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Assistant de service social

L'assistante de service social, qui est parfois spécialisé (drogue, alcoolisme, santé scolaire, enfance en danger…), apporte aide et soutien à des personnes, familles ou groupes en difficulté, en les aidant à s'insérer socialement ou professionnellement.

Femmes victimes de violences conjugales: les tourments de l'emprise

Femmes victimes de violences conjugales: les tourments de l'emprise

Ainsi, ne se positionnant pas comme victime, mais comme responsable, elle ne parvient pas à solliciter le réseau pour l’aider à briser la relation d’emprise ». Enfin, dans cet écrit, il est proposé les outils de recueil de données. Il est privilégié la méthodologie de l’entretien. L’outil semble plus pertinent. Quelques pistes de réflexions clôturent ce mémoire de recherche. En quoi l’élucidation de cette problématique participe t-elle à la professionnalisation de l’assistant de service de social et au projet professionnel de l’auteur

Les violences conjugales sont un problème majeur qui concerne la santé et les droits de la personne humaine. A tout moment de leur vie, les femmes peuvent subir de mauvais traitements physiques ou moraux. Considérées comme un véritable problème de santé publique par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), les violences conjugales constituent un problème social qui appelle l'action immédiate et coordonnée de multiples secteurs : social, médical et judiciaire. C’est afin de mieux mesurer l’ampleur du phénomène des violences envers les femmes et par la suite, d’orienter les interventions publiques en la matière, qu’a été lancée et menée en 2000 l’enquête ENVEFF (Enquête Nationale des Violences Envers les Femmes en France), première grande enquête nationale sur ce thème.

Elle nous révèle qu’aujourd’hui, en France, une femme sur dix est victime de violences conjugales : chaque jour une centaine de femmes sont battues par leur conjoint. Tous les trois jours une femme meurt de ces violences , ce qui constitue la première cause de mortalité féminine en France. Il faut savoir que les violences conjugales touchent également les hommes et les couples homosexuels mais dans 99 % des cas elles sont le fait d’un homme sur une femme et concernent tous les milieux sociaux et culturels et toutes les tranches d’âges.

Catégorie: Mémoire Assistant de service social
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Femmes victimes de violences conjugales, les tourments de l'emprise.

En France, chaque année, une femme sur dix est victime de violence dans son couple et une femme en meurt tous les trois jours. On peut légitimement s’interroger sur les raisons pour lesquelles elles maintiennent ces liens destructeurs avec leur agresseur. Pourquoi ne partent-elles pas dès les premières atteintes à leur intégrité psychique ? Une étude bibliographique et documentaire permet de repérer des concepts utiles pour donner du sens au comportement de la femme. Une double approche est ainsi décrite : psychologique et psychosociale. Les femmes ne sont pas soumises, mais elles font l’objet d’un processus d’emprise.

L’attitude de l’agresseur situe la femme dans un statut de coupable et non de victime. Cette violence psychologique comporte une indéniable composante destructrice pour la victime. Les sentiments de peur, de honte, de culpabilité, de perte d’estime de soi mais aussi de dépendance à l’agresseur accompagnent les victimes dans leur quotidien.

Femmes victimes de violences conjugales

La violence est un phénomène omniprésent dans notre société. Pourquoi cette prédominance ? Ceci peut être expliqué par le fait qu’il y a un mythe de la violence. Ce mythe s’articule principalement autour de la prévalance masculine, de l’homme fort ; et ce dès l’enfance (Violences conjugales, site Internet). Il y a aussi des traditions axées sur le rôle patriarcal de l’homme sur la femme, où celui-ci utilise sa force pour se faire obéir. Ces valeurs peuvent parfois encourager la violence domestique. Pour comprendre le processus de la violence domestique, il est important de faire un préalable sur la violence en général. Le mot violence vient du latin " vis " ce qui désigne la force.

La violence est le fait d’abuser de sa force, d’exercer de la contrainte, de la domination physique et/ou morale, sur une personne qui peut être atteinte jusqu’au niveau de son intégrité psychique et/ou corporelle ; en agissant contre sa volonté. C’est une " force brutale " ou bien de l’intimidation, exercée contre quelqu’un (Dictionnaire HACHETTE, 1994). La violence se rencontre à différents niveaux que ce soit dans la sphère publique (rue, lieux publics...) ou dans la sphère privée. Cette forme de violence est appelée violence domestique ; elle concerne les enfants, les femmes, mais aussi les hommes. La violence domestique se définit par " l’ensemble des formes de violence qui s’exercent dans la maison, quelles que soient les personnes qui les exercent et celles qui les subissent " (WELTZER-LANG, 1992, p 20).

Quand les mots cachent des maux...

Lors de ce stage en polyvalence, j’ai été confrontée à des situations qui ont été, pour moi, très déstabilisantes. Un homme d’une quarantaine d’années s’est présenté à l’accueil du Centre Communal d’Action Sociale et souhaitait rencontrer un Assistant de Service Social. J’ai alors reçu ce monsieur en accord avec ma monitrice de stage. Cette personne, déjà connue du service, m’a alors présenté sa facture d’EDF-GDF m’expliquant qu’il lui était impossible de l’honorer. Face aux questions incontournables de l’entretien (élaboration du budget), il s’est montré impatient. Je lui ai expliqué qu’il m’était impossible de faire une demande d’aide financière sans passer par cette étape.

Il semblait s’être calmé quand soudainement il s’est levé, m’a menacée de « m’en coller une » si je continuais à poser des questions indiscrètes sur « sa vie privée ». Il trouvait inadmissible que je ne le croie pas « sur parole ». Il était très nerveux et arpentait le bureau en faisant les cent pas. J’ai tenté d’instaurer un dialogue, mais il a envoyé une chaise contre le bureau avant de quitter la pièce en vociférant des insultes à l’égard des travailleurs sociaux.

Les enjeux de la construction du lien affectif parent-enfant dans le processus d’adoption

Quels sont les enjeux de la construction du lien affectif parent-enfant dans le processus d’adoption ?

Nous avons choisi de suivre le plan suivant pour approfondir ce sujet et rechercher des éléments de réponse à notre questionnement:

Nous allons aborder la phase d’approche théorique, permettant d’acquérir de nouvelles connaissances de la façon suivante: nous définirons dans une première partie les procédures et aspects juridiques qui régissent le processus d’adoption. Ensuite, nous aborderons de façon plus approfondie l’aspect de la création du lien affectif parent/enfant dans le cadre de l’adoption. Puis, dans une troisième partie, nous nous attacherons à mettre en évidence  les limites et obstacles qui peuvent venir entraver la bonne construction d’un tel lien.

Afin de confronter  ces apports théoriques à la réalité du terrain, nous sommes allées à la rencontre de professionnels , et d’une population cible représentative.

Cette reflexion nous permettra de dégager une problématique, d’où découlera une question de recherche, à partir de laquelle nous émettrons une hypothèse. Nous présenterons ensuite les outils qui nous seront nécessaires  à infirmer ou confirmer cette hypothèse de recherche.

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