Afin de finaliser ma formation initiale après deux stages concluants en direction des demandeurs d’asile et de femmes marocaines victimes de violences en première année, j’ai choisi d’effectuer mon stage à l’UDAF car je voulais découvrir comment se déroulait la vie d’une personne sous mesure de protection souvent en manque d’autonomie psychique suite aux aléas des trajectoires de vie, (alcoolisme, séparation, rupture, deuil…).
A cet effet, je me suis demandée comment ces personnes accédaient à une meilleure autonomie dans leur vie quotidienne, et surtout comment elles pouvaient y accéder de façon optimale, (l’autonomie financière, autonomie pour les déplacements…).
Ce stage m’a aussi permis de m’enrichir en matière de travail d’équipe. J’ai pu apporter mes points de vue dans les réunions d’équipe et au moment des synthèses en tenant compte des conseils qui m’ont été prodigués pour réajuster ma pratique et ma distance aux personnes.
C’était aussi l’occasion de compléter mes connaissances au niveau des mesures de protections et de lieux les maitriser.
En résumé, c’est par un sentiment d’altérité me permettant de découvrir l’Autre dans ses richesse et son parcours de vie que j’ai pu me remettre en cause et comprendre ce qui pouvait amener un processus de rupture dans un cheminement social ou la personne peut à la fois perdre pied et retrouver dignité et citoyenneté à partir d’un accompagnement personnalisé et collectif adaptés.