LeSocial Emploi Prepa Doc Formateque

Moniteur-éducateur

Le moniteur-éducateur a un rôle d'animation, de prévention et d'éducation auprès de personnes en difficulté : enfants, ados, adultes ou personnes âgées. Il est le bras droit de l'éducateur spécialisé, qui détient la responsabilité d'élaborer des projets.

Le placement, une séparation pour se construire ?

Le placement, une séparation pour se construire ? Tout au long de cette monographie, j’ai tenté de mettre en évidence l’importance du rôle et de l’action du moniteur-éducateur dans l’accompagnement du jeune placé à la Maison d’Enfants « La Grande Allée ». J’ai pour cela abordé différentes notions à prendre en compte dans la construction identitaire, personnelle et sociale du jeune. Il est très important de tenir compte du fait que les jeunes placés entrent dans la période conflictuelle de l’adolescence. Leurs corps tout comme leur vision du monde des adultes et de leur environnement changent. Ils passent donc par une période très délicate où ils se construisent et apprennent à se redécouvrir.
Catégorie: Mémoire Moniteur-éducateur
Type de fichier: application/pdf
Historique du document: 0
Licence

Chacun des éléments constituant le site SocioDoc.fr sont protégés par le droit d'auteur. Il est donc strictement interdit d'utiliser, reproduire ou représenter même partiellement, modifier, adapter, traduire, ou distribuer l'un quelconque des éléments.

En cochant la case ci-dessous, j'accepte les conditions générales d'utilisation de SocioDoc.fr.

Accepter le terme et la condition

Documents associés

Arrête de parler, je ne comprends rien ou comment entrer en relation avec des personnes autistes.
L’autisme a été découvert en 1943 par Léo Kanner, il décrit alors sept caractéristiques principales : la solitude, des obsessions pour des routines, une mémoire extraordinaire, l’écholalie, la sensibilité aux stimulis, une gamme d’intérêts limitée et une intelligence normale. Il attribue la présence d’autisme à l’attitude et à la qualité des rapports des parents et surtout des mères avec leurs enfants. En France, la définition de l’autisme s’inspire de celle Kanner, l’autisme est classé dans la catégorie des psychoses infantiles et la cause privilégiée est une hypothèse psychogénique selon laquelle l’autisme est dû à une dysharmonie dans les interactions précoces entre la mère et l’enfant. Le syndrome autistique serait une modalité particulière d’organisation psychique en réponse à ce dysfonctionnement.
Le rôle de l'éducateur dans un CHRS
La situation qui a déclenché mon questionnement s’est produite lors de mes dix premières minutes de mon arrivée au CHRS, lorsqu’un éducateur m’a proposé de l’accompagner à la clinique, il allait voir un Monsieur qui venait de faire une nouvelle tentative de suicide. Suite à cette visite, un certain nombre de réunions tournées sous forme de débat a eu lieu. Le questionnement était sur du sens de notre accompagnement et donc celle du sens de la nouvelle prise en charge de ce Monsieur. La décision finale a été de ne pas le reprendre car l’institution n’était plus adaptée et ne pouvait plus répondre à ses besoins. Face à cette réponse donnée, un grand nombre de questions m’ont interpellées notamment celle de la notion d’impuissance mais aussi sur les missions d’un CHRS, la situation de détresse de la personne… Je me suis aussi interrogée sur ma place en tant que jeune stagiaire (ce que je devais faire, comment…)
L'enfant et le jeu
J’ai observé que c’étaient des enfants qui partageaient peu entre eux et avec les adultes, qui ne savaient pas se « poser », se détendre pour parler ou jouer calmement sans que le ton monte et que de ce fait la violence verbale ou physique apparaisse rapidement. Il fallait qu’ils rentrent en confrontation les uns avec les autres et que ce fût dans la confrontation qu’ils s’acceptaient. Par exemple, dès que nous descendions à la cave pour jouer au tennis de table, un climat de compétition s’installait entre eux. Chacun d’entre eux devenait un compétiteur, il fallait qu’il gagne absolument leur match pour pouvoir rejouer contre quelqu’un d’autre. Tout au long de la partie, il y avait discussion pour savoir si la balle était bonne ou pas, sur les points marqués et ils n’arrêtaient pas de « s’envoyer » des moqueries entre eux et même des insultes. Je pouvais percevoir que chacun d’entre eux cherchait à s’imposer aux autres en se donnant un statut, à s’octroyer un rôle dans le groupe. Dès lors, je me suis demandé si, le jeu, la mise en relation et l’interaction qu’il engendrait, n’était pas le meilleur moyen de structuration et de construction de l’enfant. Je me suis posé la question de savoir si le jeu ne serait pas un moyen de développer plusieurs aspects ; l’aspect cognitif sur le plan de la résolution de problème, d’élaboration de nouvelles stratégies dans le jeu, l’aspect langagier sur la plan de la communication, l’aspect social sur le plan de la socialisation et enfin l’aspect psychomoteur sur le plan de l’élargissement du répertoire moteur. Je me suis également interroger sur le fait que chacun se cherchait un rôle, un statut dans le groupe au-travers de leurs attitudes et de leurs comportements.
Quelles solutions pour les incasables ?

Problématique : Les institutions “ agrées”, officielles (ou reconnues comme telles), s’adressent à des jeunes aux problématiques bien définies. Lorsque les problèmes posés par le jeune accueilli dépassent un certain S, ces structures, se trouvent dans l'incapacité de satisfaire aux besoins qu’exige une prise en charge souvent lourde et pouvant mettre en danger la stabilité du groupe d’accueil. Pour ces jeunes, les solutions sont ailleurs ! Peut-être hors des sentiers battus. La tentation serait alors de chercher “ LA SOLUTION”, celle qui répondrait de façon universelle aux problèmes posés par ces jeunes «incasables». Pour un certain nombre de jeunes, les prises en charges proposées se révèlent inopérantes à long terme. Souvent le jeune a été placé très tôt. Devenu adolescent, il se révolte contre les systèmes de prise en charge. C’est à cette époque que se réactivent des processus jusqu’ici en latence (l’Œdipe par exemple). Déstabilisé, le fragile équilibre est rompu, la violence devient insupportable. Ce sera alors l’errance de foyer en famille d’accueil et de famille d’accueil en lieu de vie, jusqu’à l’exclusion complète.

Connexion

Moniteur-éducateur

Abonnement

Recherche