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Assistant de service social

L'assistante de service social, qui est parfois spécialisé (drogue, alcoolisme, santé scolaire, enfance en danger…), apporte aide et soutien à des personnes, familles ou groupes en difficulté, en les aidant à s'insérer socialement ou professionnellement.

Un fait social invisible : le veuvage féminin précoce

Un fait social invisible : le veuvage féminin précoce

Tout d'abord, le premier groupe concerne les femmes plongées dans le veuvage alors que leur conjoint décédé était tout juste retraité. Ensuite, le second groupe est composé de femmes, plus jeunes encore, dont le couple conjugal était en activité professionnelle. Enfin, le troisième groupe est constitué de femmes qui, elles-mêmes, n'avaient pas d'activité professionnelle. Il m'est apparu que toutes ces femmes, veuves et mères de famille, ont dû s'appuyer sur le facteur temps afin d'accomplir les démarches relatives au décès du conjoint. Cependant, il me paraît important de souligner que ces aspects matériels ont pu nettement participer au processus de deuil en permettant l'acceptation de la mort de l'autre.

Ma double exploration, tant théorique que du terrain, à propos du veuvage féminin précoce m'a permis au-delà de la compréhension de ce phénomène complexe, et socialement très sensible, d'approcher plus concrètement l'indispensable accompagnement social de la veuve. C'est précisément cet accompagnement, tant souhaité du travailleur social, qui m'a interrogé tout au long de ce travail d'initiation à la recherche. J'ai pu constater combien les divers intervenants ne manquent pas de réagir dès l'annonce du décès, en proposant leurs services.

Le législateur à son tour, a plus ou moins bien prévu la compensation financière. Parfois un entourage très attentif, surtout durant la première période qui suit l'évènement tragique, semble intense. Mais en dépit de tout cela, j'ai essayé d'identifier la place du travailleur social dans cet accompagnement. Les premiers éléments de réponses, suite à mon exploration théorique, m'ont confirmé que la mort n'est pas simplement un fait biologique, et que les différentes dimensions psychologiques, sociales, économiques et culturelles exigent un travail de fond pour favoriser cet accompagnement.

L'exploration du terrain m'a permis de toucher à un paradoxe, relatif à la nature des outils de recueil de données. D'une part, les résultats du questionnaire donnent l'impression que la présence de l'assistant de service social est centrale dans l'accompagnement de la veuve. Et d'autre part, les résultats de mes entretiens font apparaître presque une quasi-absence de l'assistant de service social dans l'accompagnement exprimée par la veuve elle-même.

Catégorie: Mémoire Assistant de service social
Type de fichier: application/pdf
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Majeurs protégés : garantir leurs droits, permettre aux familles de faire face.

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En effet, depuis quatre ans à l’occasion de mes vacances d’été, j’ai eu la chance de travailler en maison d’accueil spécialisée, soit en tant qu’aide médico-psychologique non diplômé, soit pour la réalisation d’une étude de besoins dans le cadre d’un projet de création d’un SAMSAH . En tant qu’aide médico-psychologique et étudiant assistant de service social, le directeur de la maison d’accueil spécialisée m’a invité à prendre part aux réunions de service se déroulant une fois par semaine pour contribuer à ma formation. A l’occasion d’une de ces réunions auxquelles participait l’assistante sociale de l’association, compétente pour la maison d’accueil spécialisée mais aussi pour d’autres établissements relevant de la même association, celle-ci a évoqué le cas d’un résident dont le père venait de décéder. Elle a indiqué qu’elle était d’avis à inciter sa mère, elle-même très âgée, à faire les démarches pour « mettre son fils sous tutelle ».

De l'enfermement carcéral au retour à la vie au sein de "la" société
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Cette rencontre m'a motivé pour apprendre la langue des signes, que j'apprends depuis un an maintenant. J'ai alors découvert un autre monde, une autre façon de voir les choses, de les appréhender au contact des membres de cette association et de mon professeur. Plus généralement je me suis dirigée vers la formation d'assistant de service social notamment parce que il est important pour moi de mettre du lien. Je ne le posais pas encore dans ces termes mais c'était respecter chacun dans ses différences. Etre face à quelqu'un de différent c'est toujours se remettre en question mais c'est aussi pour le travailleur social faire reconnaître ces différences à l'ensemble de la société.

Etre en contact avec les sourds pour un entendant c'est entré en communication avec quelqu'un dont en ne possède pas la langue. Notre profession repose sur la communication et savoir dépasser les obstacles que nous pouvons rencontrer dans ce cadre est une des questions qui m'interroge. Cette expérience et la relecture du "Cri de la mouette" d'Emmanuelle Laborit m'ont amené à m'interroger sur un terme qu'emploie souvent les sourds, "la culture sourde". Par culture, il est entendu depuis le XIX ème siècle, quelque chose qui s'enrichit et ne se rapporte plus seulement au développement intellectuel de l'individu . Au sens large, elle est l'ensemble des caractères propres à une communauté.

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