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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Dépendance au poker

Dépendance au poker La pratique du poker est actuellement très répandue parmi les adolescents et les jeunes adultes. Convivialité, plaisir du jeu, appât du gain ou encore identification aux célébrités, que recherchent les jeunes à travers cette expérience ? Salles de jeu clandestines, cyberespace, soirées entre copains, que révèle cet usage en termes de pratiques sociales ? Pratique récréative ou pratique excessive, assistons-nous à l’émergence d’une nouvelle forme de dépendance ? Comment interpréter l’adhésion à cette nouvelle forme de loisir? Répond-elle à une recherche de reconnaissance sociale fragilisée par le contexte du travail ou peut-on y voir un changement de mœurs, de valeurs, de recherche de plaisirs faciles, en cohérence avec les attitudes valorisées par la société de consommation ?

Le poker, et c’est une évidence, est une pratique collective. En tant que telle, elle constitue un moyen de socialisation, élément qui nous paraît être essentiel dans l’attrait qu’elle suscite auprès des jeunes. Nous pensons également que cette pratique participe au développement de leur autonomie par l’identification à un groupe de pairs – partenaires de jeu- au sein d’une expérience collective protégée (règles explicites, valeurs partagées). On peut également faire l’hypothèse suivante : la recherche d’autonomie s’accompagne de prises de risques. Nous percevons le risque comme étant le deuxième élément de compréhension de la passion que suscite ce jeu : risques liés à l’argent -le gagner ou le perdre-, mais aussi enjeux autour de la reconnaissance sociale – se distinguer par le jeu, ou encore, prises de risques avec le hasard – jouer avec le destin…
Catégorie: Travaux U.F. Educateur spécialisé
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SDF et aide sociale

Existe-t-il des éléments dans la vie des SDF (sans domicile fixe) qui conditionnent le refus d’une aide sociale ? Nous avons souhaiter traiter de ce thème en premier lieu par interêt pour une population qui serait en quelques sorte « le comble de l’exclusion ». En effet, les SDF n’ont pas de statut de part l’état, pas de protection... oubliés et pourtant bien présents. Mais qui sont-ils vraiment ? que pensent-ils ? Appelés autrefois clochards, vagabonds.. ils dérangent. On les dit plus nombreux, plus alcolisés, plus jeunes,plus dangeureux.. Qu'’est-il réellement ? Dans le soucis de nous éloigner des représentations sociales, nous avons cherché à comprendre le refus de certains sans-logis de se diriger vers des acteurs sociaux. Après de nombreuses recherches théoriques sur la vie des SDF, les études qui avaient été faites précédemment, les structures d’accueil et de réinsertion, nous avons élaboré plusieurs hypothèses, qui seraient ensuite infirmées ou confirmées. Les conditions de vie des SDF en CHRS (centre d’hébergement et de réadaptation sociale) sont-elles inadaptées ? Les SDF connaissent-ils les structures capables de les accueillir et de les aider ? Les travailleurs sociaux se rendent-ils disponibles à chacun ? conaissent-ils vraiment la population qu’ils aident ?, ils demandent peut-être trop vite aux accueillis de faire des démarches ; les jeunes doivent accepter plus facilement l’aide que les plus anciens SDF. Certaines hypothèses se sont centrées sur les SDF, leur passé, grâce auxquel nous essayeront d’établir un lien avec leur refus d’aide : Les SDF doivent être beaucoup et en permanence alcolisés. Ils doivent avoir perdu le contact avec la totalité de leur famille. Le shéma pour en arriver à cette situation doit être perte de travail, surendettement, perte de la famille, perte du logement, et donc rue. Ils ne doivent plus avoir de repères spatio-temporels. Ils sont surement désabusés de tout. Peut-être qu’ils seront agressifs envers nous ???

La bonne distance éducative
Au travers des situations que j’ai rencontrées lors de mes diverses expériences, je fais le constat que l’éducateur intervient professionnellement auprès de personnes qui lui sont confiées en raison de leur fragilité. Cette fragilité est à la fois la cause et l’effet de nombreuses difficultés, habituellement répertoriées dans le champ éducatif. L’éducateur n’existe donc qu’en fonction du besoin et de la demande du sujet en souffrance, relayés par la société et ses institutions. Pour que se créer un lien entre l’autre et soi, il faut que l’éducateur s’engage dans la proximité affective jusqu’à prendre le risque parfois du transfert. Alors, je pense que pour instaurer une relation éducative dans une juste distance, la question du tiers devient inévitable.
Dossier Partenariat et Réseau dans une MECS
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La pudeur et l'intimité en institution pour adulte ayant une déficience intellectuelle
En séjour adapté et en psychiatrie, la vie quotidienne est d’une grande importance et nous devons aider les personnes dans différents gestes de tous les jours, comme les aider à manger, les aider à leur toilettes, parfois les changer, les vêtir… Ces gestes sont importants au bien-être des personnes et ne doivent pas se résumer uniquement à des gestes techniques. Dès lors des interrogations sont venues à moi, dans cette gestion de la vie quotidienne. De plus parfois on observe des comportements qui nous posent question, qui peuvent aussi nous déranger. Je me suis beaucoup questionnée sur les notions de pudeur et d’intimité qu’engendraient les gestes du quotidien, mes périodes de travail étaient assez courtes en séjour adapté une quinzaine de jours et en service de psychiatrie un mois, alors comment en une période aussi courte établir une relation de confiance, un lien pour respecter au mieux l’intimité de la personne, ses habitudes, et le faite qu’il faut qu’ils me dévoilent leur corps.

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