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Educateur de jeunes enfants

L’éducateur de jeunes enfants favorise le développement et l’épanouissement des enfants de moins de 7 ans. Il intervient principalement dans les lieux de garde collectifs et toutes les structures d’accueil de la petite enfance.

Fiche de lecture Educateur de jeunes enfants

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Il existe un paradoxe entre le nombre de couples désirant adopter et le nombre d’enfants adoptables. Ce paradoxe est encore plus important entre les couples désirant et le nombre d’enfants à particularités en attente de trouver une famille. Si l’on connaît dans sa famille, son entourage ou de par sa profession, des enfants à particularités, le handicap fait moins peur.

En apportant une écoute bienveillante au couple désirant adopter et en les aidant à porter leur projet, à le faire mûrir, on débouche très souvent sur une ouverture à l’adoption d’enfants à particularités.

Janusz Korczak, de son vrai nom, Henryk Goldszmit, est né à Varsovie en 1879. De famille juive libérale appartenant à ce qu’on appelait alors la grande bourgeoisie, il eut une enfance privilégiée. Cependant, déjà à cette époque, il se pose la question « que faire pour qu’il n’y ait plus d’enfants sales, déguenillés, affamés avec lesquels on n’a pas le droit de jouer dans la cour ? » Son père, avocat aisé, meurt quand le jeune Henryk a 17 ans, après un long internement dans un hôpital psychiatrique. La famille s’appauvrit brusquement et Korszak, qui projette déjà les réformes pédagogiques et les études sur les enfants, donne des leçons particulières pour poursuivre ses études et pour aider sa famille. A 19 ans, il entre en faculté de médecine.

Etudiant, il travaille dans les bibliothèques gratuites pour enfants et adolescents et lie des amitiés dans les rues les plus pauvres de Varsovie. Des 1900, il aide à organiser les premières colonies de vacances du prolétariat, idée révolutionnaire pour l’époque. Un demi- siècle avant l’apparition des équipes médico-pédagogiques, il entre prône la collaboration entre médecins et éducateurs, seuls aptes à comprendre les multiples facettes de l’enfant.

Oscar est un petit garçon de 11 ans. Oscar est malade, il est atteint d’un cancer. Il vit à l’hôpital, c’est son monde, c’est là bas qu’il vit avec d’autres enfants malades qui sont ses amis. Il y a Bacon, le grand brûlé, Einstein, l’enfant a la grosse tête, Pop corn qui est là pour maigrir et aussi Peggy blue, la petite fille bleue qui a une maladie du sang. Lui, il sait qu’il va mourir et il pense que les adultes sont des lâches car aucun d’eux ne lui parle vraiment de sa mort, même pas le médecin. Il pense même que ses parents ont peur de lui depuis qu’ils savent qu’il va mourir. Il confond leur impuissance et leur tristesse avec de la lâcheté et de la peur.

J’ai choisi cet ouvrage car il traite de l’animal dans la vie de l’enfant et à travers le projet éducatif. J’ai envie de sensibiliser les enfants de l’école maternelle à « l’approche du vivant », plus particulièrement en intégrant un animal à l’école. J’ai observé que les dessins libres des enfants intégraient souvent divers animaux, ou encore, à travers leurs jeux symboliques, ils imitaient des animaux (chiens, chats, lapins…). De plus, le projet d’école de cette année scolaire porte sur les animaux sauvages. Mon idée est de démarrer sur le lièvre pour découler sur son cousin le lapin domestique et ainsi proposer aux enfants de découvrir et d’appréhender la vie d’un rongeur d’un point de vue éducatif. Au départ, je pensai m’inspirer de la littérature enfantine (albums) et de divers documentaires sur le lapin nain pour établir une première approche de l’animal.

Puis j’apporterai une lapine à l’école pour éveiller la curiosité des enfants quant au monde animal et pour permettre d’observer et d’étudier son mode de vie, son aspect biologique et physique, ses attitudes et son comportement. Après quelques séances, je les ferai participer à son entretien pour les sensibiliser au respect de la vie et de la beauté animale, de les responsabiliser et autonomiser quant aux soins quotidiens (nettoyage de cage, changement de l’eau régulière, nourrissage, brossage…) et ceci, en collaboration avec les institutrices qui pourront également participer à cette démarche lors d’éventuelles séances de peinture, graphismes, d’histoires sur cet animal ce qui pourra assurer une continuité.

Le développement psychique d'un individu est un processus long, complexe et progressif. Dans cet exposé, nous nous intéresserons plus particulièrement à l'éclosion de la vie psychique chez le tout petit-enfant. En effet, comment un enfant peut-il évoluer en un individu sain si à l'aube de sa vie il est déjà en difficulté ? Avoir conscience de l'importance de ces premiers instants, c'est permettre la prévention ou tout du moins un dépistage et une prise en charge précoces pour permettre au final à l'enfant de (re)devenir un individu “sain”.

Tous les auteurs s'accordent à dire que “le bébé a besoin au début, du psychisme de l'autre pour mettre en place son propre appareil à penser les pensées” (GOLSE, 1999). Au début, c'est l'objet primaire, la mère qui contient le psychisme du bébé et qui l'aide à repérer les premières structures élémentaires de signification au sein de son environnement. Puis, progressivement, l'enfant devient capable d'évoquer symboliquement la mère
absente, grâce à l'intériorisation de sa fonction contenante. Nous étudierons dans une première partie les toutes premières interactions entre la mère et son bébé, puis la façon dont elles évoluent pour permettre à l'enfant de se détacher et d'accéder à son individuation, autrement dit, comment le bébé passe du principe de plaisir au principe de réalité décrit par Freud.

« Dans toutes sociétés, existent des modèles culturels qui prescrivent des manières d’agir, de penser et de sentir » . Au vu de cette citation, étudiée dans les cours de sociologie de l’UF6, il me semblait intéressant de découvrir un autre mode sociétaire que celui occidental et d’en comprendre les normes et les valeurs. J’ai pu lors de ma pratique professionnelle d’aide éducatrice en crèche parentale être confrontée à des situations de non compréhension des attitudes parentales envers l’enfant. (Le repas et le sommeil notamment).

Il me semble désormais indispensable, en tant qu’élève EJE, d’ouvrir mon champ de connaissances aux études de société dites économiquement traditionnelles (ou primitives) . Cette recherche me permettra notamment d’enrichir mon positionnement professionnel.

Myriam David, figure de la psychologie, delà psychiatrie et de la psychanalyse du jeune enfant, est morte mardi 28 décembre 2004, à l'âge de 87 ans. Elle laisse une œuvre de la plus haute importance, tant sur le plan scientifique que sur le plan éthique. Myriam David naît le 15 mars 1917 à Paris.

Après des études au lycée Molière, elle fait sa médecine, est nommée externe des hôpitaux, passe deux ans en pédiatrie et soutient sa thèse de doctorat en médecine deux jours avant la tristement célèbre rafle du Vélodrome d'Hiver. Elle quitte alors Paris et rejoint sa famille dans la zone libre du sud de la France.

« Le jeu a pour fonction de permettre à l’individu de réaliser son moi, de déployer sa personnalité » (Claparède) « La dame aux jeux », voilà le terme employé par les enfants pour me désigner lors de mon stage d’internat effectué au sein du service de pédiatrie et néonatologie du centre hospitalier d’Alençon, dans le cadre de ma formation d’EJE. Lors de cette expérience, j’ai pu percevoir l’intérêt éducatif et thérapeutique du jeu auprès de l’enfant malade.

Le jeu vient créer, dans cet endroit insécurisant et angoissant pour l’enfant, une continuité avec la maison (jeux identiques ou apports de jeux du domicile partagé avec les autres enfants…) et permet à l’enfant de communiquer ses ressentis (colère, souffrance, angoisse…). J’ai, dans le cadre de ce stage en service hospitalier, pu enrichir mes observations par la lecture de l’ouvrage «l’enfant à l’hôpital, la thérapie par le jeu » de I. Linquist.

ABC de la psychologie de l’enfant, de Corinne Morel, édition Jacques Grancher Editeur, janvier 2000, dresse une analyse et une explication de la psychologie de l’enfant de la naissance à l’adolescence. L’ouvrage se découpe en six parties : les quatre premières parties traitent du développement psycho-affectif et du développement intellectuel de l’enfant de la naissance à l’adolescence, la cinquième partie aborde les aspects pratiques de l’éducation, et la sixième et dernière partie « reprend les données précédentes en les appliquant aux situations concrètes auxquelles tout parent se trouve tôt ou tard confronté. »

La psychologie de l’enfant comprend deux axes fondamentaux : le développement intellectuel et le développement psycho-affectif ; l’amour et la tendresse ont une grande part d’importance dans l’éducation de l’enfant. Qui dit développement dit « stades différents », ainsi les parents et les éducateurs doivent opérer une remise en question continuelle, et « sont donc sans cesse obligés d’évoluer au fur et à mesure que » l’enfant grandit (p.26).

Laurent Ott, éducateur spécialisé, animateur, enseignant, docteur en philosophie et actuellement directeur d’école primaire, a pu au travers de ses multiples fonctions et expériences, développer un regard éducatif sur l’enfant et sa famille. C’est ainsi qu’il nous livre dans son ouvrage, ses réflexions en matière de soutient de la fonction éducative souvent à contre-courant des tendances répressives actuelles.

En nous replaçant dans le contexte historique de l’époque, Maria Montessori nous explique que l’adulte ne considère pas l’enfant comme tel. Il vit dans un monde d’adulte où il n’a pas sa place ni socialement ni légalement, et comme le souligne l’auteur en exemple, il ne grandit que sur les genoux de ses parents. Au début du XXème siècle, grâce aux progrès scientifiques et notamment de l’hygiène, un mouvement social émerge. C’est dans ce contexte que l’enfant commence à exister socialement.

Étudiant en sociologie à Toronto, puis à Chicago où il obtient son doctorat, Erving Goffman part vivre dans les îles Shetland pour observer la vie locale afin d'étayer sa thèse de doctorat, qu'il soutient en 1953. En 1954, il s'installe à Washington avec sa famille. Il réalise une célèbre étude en 1961, 'Asiles', en allant vivre plusieurs mois dans un hôpital psychiatrique, afin de saisir la manière dont l'identité sociale des malades se transforme au sein d'une 'institution totale', dont le projet vise à remodeler entièrement la personnalité en la dépouillant de ses attributs antérieurs.

Claude Boukobza est psychanalyste, cofondatrice et consultante à l’Unité d’Accueil Mère Enfant de l’hôpital Delafontaine de Saint-Denis, chargée de cours à l’université Paris 7-Denis Diderot, UFR Sciences humaines cliniques. Elle a dirigé la création de cet ouvrage.

Ce livre fait suite à deux écrits: « Les relations précoces mère enfant et leurs vicissitudes » ainsi que « Narcissisme de la mère narcissisme de l’enfant ». Les thèmes qui y sont abordés sont la fonction de soutien, le holding et la fonction de médiation et de séparation véhiculée par les unités d’accueil mères enfants.

Après avoir exercé comme psychologue et comme responsable du département de sciences humaines dans un organisme économique régional de Strasbourg, Gustave-Nicolas Fischer a poursuivi sa carrière en devenant professeur universitaire, d'abord à Lausanne puis comme professeur de psychologie sociale à Metz. Là, il met en place l'ensemble du cursus universitaire de psychologie avec entre autre la création du DESS de psychologie du travail et celui de psychologie de la santé.

Il se spécialise dans trois domaines spécifiques : la psychologie de l'environnement social (plus particulièrement sur les environnements de travail), la psychologie de la santé (centré sur la maladie comme expérience psychique)et la psychologie des situations extrêmes (entre autre les grandes épreuves de la vie : maladie grave, rupture, guerres...) Aujourd'hui, Gustave-Nicolas Fischer est professeur honoraire de psychologie . Il est l'auteur de nombreux ouvrages portant sur les psychologies sociales. Dans cet ouvrage, il se base sur sa propre expérience de malade pour expliquer comment cette épreuve l'a transformé psychiquement.

Martine Lani-Bayle, professeur en sciences de l’éducation et psychologue clinicienne pendant 20 ans auprès d’enfants et de familles en difficultés sociales, étudie les mécanismes de la transmission et le poids que l’on prête aux ancêtres et à leurs secrets. L’ouvrage étudie précisément ce qui tisse ou déchire les liens familiaux au-delà des temps.

Ainsi, l’auteur porte son intérêt sur la communication intergénérationnelle pour en montrer l’impact au sein de l’univers familial pour chacun des individus qui le compose et leur construction. Elle s’inscrit ainsi dans la lignée de son précédent ouvrage l’enfant et son histoire (Erès 1994) où elle aborde l’idée de l’importance narrative.

La famille s’articule à toutes les facettes de la société : résidence, travail, école, loisirs... M. Segalen précise à chaque fois le rôle, la spécificité, le développement de la sociologie de la famille par rapport au point qu’elle aborde. J’ai volontairement repris l’ordre chronologique du livre pour en résumer les grandes parties car de nombreuses théories sont amenées tout au long de l’ouvrage et il me semblait important de ne pas faire l’impasse sur certains sujets.

Jean Claude Kaufmann est un sociologue français né à Rennes en 1948. Il est marié, a deux enfants et vit en Bretagne. En ce qui concerne son parcours, il a commencé sa carrière de sociologue en 1969 comme chercheur contractuel, avant d’être admis au CNRS en 1977. D’abord Chargé de Recherche, il a été nommé Directeur de Recherche en 2000. Il est membre du CERLIS (Centre de recherche sur les liens sociaux) au laboratoire CNRS de l’université Paris Descartes.

Cela dit son parcourt est atypique. Il a débuté comme professionnel de la sociologie alors qu’il était encore étudiant, ce qui l’a conduit à construire ses propres outils et méthodes de travail, en prise directe avec les terrains d’enquête. Le terrain est en effet pour lui la matière première qui lui permet d’élaborer sa théorie, de façon progressive avec une confrontation permanente des faits. Cette façon nouvelle de fabriquer la théorie sociologique a été explicitée dans L’entretien compréhensif.

Mon choix c’est tout d’abord porté sur cet ouvrage de par l’impact de son titre. L’une des fonctions éducatives de l’Educateur de Jeunes Enfants (EJE) est d’accompagner l’enfant à grandir, et donc de le soutenir dans sa conquête d’autonomie. Le thème de cette ouvrage s’attache à donner aux lecteurs des pistes de réflexions afin d’offrir à l’enfant un cadre le plus sécurisant possible, lui permettant de grandir tout en développant sa confiance en lui, et de devenir par la suite un adulte autonome. La problématique étant de savoir s’il est possible d’influencer dans la petite enfance cette future confiance en soi, me semble indispensable à prendre en compte en tant que future EJE.

Isabelle Coutant, sociologue, a été élève de 1994 à 1999 à l’Ecole Normale Supérieure de Paris. Elle a été reçue major à l’agrégation des Sciences Sociales en 1997 et a soutenue sa thèse de sociologie sur l’Education Morale des jeunes de classes populaires en 2003. Depuis 2003, elle est enseignante dans cette même école et a écrit d’autres ouvrages comme La Politique du Squat : scène de vie d’un quartier populaire ; la dispute ; 2000.

Isabelle Coutant étudie depuis de nombreuses années sur les classes populaires notamment les effets de la précarisation qui les touche et de la déstructuration qui en résulte. Dans son livre Délit de Jeunesse : la justice face aux quartiers, Isabelle Coutant enquête sur certains dispositifs judiciaires en région parisienne ainsi que l’efficacité des interventions socio-éducatives. Elle confronte la parole de victimes d’incivilités (habitants de grands ensembles, enseignants, policiers…) à celle des mineurs délinquants et leurs parents. Elle relate les divers points de vue sous forme de récits d’observation et d’entretien.

Pour étayer notre premier travail, nous avons choisi le récit d’un père d’enfants en situation de handicap que l’auteur, lui-même Jean-Louis Fournier, relate dans son livre intitulé « Où on va papa ? » Ce livre nous a rassemblées autour des thèmes de la parentalité et du handicap car à l’occasion de la lecture de ce récit, nos diverses expériences de stages, notre formation théorique dans ces domaines ont suscité des interrogations sur la question de la parentalité face au handicap d’un enfant. Ces interrogations nous ont amené à choisir de construire notre réflexion et notre analyse selon l’axe suivant : Comment se construit la parentalité quand on a un enfant en situation de handicap ? Dans une première partie, nous ferons la présentation de l’auteur ainsi que du livre, puis nous analyserons le témoignage atypique de ce père.

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