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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Le travail de l'éducateur de prévention spécialisée auprès d’un jeune inscrit dans une bande

Le travail de l'éducateur de prévention spécialisée auprès d’un jeune inscrit dans une bande Dossier UF Vie en groupe et fonctionnement collectif La problématique à laquelle nous avons voulu répondre à travers ce dossier de recherche est la suivante : Lorsqu'un éducateur en prévention spécialisée accompagne un jeune, doit-il forcément prendre la bande en considération ou non ? Notre hypothèse étant : Oui, l’éducateur en prévention spécialisée doit prendre en considération la bande afin d’accompagner de manière efficace un jeune. Nous allons alors tenter de l'affirmer ou de l'infirmer tout au long de notre recherche en étudiant divers aspects de ce sujet. Tout d’abord, nous allons alors décrire l'histoire de la prévention spécialisée et la loi qui la régit, puis nous analyserons plus en profondeur le travail d'un éducateur dans sa structure et les partenaires qui l'accompagnent. Nous présenterons, ensuite, le jeune, son lieu de vie, la délinquance qui peut lui être associée et les bandes dans lesquelles il peut s'inscrire. Et enfin, nous confronterons nos informations avec celles récoltées lors d’entretiens avec des professionnels de la prévention spécialisée que nous avons rencontrés.
Catégorie: Travaux U.F. Educateur spécialisé
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Le concept d’évaluation : une démarche en quête de sens.

Le concept d’évaluation : une démarche en quête de sens. « L’évaluation est une démarche opérationnelle : elle aboutit à un projet d’intervention, c’est un outil pour mieux travailler. » Charles de Robertis Evaluer signifie « porter un jugement sur quelque chose par référence à sa valeur supposée ou réelle. » La définition du Conseil scientifique de l’évaluation permet de mieux cerner cette démarche dans le travail social : l’évaluation serait « une activité de rassemblement, d’analyse et d’interprétation de l’information concernant la mise en œuvre et l’impact des mesures visant à agir sur une situation sociale ainsi que la préparation de mesures nouvelles». Pour Jacques Ladsous , ce serait « une estimation de la valeur, du nombre et de l’importance ou de la grandeur des choses. ». Elle repose sur des procédures de quantification de type approximatif qui s’appliquent à des phénomènes difficiles à cerner. En outre, l’évaluation n’est ni une science ni une procédure standardisée ; il s’agit d’une démarche qui est toujours en devenir, qui se construit en même temps que s’élaborent les outils qu’elle utilise, suivant des procédures programmées permettant in fine d’apprécier l’efficacité d’une action. La démarche évaluative se caractérise par des temps d’intervention spécifiques, tant au niveau global (ex-ante, concomitante, ex-post, …) qu’individuel (évaluation dynamique, clinique, étiologique, …). Elle cherche à identifier, mesurer et confronter. Alain Dumez dit d’ailleurs que cela «situe curieusement [l’évaluation] comme une vérification pertinente des objectifs construits et toujours à reconstruire». Elle prend différentes formes (grilles d’évaluation) et utilise une méthode spécifique à chaque objet étudié (méthodes « PASS », « DELPHI », « FAVARD » pour n’en citer que quelque unes). Evaluer, c’est donc mesurer. La question de la « mesure » est posée : qui et quoi ? Cherche-t-on du quantitatif ou du qualitatif ? Dans les années 70, on s’interrogeait de savoir si la nature même du travail social (schématiquement représentée par bien être et affectif) était évaluable. En 1986, le G.R.E.P mentionnait déjà la dualité de la question de l’évaluation en l’évoquant comme technique miraculeuse parée de toutes les vertus ou au contraire une volonté publique de tout contrôler totalitairement que l’on aurait chargé de tous les maux. Il préconisait face à ce dilemme d’éclaircir sa signification sur un plan épistémologique. Au milieu des années 80, le législateur à ainsi introduit l’évaluation de l’action sociale dans les textes par le biais de la loi particulière de 1986 . Cette loi a été parmi les premiers textes législatifs à introduire la notion et l’exigence de l’évaluation en travail social. L’actuelle loi du 30 juin 1975 présente d’évidentes faiblesses en matière d’évaluation de la qualité. Sa refondation devrait maintenant « obliger » les institutions à généraliser les démarches évaluatives grâce à l’établissement d’un référentiel de bonnes pratiques et émet la proposition d’obligation d’évaluation de la Qualité des prestations dispensées comme condition à la continuité de la labélisation des établissements. « Une démarche évaluative doit pouvoir répondre à deux niveaux : elle doit d’une part permettre de voir si les moyens mis en œuvre servent bien les objectifs que l’on s’est donné. Elle doit aussi apporter des éléments qui permettent d’apprécier si l’objet est pertinent au regard de la finalité. » nous dit encore Alain Dumez. N’ayant pas acquis suffisamment de légitimité scientifique face aux méthodes qu’elle emploie, l’évaluation est d’abord apparue comme un élément stratégique dans l’appréciation des interventions publiques, le bilan financier d’une action sociale constituant le mode essentiel de reconnaissance de l’intervention sociale. On essaie ainsi de mesurer dans quelles conditions une politique est une contribution au changement social, avec quel coût et avec quelles marges. Le financement du social étant pris en charge dans une large mesure par la collectivité, l’évaluation apparaît alors de plus en plus, sinon comme une exigence morale, du moins comme la contrepartie d’une meilleure utilisation des moyens qui sont consentis par les pouvoirs publiques locaux. Les caractéristiques du commanditaire sont donc devenues une des composantes du processus d’évaluation, de sorte que toute démarche d’évaluation est d’abord fonction de la commande, des outils méthodologiques qu’elle emploie et de la pédagogie qui les accompagne. A ce stade, elle allie intérêts publiques et intérêts institutionnels. La mise en œuvre d’une action d’évaluation participe également à la reformulation de la légitimité de l’intervention sociale : elle interroge les pratiques sociales des acteurs et les logiques des institutions. Face aux enjeux émergeants (en terme de qualité) des prestations tant aux niveaux législatif que concurrentiel, les associations devront se préparer à répondre à ces « nouveaux besoins » et à s’interroger sur leurs performances sociales. Pour le sociologue Maurice Tachon , chacun doit aujourd’hui s’accorder sur l’importance et la nécessité d’une évaluation. Cependant, elle pose depuis près de trente ans autant la question de la place du travailleur social que celle de l’usager.

DPP : L’éducateur : « un transmetteur de limites ...un créateur d’espaces »
La présentation de ce dossier a pour objectif de permettre l’évaluation de ma progression dans l’acquisition des compétences à intégrer au cours de ma formation. Cet écrit me permet de faire le point sur celles que j’ai acquises et sur celles dont il m’advient de poursuivre le travail. Cela consiste en un travail de réflexion sur le domaine de compétences n°1 à savoir l'accompagnement social et éducatif. La formation d'éducateur spécialisé m'a permis d'effectuer plusieurs stages de découvertes et d'apprentissages, où j’ai eu à me positionner en tant que professionnel, me conduisant ainsi à porter des réflexions sur ma pratique. J'ai voulu apporter dans cet écrit les différentes situations, qui m'ont questionné dans ma pratique quotidienne. Pour cela, j'ai choisi de présenter trois situations : deux pendant mon stage d’immersion à l’Institut Thérapeutique Éducatif et Pédagogique Félix Eboué, et l'autre lors de la réalisation de mon stage de découverte professionnelle à l’Unité Éducative d’Hébergement Diversifié de la Protection Judiciaire de la Jeunesse. Bien que ce soient des établissements accueillant des publics ayant différents profils, nous retrouvons des problématiques communes. En effet, c’est un public d’adolescents ou préadolescents, et ces jeunes ont des difficultés à respecter les règles qui sont établies. Mes différentes expériences m’ont ainsi conduit à l’interrogation suivante: Face aux transgressions des adolescents et aux situations conflictuelles qu’elles engendrent, quel peut être le positionnement de l’éducateur spécialisé, pris dans l’émergence de ses propres affects pour rester garant du cadre éducatif et de la loi? Afin de répondre à cette question, je présenterai les trois situations m’ayant le plus marquées pendant ma période de stage. Pour chacune d'entre elles, je présenterai, dans un premier temps, le contexte institutionnel ainsi que le déroulement de la situation. Puis, je développerai une analyse prenant en compte mon positionnement éducatif, le choix de mon action, ainsi que ses effets sur ma pratique professionnelle. Une mise en lien avec les indicateurs de compétences du DC1 sera effectuée tout au long de mon analyse. Dans le but de conserver l'anonymat des personnes concernées par les situations que j’ai choisies de présenter, les noms ont été modifiés.
Travail sur la notion d'Activité
Je travaille dans un centre de soins pour jeunes toxicomanes depuis cinq ans et je mène à nouveau depuis quelques temps l’activité « randonnée », chaque mercredi, avec un petit groupe de résidents. Ce que je tiens à mettre en avant, c’est d’abord le dépaysement, quitter la structure pour rejoindre un site « exceptionnel », dont la Lozère regorge. Ensuite, nous entamons un parcours à pieds, qui demande le plus souvent un gros effort, pour parvenir sur une corniche, gravir un petit sommet de moyenne montagne, mais permet de jouir d’une vue incomparable, d’observer des vautours, des paysages pittoresques. Ainsi, autour d’un engagement physique, j’essaye de mettre au travail la relation avec les jeunes, pour les aborder autrement, dans un espace qui, même s’il est toujours « institutionnel », est autre, dans lequel je n’ai pas la même place.
Le rôle des tutelles
La tutelle est synonyme d'aide et de responsabilité envers une personne moins qualifiés que le tuteur, elle ne peut être effective que si le tuteur a un intérêt pour son sujet, ce qui induit une certaine implication de sa part, il se doit d’accompagner, de soutenir, d'orienter son élève " la résolution de problème devrait être moins périlleuse avec un tuteur que sans lui". L'observation aide le tuteur a axé son instruction, et l'aide à voir comment il pourra interagir avec son élève.

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