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Moniteur-éducateur

Le moniteur-éducateur a un rôle d'animation, de prévention et d'éducation auprès de personnes en difficulté : enfants, ados, adultes ou personnes âgées. Il est le bras droit de l'éducateur spécialisé, qui détient la responsabilité d'élaborer des projets.

Le quotidien comme support éducatif

Le quotidien comme support éducatif Nous avons donc vu que le travail éducatif au sein d'un internat repose énormément sur le quotidien. Il permet, en effet, d'avoir une action éducative au niveau individuel, c'est à dire permettre au résidant d'évoluer en tant qu'individu. Il a également un rôle au niveau collectif, c'est à dire aidant la personne à vivre et être intégrée dans notre société. Cependant, au sein d'une vie en groupe en internat, il est important de garder à l'esprit que nous sommes avec des individus, ayant tous des personnalités et des capacités différentes. Cette hétérogénéité se retrouvera donc au niveau de la prise en charge, et donc de la façon de travailler le quotidien. Même si ce dernier est répétitif pour une personne donné, si nous le considérons sur un ensemble d'individus, alors il revêt une multitude de facettes et de sens. Ainsi, nous avons donc vu qu'il est un support primordial amenant le résidant à maintenir ses acquis ou développer ses potentialités. Maintenant, si nous considérons ce quotidien comme multiple, alors nous amorçons une réponse à l'une de ses principales limites: la routine.
Catégorie: Mémoire Moniteur-éducateur
Type de fichier: application/pdf
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Intégration scolaire et partenariat

Dans la société actuelle, l’intégration est devenue une préoccupation de tous les fronts, et chacun de nous y est confronté à un moment de notre vie que ce soit en intégrant une équipe de travail, une formation ou même un club de sport. Ces expériences peuvent être plus ou moins douloureuses et influencer notre comportement et notre relation avec autres. Ce processus s’initie tout d’abord au sein de la cellule familiale puis à l’école, comme le souligne Catherine COUSSERGUE, « l’insertion sociale se vit au sein de la famille puis très rapidement à l’école »(1). C’est par la confrontation aux autres que l’enfant va apprendre le partage, le respect ou la politesse, ces règles vont contribuer à sa socialisation. L’intégration scolaire constitue la meilleure façon de préparer la future intégration sociale de la personne atteinte d’un handicap, quelqu’il soit. Favoriser l’intégration est important quand un enfant a des difficultés à l’école, car si celles-ci ne sont ni prises en compte ni travaillées, elles peuvent s’amplifier et favoriser une mise à l’écart voire une forme d’exclusion du groupe, de la classe, un repli sur lui même, allant jusqu’au mal-être. Les élèves en mal d’intégration, BOURDIEU les nomme « les exclus de l’intérieur ». (2)

Une rencontre si particulière

Introduction Certaines personnes polyhandicapées ou autistes ont une compréhension du langage verbal limitée. Parfois, elles n’utilisent pas ce moyen d’expression. Leur mode de communication peut être principalement non-verbal. Leur corps devient émetteur et récepteur de signaux. Le professionnel, l’éducateur, accompagnant cette personne a un langage verbal. Il a la capacité d’utiliser des métaphores, d’évoquer au travers des mots ses émotions… La communication verbale est pour lui un moyen d’expression acquis, utilisée depuis son enfance. Sa voix, ses mots, émettent des informations. Ses oreilles sont les principaux récepteurs de messages. Nous avons donc d’un côté une communication non-verbale essentiellement utilisée, avec une compréhension limitée du langage et, d’un autre côté, un mode d’expression essentiellement verbale. Dans ces conditions là :

la légitime violence

La violence au sein des institutions est dénoncée par tous. Par qui est- elle alors pratiquée ? Pourquoi est il aussi difficile de déceler ces violences ? Tous les travailleurs sociaux reconnaissent que la violence existe dans la plupart des institutions, sous différentes formes, mais plus rares sont ceux qui d’eux-mêmes porteront un regard sur leur institution ou encore sur leur propre pratique à priori jamais violente. Ce sujet, tant passionnel que tabou, est d’autant plus délicat à traiter qu’il existe de multiples formes de violences, affectant les résidents mais aussi les professionnels voire l’institution dans son ensemble. Ce sujet de la violence des éducateurs n’a pas été choisi sans fondement. C’est lors de mon stage de première année que je me suis interrogé sur la question. J’ai effectué mon stage de découverte dans un institut de rééducation accueillant des jeunes entre six et dix huit ans. L’équipe éducative du groupe des adolescents (de douze à dix huit ans) m’a accueilli durant quatre mois. Elle était composée de trois éducateurs spécialisés et un éducateur détenteur du Diplôme d’État à la Fonction d’Animateur. Ce dernier a pris le poste d’éducateur quelques semaines avant mon entrée en stage.

La violence, l’agressivité de l’adolescent déficient intellectuel, face à la violence institutionnelle
La violence est devenue un fait de société. Selon le dictionnaire, « elle est une force brutale des êtres animés ou de choses. C’est le fait d’agir sur quelqu’un (ou de le faire agir) contre sa volonté en employant la force ou l’intimidation. C’est aussi l’acte lui-même par lequel s’exerce la violence » ( 1 ). De nos jours journaux, actualités télévisées ou radiographiques relatent quasi quotidiennement les manifestations de violence dont les auteurs sont des jeunes : dégradations, vols, sévices corporelles … Même l’école n’est pas épargnée et elle devient le théâtre où violence et agressivité déroutent enseignants, parents, professionnels chargés des programmes pédagogiques ou responsables politiques. Aussi ai-je été personnellement témoin de scènes de violence au sein d’un I.M.E. (Institut Médico-Educatif).

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