Stage dans un CADA
avocat, les frais de traductions qui dépassent le forfait octroyé par le CADA etc.…
Le CADA prend en charge les frais liés au logement (loyer, eau, électricité…) L’éloignement et le peu de ressources des résidents ne favorisent pas à mon avis l’accès aux loisirs. Certains résidants parlent peu ou pas le français ce qui est également un frein à l’ouverture vers l’extérieure. Je remarque aussi que certaines femmes ne sortent pratiquement pas.
Après quelques jours au CADA, je constate très vite que les dames quittent leurs appartements pour accompagner leurs enfants à l’école, pour effectuer les différents travaux ménagers (nettoyage des parties communes, laverie..) mais rarement pour discuter entre elles.
Par contre je constate que la salle de convivialité est souvent investie par les hommes. Certains se rassemblent en fin d’après midi ou en début de soirée, discutent entre eux ou regardent la télé.
Face à ce constat je me suis rapprochée de l’équipe et de la chef de service afin de mettre en place une activité « pâtisserie/cuisine » qui permettra peut-être à ces femmes de sortir de leur isolement, de valoriser leurs connaissances, de créer des moments d’échanges entre elles et également avec les personnes qui encadrent l’activité, en l’occurrence S et moi.