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Moniteur-éducateur

Le moniteur-éducateur a un rôle d'animation, de prévention et d'éducation auprès de personnes en difficulté : enfants, ados, adultes ou personnes âgées. Il est le bras droit de l'éducateur spécialisé, qui détient la responsabilité d'élaborer des projets.

Note de synthèse en psychologie du développement : vers l’autonomie affective au travers du développement socio affectif de l’enfant de 0 à 6 ans

Note de synthèse en psychologie du développement  : vers l’autonomie affective au travers du développement socio affectif de l’enfant de 0 à 6 ans

Dès la première année, l’enfant fait l’expérience que les relations à la mère ne sont pas du même type qu’avec le père, les frères, les grands-parents : les frustrations, les satisfactions diffèrent, ainsi que l’influence qu’il exerce sur chacun. Il en résulte déjà la formation d’attitudes multiples ; l’aptitude à se mettre à plusieurs positions ; à se dépendre d’un mode de communication pour entrer dans un autre.

Lorsque l’enfant sort des relations familiales, pour entrer dans celles de la crèche, de l’école et finalement dans la société globale, d’autres conflits surgissent en lui : il doit se séparer de ses attachements premiers, de ses modes anciens d’adhérer et de s’opposer.

Ces divers registres de relations suscitent des angoisses, mais aussi l’apprentissage du contrôle de soi, de la comparaison entre les personnes, entre les conduites ; le projet de soi qui se transforme et se précise en fonction des succès et des échecs dans les divers groupes où il vit, les conflits. Tout ceci, semble être la garantie de l’autonomie de la personne.

S’il est vrai que les éducateurs se donnent pour tâche d’accompagner, d’initier l’enfant aux activités sociales et, à lui proposer de se vouloir libre, il doit connaitre les déterminants du développement, les conflits de ces déterminants qui créent chez le sujet l’aspiration à les surmonter. Car ce serait bien de l’histoire du sujet, de ses drames que partirait la construction des conduites.

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Vaste sujet que celui de l’autonomie affective au travers du développement socio-affectif de l’enfant.

J’ai du restreindre mes objectifs de travaux, mais cela me donne par ailleurs l’envie de continuer sur le sujet (au travers du mémoire de seconde année), de développer jusqu’à l’âge adulte et envisager les aspects carentiels.

Peut-on réellement «expliquer» le trouble du comportement, la maladie mentale, l’acte délinquant par la construction carencée de l’individu ou de son milieu de vie ?

Surement, en partie… seulement il y a beaucoup d’aspects qu’il semble important de prendre en compte mais tous sont en interaction, ce qui demanderait une étude pointue…et souligne clairement l’importance d’un travail pluridisciplinaire.

« Dans chacune des approches conceptuelles dont il a besoin, l’éducateur se heurte aux limites de ses propres connaissances au regard de chacune des disciplines de référence (…) cette limite est à considérer comme une nécessité fondamentale (…). Le pluriel des sciences de l’éducation indique tout à la fois l’insuffisance d’une approche disciplinaire et la dimension composite des multiples sciences nécessaires à l’approche du processus éducatif. Une situation humaine n’est jamais purement économique, sociale, culturelle, affective, sociologique, psychologique… »

Catégorie: Travaux U.F. Moniteur-éducateur
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Comment accompagner les personnes porteuses de déficience mentale dans leur continuité identitaire ?
Je suis actuellement en cours d'emploi en C.H.U. /C.H.R.S. où je reçois des publics en grandes difficultés sociales. Dans ma pratique, je suis habituée à remonter les histoires de vie des personnes accueillies afin de découvrir les séquelles traumatiques ou les points d'achoppement qui les ont conduits à l'échec social. C'est à partir de ces éléments que je construis avec les personnes accueillies un projet personnalisé visant à permettre un dépassement de leurs difficultés, et de construire un véritable avenir. Ainsi, je mets en place avec elles, les moyens, les outils qui lui permettront d’avancer aussi bien sur les plans professionnels, de leur santé ou encore l’accession au logement. Cette prise en charge globale en lien avec les partenaires concernés contribue parfois à les aider à se libérer de leurs addictions qui représentent un frein à leur inclusion sociale. Ayant effectué un stage de première année dans un I.M.E. dans le groupe des jeunes majeurs, j'ai été confrontée à préparer leur départ pour un établissement adulte dans lequel ils pourraient continuer leur vie. Je sais à quel point celui-ci doit se dérouler en douceur, selon les rythmes du résident, afin qu’il soit ressentie de la manière la moins violente possible. En seconde année, j'ai effectué un stage dans une MAS où les publics ne verbalisent que rarement. Par ces deux dernières expériences j'ai pu mesurer le décalage qu'il existe entre un public capable de partager ses goûts, ses souvenirs, ses craintes, ses joies et une population qui de par ces déficiences ou de ses pathologies à les plus grandes difficultés à faire partager tout ou partie de son histoires de vie. Il m'est apparue comme injuste et certainement frustrant pour les personnes accueillies et en tout cas pour moi en tant que travailleur social de ne pouvoir partager avec les gens ce qui fait sens, ce qui a pu faire sens pour eux dans leur histoires, soit des ressenties, des souvenirs, des impressions... Dans ce cas, face à ces manques, ce vide, comment instaurer une relation éducative ? Comment construire un projet et viser des objectifs ? Pour tenter de répondre à ces questions, je vais en premier lieu vous présenter deux situations particulières rencontrées lors de mes stages. En s’appuyant sur tous les points que je développe au-dessus je m’aperçois que les moniteurs-éducateurs sont capable de mettre en place une relation éducative permettant aux personnes de rentrer dans un échange verbal ou non-verbal aboutissant à une expression plus libre et détendu des ressentis, des demandes. Par cet accompagnement global de qualité qui vise à proposer un mieux-être en tenant compte de toutes les composantes de ce qui fait un individu, nous visons à lui garantir des conditions épanouissantes favorables à son bien-être et à son évolution personnelle. En étant vigilants et attentifs aux rythmes de chacun, en acceptant les allers-retours entre les progressions et les régressions parfois immuables, on met en place les conditions d’une évolution et d’un épanouissement, on favorise un accompagnement de qualité. Il faut garder à l’esprit que nous ne cherchons pas à atteindre des objectifs techniques mais avant tout, le bien-être, le bonheur des personnes que nous accompagnons.
Comment apporter un acte éducatif tout en préservant l’intimité de l’usager lors de la toilette ?
Réfléchir sur le thème de l’intimité, permet me semble-t-il, de mieux comprendre l’être humain sur le versant psychique mais également sur le plan social. En tant que future monitrice éducatrice, cette double compréhension va dans le sens d’une volonté d’aider la personne dans sa globalité. Il s’agit de considérer l’individu dans toute sa singularité dans une société elle-même en mutation dans ses valeurs et ses repères. Ce thème m’interpellait déjà avant l’entrée en formation à l’IREIS, du fait d’un précédent stage effectué en IMC avec des personnes souffrant d’incapacité-moteur-cérébral. Ici, les usagers étaient pour la plupart dépendants de l’adulte. Lors de la mise sur les toilettes à plusieurs reprises de la journée, les éducateurs pratiquaient à mes yeux des gestes trop rapidement, sans préserver totalement l’intimité des usagers.
La violence des mineurs en institution
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Les conduites à risque à l'adolescence
En formation de Moniteur-Educateur, j’ai réalisé mon stage de première année en Prévention Spécialisée sur le quartier de Bellejouanne à Poitiers. Le public de la prévention spécialisée concerne essentiellement des jeunes de 13/25 ans issus pour la plupart de milieux carencés (culturellement, socialement et économiquement) qui sont en risque, en voie ou en situation de rupture avec leur famille, leur environnement social ou économique. A travers ce stage, j’ai pu observer et constater que la plupart de ces jeunes avaient des comportements dits « à risque ». Par exemple, la grande majorité des garçons qui fréquentent le local de prévention sont déscolarisés ou sans emplois, consomment de fortes quantités de cannabis tout au long de la journée et profitent même souvent de son commerce. D’autre part, ils entretiennent un rapport avec la sexualité très particulier (rapports sexuels non protégés avec multiples partenaires et parfois même en groupe). Ils conduisent des véhicules motorisés de manière dangereuse (absence du port du casque, vitesse excessive).

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