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Moniteur-éducateur

Le moniteur-éducateur a un rôle d'animation, de prévention et d'éducation auprès de personnes en difficulté : enfants, ados, adultes ou personnes âgées. Il est le bras droit de l'éducateur spécialisé, qui détient la responsabilité d'élaborer des projets.

"Le métier d'homme" Alexandre Jollien

Les disputes comme les histoires de cœur ou les amitiés participent, peut être pas ou plus à cette construction. Il me semble néanmoins qu'elles favorisent le maintien des facultés des personnes déficientes intellectuelles. C'est un métier que l'on ferait à plein temps, celui de devenir homme. Mais c'est également un métier à plein temps celui de le rester.
Catégorie: Fiche de lecture Moniteur-éducateur
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Documents associés

«L’insertion professionnelle et sociale des jeunes" par B.Schwartz

Avec ce rapport sur l'insertion professionnelle et sociale des jeunes, paru en 1981, Bertrand Schwartz s'est imposé comme l'un des meilleurs spécialistes français des questions de formation professionnelle continue. C'est avant tout un homme de terrain en même temps qu'un universitaire. L'ouvrage tourne tout entier autour d'une question : comment lutter contre l'exclusion du travail de tous ceux qui sont peu formés, principalement les jeunes sans diplôme et les OS victimes des restructurations industrielles ? Il affirme que c'est possible, sous une double condition. Celle, en premier lieu, d'adopter une pédagogie appropriée, en partant non pas du savoir constitué pour tenter de le transmettre à un public incapable de se l'approprier et qui se décourage et abandonne rapidement ; mais en partant, au contraire, de sa pratique quotidienne et de ses savoir-faire, en définitive plus riches et plus complexes qu'on ne le pense, pour lui permettre d'acquérir les connaissances sur le terrain même de son activité professionnelle. A cette première condition de la réussite s'en ajoute une autre qui lui est étroitement liée : celle d'une organisation du travail qualifiante, qui requiert et rend possible la polyvalence des agents, en leur permettant de déborder le cadre de leurs tâches pour enrichir tout à la fois leur savoir-faire, leurs connaissances et leur horizon de vie. Bertrand Schwartz apporte ainsi sa contribution à la critique d'un taylorisme mutilant, interpellant du même coup les organisations syndicales qui n'ont que trop longtemps abandonné aux directions patronales les questions d'organisations du travail. se condamnant le plus souvent à agir dans l'urgence.

Maurice RINGLER : « L’enfant déficient en 40 questions ».
L’objectif de cet ouvrage est de répondre aux questions que peuvent se poser les parents et les personnes s’occupant d’enfants déficients. Maurice RINGLER pose quarante questions sur différents thèmes en rapport avec la déficience. Le handicap et la déficience. M. RINGLER nous propose de différencier trois concepts. Pour la maladie mentale, on administre des soins et des traitements, pour la déficience on propose plutôt une éducation spécialisée et pour le handicap on favorise essentiellement l’intégration.
Frankenstein pédagogue : Philippe Meirieu
Philippe Meirieu, dans ce livre, a recours aux grands mythes qui traversent la littérature populaire, pour signaler les pièges dans lesquels l'éducateur ne doit pas tomber. Pour lui, une éducation réussie passe avant tout par la conquête de l'autonomie. A partir de l'étrange personnage qu'est Frankenstein, l'auteur propose une réflexion sur l'éducation. En effet, il explique que "fabriquer un homme est une expérience insensée". Ce mythe, comme celui de Pygmalion, de Pinocchio, du Golem, révèle une même espérance: accéder au secret de la fabrication de l'humain. Peut-on former sans fabriquer un être qui nous ressemble, qui nous doit tout et qui, envers nous, ne soit tenu de rien? Peut-on fabriquer un homme qui puisse engager avec nous autre chose qu'une relation de maître à esclave?
Je suis né un jour bleu De Daniel TAMMET
Dans une autre partie du livre, Daniel TAMMET déclare : « à l’âge de 2 ans, j’avais choisi un certain mur du salon pour m’y cogner la tête de manière répétitive. Balançant mon corps d’avant en arrière, je projetais durement ma tête en avant selon un tempo précis et régulier […] A d’autres moments, j’entrais dans de violentes colères, je giflais mon visage et je hurlais à pleins poumons. » Dans la MAS où j’effectue mon stage, beaucoup d’autistes se balancent sur eux même et se cognent la tête sur un mur ou sur une table. Sur l’unité dans laquelle je travaille, il y a une résidente qui se gifle, se mord, se tape la tête contre les tables, les murs. C’est son seul moyen de communication. Elle peut très bien se gifler juste parce qu’elle aimerait un verre d’eau. C’est assez difficile de distinguer lorsqu’elle est bien ou pas ou lorsqu’elle a juste envie d’attirer l’attention sans rien vouloir en retour. C’est une personne qui a besoin de ritualisation, elle a un planning par demi-journée qu’elle connait très bien, il faut le respecter à l’heure dite car à force, elle arrive à savoir l’heure et se tape lorsque l’éducateur est en retard donc on fait en sorte d’être à l’heure afin d’éviter toute violence envers elle.

Daniel TAMMET raconte : « Je commençais à prendre les livres de mes parents pour les entasser dans ma chambre ». Un résident fait exactement la même chose dans sa chambre. Il entasse des feuilles, des magazines, des photos dans sa chambre. Il a besoin de remplir les étagères, son bureau. Il va parfois dans la pièce où se trouve la balnéo et rempli les panières à linge de tout ce qu’il peut trouver autour de lui. Il vient parfois dans le salon et prend les meubles comme la table basse pour aller la mettre dans sa chambre. Il a un besoin de remplir. On ne comprend pas pourquoi il fait ça. Est-ce une angoisse de vidange ? Fait-il ce genre de chose quand il ne se sent pas bien ? J’ai beaucoup de questionnement par rapport à ce résident et j’espère avec des réponses très prochainement.

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