, a été, en échange, trop dans sa surprotection. Leurs mères étaient restées, pour la plupart, des « mères suffisamment bonnes » (selon WINNICOTT), répondant étroitement aux désirs de leur enfant handicapé. Cela a eu comme conséquence, un maintien illusoire de l’enfant dans la toute-puissance, un enfant peut habituer à rencontrer des frustrations.
Catégorie: Rapport de stage Moniteur-éducateur
Type de fichier: application/pdf
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Documents associés

Stage auprès d'adultes sourds avec troubles associés

COMMENT J’AI CONSTRUIT MA PLACE DE STAGIAIRE Mon intégration au sein de l’équipe éducative Dès mon arrivée au foyer, j’ai été très bien accueillie par toute l’équipe. J’ai, dans un premier temps, observé le travail des éducatrices au quotidien. Puis, j’ai posé des questions sur le travail de l’éducateur au foyer. Toute l’équipe s’est montrée attentive et disponible. L’équipe m’a toujours laissé une place pour participer au travail au quotidien. J’ai donc été assimilée à l’équipe. De même lors des réunions d’équipe, j’ai eu une place à part entière. Mes questions, mes observations et mes propositions ont toujours été entendues. A l’inverse, j’étais à l’écoute des observations qui pouvaient m’être faites. De ce fait j’ai été reconnue et j’ai trouvé ma place comme stagiaire au sein de l’équipe. Ma place a toujours été respectée et l’équipe m’a fait confiance. Lorsque j’avais des questions j’avais la possibilité de rencontrer les divers professionnels de l’établissement : la psychologue, le conseiller en communication, la chargée de mission socio -éducatives, l’interprète. Cette liberté m’a aidée à intégrer l’équipe pluridisciplinaire. Les regroupements à l’école m’ont permis d’avoir du recul par rapport à ce stage et, de garder mon statut de stagiaire au sein de l’établissement. La relation avec les résidents La communication avec les résidents s’est installée rapidement car je pratiquais déjà la Langue des Signes avant ce stage. Grâce à cela j’ai été dans une communication directe avec eux, sans faire appel à une éducatrice. Cependant la communication est assez complexe à cause de leurs troubles associés. C’est pourquoi j’ai beaucoup développé toutes les formes de communication. Je m’attarderai sur ce point un plus loin dans mon questionnement. Tout ceci m’a permis d’être attentive, disponible et à l’écoute de leurs besoins. Dès le premier contact avec les résidents ils m’ont reconnue d’abord comme «une personne » connaissant la Langue des Signes. Au fil du temps j’ai appris à les connaître. Une relation s’est créée. Ma participation au travail au quotidien m’a permis d’être dans la dynamique du stage auprès des résidents. Ils m’ont très vite acceptée. Dès le premier jour, j’étais conviée aux discussions. Puis les demandes se sont plus axées sur le travail au quotidien : traduire une lettre, faire des achats, aller chez le tuteur … Ils m’ont fait rapidement confiance et m’ont sollicitée lorsqu’ils avaient besoin de quelque chose ou bien pour les discussions. J’avais affiché mon planning dans le salon. Ceci leur a permis de différencier les périodes où je me trouvais au foyer de celles où je me trouvais à l’école. J’ai distingué ces deux périodes avec deux couleurs différentes. Cependant il me semble que cette place de stagiaire n’était pas «claire » pour tous les résidents. Effectivement lorsque j’ai réalisé mes affiches pour annoncer la fin de mon stage la plupart d’entre-eux ont signé : « Fini travail ! », « Tu démissionnes ? ». Mon stage s'est déroulé en deux grandes phases : l'observation et la participation. Toutes deux ont fait l'objet d'un questionnement permanent. Observation La découverte de la structure (les résidents, l’équipe et les locaux) et de son fonctionnement a été la première phase de mon stage. J’ai commencé mon stage en effectuant une soirée ce qui m’a donné un aperçu de la vie au foyer. Au fil des jours j’ai fait connaissance avec toute l'équipe et les résidents. J'ai donc entrepris une observation plus approfondie des résidents. D’une part, en questionnant l’équipe et d’autre part, en ayant accès aux informations concernant les résidents. Cette première phase d'observation a évolué en une observation participative. Participation J’ai participé au travail au quotidien comme par exemple : - Faire un accompagnement (médecin, tuteur, gares, achats divers) - donner l’argent de poche - aider à ranger et à nettoyer une chambre - aider à faire des achats - aider à la préparation d’une valise avant un départ en vacances - aider à préparer le repas …. De plus j’ai tenté de suivre un résident régulièrement afin de parcourir tout le travail effectué au quotidien par les éducatrices. Mes regroupements à l’école ont entravé la réalisation de ce suivi. Mais, j’ai pu ponctuellement aborder tous les axes du travail au foyer avec chaque résident. Mon investissement le plus actif a été de répondre quotidiennement à la demande d’écoute et d’échange. Je me suis toujours rendue disponible auprès des résidents. Je me suis servie des jeux de société comme outils éducatifs et comme un support à la communication. De plus j’ai participé régulièrement à la préparation, à la réalisation et à la diffusion du journal vidéo. J’expliquerai cette activité en détail dans la partie «communication ». Ma communication avec les résidents me permettait de les accompagner seule à des rendez – vous : le tuteur, le médecin ... Ainsi mon travail d'observation s’est enrichi. Le contexte dans lequel s’est déroulé mon stage, a contribué à approfondir ma réflexion et à mettre en place mon projet d’atelier photographie.

Stage court en MECS

PRESENTATION DE L’ETABLISSEMENT LA MAISON D’ENFANTS Cette structure est une maison d’enfants à caractère social. Elle accueille 40 enfants, filles et garçons âgés de 3 à 14 ans. En général, les enfants sont placés sur une décision de justice confiant les enfants à la Direction Générale Adjointe de la Solidarité – Direction de l’Aide Sociale à l’Enfance ( D.G.A.S et Direction de l’A.S.E ) qui les confie à son tour à la maison d’enfants. Les enfants accueillis viennent d’un milieu familial carencé, déficient ou/et pathogène. Les difficultés des enfants sont diverses : troubles du comportement, troubles relationnels, troubles cognitifs … Cette maison d’enfants est dans une ancienne demeure bourgeoise construite au milieu du XIX siècle. Elle est entourée d’un grand terrain comprenant une grande allée, un terrain cimenté pour les sports collectifs, la maison du directeur, deux salles de classes, un parking, une grande terrasse etc. De plus étant situé en hauteur, l’établissement permet d’avoir une vue sur Paris et ses environs. La Maison comprend deux étages. Le premier et le deuxième étage sont les lieux de vie des groupes d’enfants. Il y a quatorze chambres.

De la bientraitance à la maltraitance en institution spécialisée.

La violence au sein des institutions est dénoncée par tous. Par qui est- elle alors pratiquée ? Pourquoi est il aussi difficile de déceler ces violences ? Tous les travailleurs sociaux reconnaissent que la violence existe dans la plupart des institutions, sous différentes formes, mais plus rares sont ceux qui d’eux-mêmes porteront un regard sur leur institution ou encore sur leur propre pratique à priori jamais violente. Ce sujet, tant passionnel que tabou, est d’autant plus délicat à traiter qu’il existe de multiples formes de violences, affectant les résidents mais aussi les professionnels voire l’institution dans son ensemble. Ce sujet de la violence des éducateurs n’a pas été choisi sans fondement. C’est lors de mon stage de première année que je me suis interrogé sur la question. J’ai effectué mon stage de découverte dans un institut de rééducation accueillant des jeunes entre six et dix huit ans. L’équipe éducative du groupe des adolescents (de douze à dix huit ans) m’a accueilli durant quatre mois. Elle était composée de trois éducateurs spécialisés et un éducateur détenteur du Diplôme d’État à la Fonction d’Animateur. Ce dernier a pris le poste d’éducateur quelques semaines avant mon entrée en stage.

Stage à la Fondation John Bost
Reconnue d'utilité publique depuis le 7 septembre 1877, la Fondation John Bost connue autrefois sous le nom des « Asiles de la Force » a été fondée en 1848. C'est le pasteur Jean Antoine (dit John) Bost, qui initia cette œuvre pour « accueillir au nom de son maitre ce que tous repoussent » et crée le Pavillon « La Famille » Cet accueil s'adressait alors à des personnes en situation de détresse sociale et à des enfants handicapés, malades, incurables pour lesquels rien n'était prévu et qui lui étaient envoyé par des familles ou des communautés protestantes originaires de toutes les régions de France. A ce Jour, il existe 23 pavillons De la Fondation Répartis sur toutes la France.

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