LeSocial Emploi Prepa Doc Formateque

Moniteur-éducateur

Le moniteur-éducateur a un rôle d'animation, de prévention et d'éducation auprès de personnes en difficulté : enfants, ados, adultes ou personnes âgées. Il est le bras droit de l'éducateur spécialisé, qui détient la responsabilité d'élaborer des projets.

L'autorité en MECS

L'autorité en MECS Dès mes premiers jours de stage plusieurs situations m’ont interpellé et questionné principalement sur la notion d’autorité. De plus de nombreux échanges avec l’équipe m’ont permis d’approfondir ma réflexion mais aussi de remettre en question ma pratique. J’ai donc choisi d’orienter ma note de réflexion sur ce concept d’autorité. Ce thème m’intéresse car je pense qu’en tant que futur moniteur éducateur, m’interroger sur cette notion pourra me permettre d’acquérir une analyse et une réflexion beaucoup plus professionnelle. Cette réflexion m’aidera également à prendre du recul face à certaines situations conflictuelles, et devrait de manière plus globale me permettre de me positionner en tant que futur moniteur éducateur.

L’éducateur est là pour représenter une image forte et sécurisante. Pour permettre aux jeunes de se construire, il me paraît essentiel de les aider à gérer leurs tensions, de leur montrer que tout ne se résout pas dans le conflit. L’adolescent doit percevoir l’intérêt de l’adulte et la confiance qui en découle. Faire confiance, c’est prendre le temps de la rencontre avec les jeunes, pour être perçu comme un adulte ressource. Faire confiance, c’est aussi comprendre et non justifier que les jeunes fasses des erreurs, afin qu’ils intègrent le sens des règles et concourent à leur liberté. Si poser la limite est nécessaire, je pense que cela ne peut se faire sans l’installation dès le départ d’une relation de connaissance. A mon sens, vouloir poser le cadre d’entrée sans prendre le temps de l’échange, peut être perçu par les jeunes comme de la violence. Prendre le temps c’est donner du poids à sa parole, mais aussi au travail éducatif futur.
Catégorie: Mémoire Moniteur-éducateur
Type de fichier: application/pdf
Historique du document: 0
Licence

Chacun des éléments constituant le site SocioDoc.fr sont protégés par le droit d'auteur. Il est donc strictement interdit d'utiliser, reproduire ou représenter même partiellement, modifier, adapter, traduire, ou distribuer l'un quelconque des éléments.

En cochant la case ci-dessous, j'accepte les conditions générales d'utilisation de SocioDoc.fr.

Accepter le terme et la condition

Documents associés

L'accompagnement d'enfants dysphasiques
« J’étais entouré de plein de gens. On aurait dit une réception ou un cocktail et j’avais quelque chose à dire. Je ne sais pas quoi mais c’était très important. Alors je suis allé voir les gens et je leur ai parlé mais personne ne me comprenait. Pourtant, ils parlaient français mais ils me regardaient bizarrement et se regardaient entre eux sans comprendre l’importance et l’urgence de ce que j’avais à dire ». Bien entendu ceci est un rêve, et même un mauvais rêve que font certaines personnes et qu’on pourrait tous faire. Bien loin de faire une étude psychanalytique de ce rêve qui n’est qu’une illustration introductive, cette note écrite s’intéressera aux enfants qui ne rêvent pas cette situation, mais qui la vivent au quotidien. Ces enfants, qui étaient considérés il y a quelques années comme des déficients mentaux, sont reconnus aujourd’hui comme des enfants ayant des troubles sévères du langage : la dysphasie.
Vers une communication "vraie" entre la mère et l'enfant

Actuellement en seconde année de formation, j’effectue mon stage à responsabilité au sein du Centre Maternel « L M ». J’ai choisi ce stage car au cours de diverses observations et expériences, le milieu familial m’a semblé déterminant pour l’avenir de l’enfant. De plus, j’ai pu réaliser lors de mon premier stage dans un foyer pour enfants et adolescents combien la séparation entraînait des difficultés mais surtout des souffrances chez l’enfant. C’est pourquoi je désirais pouvoir voir comment aider la mère dans le tissage du lien entre le parent et l’enfant. En l’occurrence lors de ce stage plus spécialement sur le lien entre la mère et l’enfant.

La violence, l’agressivité de l’adolescent déficient intellectuel, face à la violence institutionnelle
La violence est devenue un fait de société. Selon le dictionnaire, « elle est une force brutale des êtres animés ou de choses. C’est le fait d’agir sur quelqu’un (ou de le faire agir) contre sa volonté en employant la force ou l’intimidation. C’est aussi l’acte lui-même par lequel s’exerce la violence » ( 1 ). De nos jours journaux, actualités télévisées ou radiographiques relatent quasi quotidiennement les manifestations de violence dont les auteurs sont des jeunes : dégradations, vols, sévices corporelles … Même l’école n’est pas épargnée et elle devient le théâtre où violence et agressivité déroutent enseignants, parents, professionnels chargés des programmes pédagogiques ou responsables politiques. Aussi ai-je été personnellement témoin de scènes de violence au sein d’un I.M.E. (Institut Médico-Educatif).
Image du corps, hygiène et désocialisation

Le corps prend une place prépondérante dans notre société moderne. Siège de notre individualité, il se trouve également à la croisée des chemins entre cette individualité et la société qui juge sa présentation. Justement, l’apparence corporelle occupe une position privilégiée dans l’établissement des rapports sociaux et elle est l’objet de soins et d’attentions tout à fait particuliers qui se rattachent à l’hygiène corporelle. L’immense diversité des produits de toilette que l’on peut trouver dans les magasins ou encore les modes vestimentaires toujours changeantes poussent à dire que, de nos jours, le corps et son image sont l’objet d’un surinvestissement. On observe qu’un temps et des ressources considérables leurs sont quotidiennement consacrés. Sans même aborder des pratiques liées à des privations ou à des souffrances notoires (régimes alimentaires sauvages, piercings, etc) on constate que tout un chacun a le souci de son image corporelle et se dote de moyens pour la maîtriser. Le corps est alors lavé, soigné et paré. Or, au cours de mes expériences professionnelles au samu social, j’ai constaté que, fréquemment, les personnes accueillies délaissaient totalement leur apparence. Elles arrivaient sales, habillées de vêtements élimés et, souvent, une odeur forte les suivait. Pourtant elles ne semblaient pas s’en soucier le moins du monde, et même parfois refusaient de profiter de la salle de bain mise à leur disposition. Pendant deux ans, j’ai accompagné nombre de ces gens considérés comme de « grands exclus », ou plus populairement, comme des clochards. Plus tard, lors d’un stage dans un CHRS, j’ai remarqué que, là aussi, certains des hébergés délaissaient également leur apparence, bien que dans des proportions moindres. Peu à peu, j’ai pensé que, peut être, le délaissement de l’apparence faisait partie intégrante des parcours de désocialisation et que l’hygiène devrait faire l’objet d’un suivi éducatif à part entière dans un travail plus vaste de réinsertion sociale. Cette simple question en amena d’autres, dont une surtout nous intéresse ici. Selon quelles modalités ce suivi éducatif peut il être mis en place ?

Connexion

Moniteur-éducateur

Abonnement

Recherche