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Assistant de service social

L'assistante de service social, qui est parfois spécialisé (drogue, alcoolisme, santé scolaire, enfance en danger…), apporte aide et soutien à des personnes, familles ou groupes en difficulté, en les aidant à s'insérer socialement ou professionnellement.

L’observance thérapeutique des personnes vivant avec le VIH/SIDA en situation de précarité

L’observance thérapeutique des personnes vivant avec le VIH/SIDA en situation de précarité

J’ai choisi de conclure ces trois années de formation d’Assistante de Service Social par une étude plus approfondie sur le thème de la précarité au regard de la problématique de la santé. En effet, différentes études des sciences humaines (épidémiologie, sociologie, psychologie…) ont pu déterminer l’influence des déterminants sociaux sur l’état de santé des personnes. Dans son livre « Santé, précarité, exclusion »1, le sociologue Emilio La Rosa, souligne que « bien que les déterminants sociaux ne se substituent pas aux facteurs biologiques, ils agissent plutôt de façon imbriquée » et parle de causalité en chaîne.

Nombreux ouvrages font apparaître des inégalités de santé tant au niveau de l’accès que du comportement de soin. Ainsi, le sociologue Luc Bolstanski2 mettait en évidence dans un article publié en 1971, l’importance de l’appartenance à une classe sociale dans la détermination du recours aux soins, de la relation au corps, de la perception de santé et de la maladie, et enfin de la relation aux professionnels de santé.

Les multithérapies antirétrovirales (ARV) ont modifié la prise en charge médicale de l’infection au Virus de l’Immunodéficience Humaine (VIH). Ces traitements ont réduit la mortalité et transformé l’infection à VIH en une maladie chronique. De ce fait, de nouvelles problématiques apparaissent, et notamment celle de l’observance thérapeutique. Cette notion désigne communément le respect des prescriptions médicales par le patient. Dans le cadre de l’infection à VIH, le succès des multithérapies est assuré par une observance supérieure à 95 %, niveau plus élevé que celui généralement constaté chez les personnes.

La question de l’observance thérapeutique pose l’autonomie de la personne comme postulat du projet thérapeutique. Les constats de départ, effectués auprès des usagers d’un service social au sein d’une unité de soins spécialisée dans la prise en charge de personnes vivant avec le VIH/SIDA, ont guidé mes recherches sur le thème de la précarité en tant que phénomène expliquant les difficultés d’observance. Après avoir effectué tout un travail de recherche autour de la spécificité de la maladie et de la notion de précarité, ma problématique a été orientée vers la notion de souffrance psychique qui rend complexe le processus d’autonomisation de la personne dans le projet de soins.

Fort de constater que l’assistante de service social est souvent dépositaire de cette souffrance, ce mémoire de recherche en travail social s’ouvre sur un questionnement plus spécifique portant sur le rôle de l’assistante de service social dans l’accompagnement des personnes dans un projet thérapeutique.

Catégorie: Mémoire Assistant de service social
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L'Entretien en Service Social : une Conciliation ?

J’ai commencé mes études d’assistant de service social il y a trois ans après une rencontre. Une jeune femme un jour, une projection positive quant à ma capacité à écouter autrui. J’avais d’abord une représentation du travail social fondée sur le travail qui s’effectue en polyvalence de secteur, ayant par ailleurs de la famille dans ce milieu. Il me semble pouvoir dire que l’institution n’était alors faite que de pierre, et je n’imaginais pas combien elle est avant tout faite d’hommes. Dans une vision simpliste, j’imaginais toutes choses établies, percevant la vie comme un long rituel aux règles immuables, et ma capacité à agir là, exclue.

C’est ainsi que j’ai orienté cette femme il y a quatre ans, sollicitant pour elle ce qui forcément était la réponse adaptée à sa souffrance. Ne doit-il pas y avoir « des gens pour cela » ? Mais, et c’est le mais par lequel tout commence, il n’y avait pas de structure adaptée à sa souffrance, personne de qui j’ai pu écouter un conseil. Il n’y avait qu’elle et moi, soudain, convoqués là, par l’idée qu’elle a eue de venir s’asseoir un jour auprès de l’étudiant que j’étais. Cette histoire s’impose encore à moi aujourd’hui, se répète. Et je peux mesurer le chemin parcouru. Que s’est-il passé pour moi, pour elle, ce jour là ? Il y avait ceci : nous avons parlé, de ce qu’elle a voulu, elle a composé l’entretien. Elle pouvait aller chercher ce dont elle avait besoin, elle savait les réponses qu’elle pouvait apporter. Je n’étais que l’outil, mais un outil qui nous engageait tous les deux, nous étions désormais coresponsables l’un de l’autre. Si cette situation n’a pas eu lieu dans un service social, ni d’ailleurs été accueilli par un assistant de service social, ne constitue-t-elle pas pourtant les prémices de l’entretien social ?

Le service Placement Familial du TAMPON permettrait-il aux enfants réunionnais d’atteindre la résilience ?

J’habite en Belgique depuis trois ans dans le cadre de ma formation d’assistant social au sein de la HELHa. J’ai choisi de pratiquer mon stage de dernière année dans le département français qu’est l’Ile de la Réunion grâce au programme d’échange Erasmus. Je suis de nationalité française et j’ai eu l’occasion d’habiter sur l’île durant dix années. J’ai donc choisi d’effectuer mon stage au sein du département parce que je connaissais la population, sa culture, sa mentalité, je souhaitais retourner auprès des miens, mais surtout, je voulais m’enrichir de la pratique professionnelle française. Effectivement, je n’ai jamais eu l’occasion de travailler dans ce pays, et connaitre son fonctionnement social me paraissait plus qu’intéressant, étant donné que le cadre législatif français ainsi que les dispositifs sont différents de ceux de la Belgique.

C’était donc pour moi une opportunité d’acquérir de nouvelles compétences. De plus, malgré le fait que je connaissais la population multiculturelle, je n’avais jamais travaillé auprès d’elle et je pense qu’en tant que future assistante sociale, la curiosité pour l’être humain est importante. Ce stage m’a donné une idée de ce qu’est une vie professionnelle en France si je souhaite retourner un jour à mes origines. J’ai effectué mon stage au sein de l’Aide Sociale à l’Enfance (A.S.E.) qui dépend du Conseil Général. Plus particulièrement, j’ai été accueillie dans le service Placement Familial de la ville du TAMPON. J’ai eu l’occasion de découvrir une structure qui m’était totalement inconnue. Depuis que j’ai intégré l’école d’assistant social en Belgique, et ayant une bonne approche avec les enfants, j’ai toujours voulu préserver le secteur de l’enfance pour mon stage de troisième année. Pour cette raison, il me semblait inévitable de terminer mon cursus scolaire par ce secteur.

J’ai eu la chance de grandir au sein d’une famille unie. N’ayant été séparée de mes parents que pour mes études, je n’arrivais pas à comprendre comment on pouvait placer un enfant. Je me suis alors beaucoup questionnée sur la relation parents-enfants. En effet, mes parents m’ont transmis les valeurs traditionnelles de la famille. J’éprouvais des difficultés à comprendre pourquoi on pouvait séparer un enfant de sa famille naturelle. Durant ce stage, j’ai été confrontée à la séparation des parents et enfants. Comprendre la souffrance des enfants à « errer » d’une famille d’accueil à une autre a provoqué une résonnance en moi. Cela a été un moteur, une motivation pour accorder toute mon attention aux soins à apporter à la relation parents enfants.


La fonction d'expertise du service social du travail

Après l’enquête, il semble que la place du service social dans une entreprise, qu’elle soit qualifiée de nodale, de carrefour ou de transversale, est réellement particulière. Cette position transversale permet ainsi au service social d’être considéré comme expert dans les relations individuelles mais également de participer à la politique sociale des entreprises en tant qu’expert des relations sociales. Le service social est en relation avec de multiples partenaires, il a un regard spécifique sur l’entreprise, ses composantes et l’environnement dans lequel elle se situe. Cependant la fonction d’expertise n’est pas exerçable partout, dans tous les modèles d’entreprise.

Ceci dépend beaucoup du jeu des acteurs, des relations de pouvoirs qui s’exercent, des ressources qui sont mobilisées. On peut apparenter le SST à “l’acteur de l’interface” décrit dans Les mondes sociaux de l’entreprise. Cet acteur possède le maximum de ressources de son côté. Il appartient, notamment, au réseau informel de circulation de l’information, il permet la prise en compte de l’environnement par l’organisation et il agit à l’intérieur mais également à l’extérieur de celle-ci. Il peut développer des stratégies de négociations. Il s’agit “d’un acteur-clé pour l’entreprise” . Néanmoins ce rôle à l’interface ne peut être mise en avant dans tous les types d’entreprise. Le travail en collaboration n’est pas automatique et il dépend du bon vouloir de chacun, de sa position dans l’entreprise et des enjeux de pouvoir.

Femmes victimes de violences conjugales

La violence est un phénomène omniprésent dans notre société. Pourquoi cette prédominance ? Ceci peut être expliqué par le fait qu’il y a un mythe de la violence. Ce mythe s’articule principalement autour de la prévalance masculine, de l’homme fort ; et ce dès l’enfance (Violences conjugales, site Internet). Il y a aussi des traditions axées sur le rôle patriarcal de l’homme sur la femme, où celui-ci utilise sa force pour se faire obéir. Ces valeurs peuvent parfois encourager la violence domestique. Pour comprendre le processus de la violence domestique, il est important de faire un préalable sur la violence en général. Le mot violence vient du latin " vis " ce qui désigne la force.

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