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Assistant de service social

L'assistante de service social, qui est parfois spécialisé (drogue, alcoolisme, santé scolaire, enfance en danger…), apporte aide et soutien à des personnes, familles ou groupes en difficulté, en les aidant à s'insérer socialement ou professionnellement.

L'illettrisme : un obstacle à l'insertion des jeunes

L'illettrisme : un obstacle à l'insertion des jeunes

Dans les années 70, on découvre le terme d’illettrisme. Ce terme désigne toute personne ayant appris à lire et écrire pendant sa scolarité mais n’en maîtrisant plus l’usage. Il s’agit d’un néologisme définissant une nouvelle réalité sociale difficile. En effet une partie de la population ne maîtrise pas suffisamment l’écrit malgré une scolarité obligatoire de 6 à 16 ans. Avec l’avènement des nouvelles technologies et la prédominance de l’écrit dans le quotidien, il est de nos jours difficile pour une personne d’être autonome sans de solides bases en lecture et en écriture. La loi de lutte contre les exclusions de 1998 réaffirme ce positionnement en intégrant dans son texte la nécessité de donner de nouveaux moyens de lutte contre l’illettrisme.

Cette situation s’explique par les changements intervenus dans notre société industrielle puis postindustrielle. Ils ont modifié l’organisation du monde du travail et ont accéléré les mutations technologiques. Aujourd’hui, la communication écrite prédomine dans tous les domaines de la vie quotidienne. Ce phénomène n’implique pas forcément le non emploi mais donne beaucoup plus d’acuité aux problèmes des « illettrés ». Il y a plus de 30 ans, la non maîtrise des « lettres » n’empêchait personne de travailler et d’être inséré dans la société (ouvriers, gardien, jardinier, agent d’entretien, mécanicien, …).

Il ressort de cette étude que le « travail » représente toujours une forte valeur culturelle chez les jeunes rencontrées. Tous ont conscience que l’atout majeur, nécessaire à l’insertion sociale et professionnelle, est la maîtrise de la lecture et de l’écriture. Tentative sur tentative, les échecs ainsi répétés leur laisseront une impression honteuse d’appartenance à des « sous-classes » dont ils garderont, longtemps encore, un mauvais goût dans la bouche et de fortes restrictions dans leur coeur.

L’école les met sans arrêt face à leurs limites, et leur souffrance est telle qu’en ne se trouvant pas « eux mêmes » à l’école, et en s’y « perdant », ils perdent en même temps les valeurs et le sens profond de l’apprentissage. Les professionnels de l’insertion sont, chaque jour, témoins de leur démotivation face à la formation et à l’emploi. S’interroger sur l’illettrisme ne serait-il pas aussi les aider à reconnaître leur motivation à l’existence ? Quels sont leurs désir, leurs rêves ? Ne faudrait-il pas commencer par les encourager là où ils ne l’ont jamais été ? Comment les aider à s’insérer dans la société si ce n’est en les accompagnant en même temps vers eux-mêmes ?

Catégorie: Mémoire Assistant de service social
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Les personnes sans domicile fixe: des exclues en souffrance

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Les deux tiers sont des hommes. Moins d'un quart touchent le Revenu Minimum Insertion (RMI). Le chiffre, qui englobe les 6 500 étrangers pris en charge dans les centres d'accueil pour demandeurs d'asile, les centres provisoires d'hébergement et les centres de transit, ne mesure pas toute la population des sans-abri en France : il écarte ceux qui n'ont pas fait appel à un centre d'hébergement ou à une soupe populaire. En outre, l'étude a seulement été menée dans les agglomérations de plus de 20 000 habitants.

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On peut être contraint de quitter son pays pour de nombreuses raisons : économiques, de santé, pour des raisons familiales…Mais aussi, parce que l’on est persécuté ou que l’on craint de l’être pour des raisons politiques, ethniques, en raison d’une guerre civile… C’est sur l'exil contraint, en raison de persécutions ou craintes de persécutions, que j’ai souhaité approfondir ma réflexion.

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