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Assistant de service social

L'assistante de service social, qui est parfois spécialisé (drogue, alcoolisme, santé scolaire, enfance en danger…), apporte aide et soutien à des personnes, familles ou groupes en difficulté, en les aidant à s'insérer socialement ou professionnellement.

Violences conjugales: une prévention possible ?

Violences conjugales: une prévention possible ?

Au cours de mon stage de deuxième année en polyvalence de secteur, j’ai été sollicitée à plusieurs reprises par des couples qui éprouvaient des difficultés. La demande première de ces couples était souvent liée à des problèmes financiers. Il s’avérait rapidement que l’argent n’était que la difficulté apparente. Par la suite, il était évoqué timidement par les femmes l’emportement, l’agressivité de leur mari. Elles en parlaient à demi-mot. Au fur et à mesure des rencontres, elles dévoilaient les violences conjugales qu’elles subissaient. Ainsi, de par leur propos, je me suis interrogée sur le phénomène des violences conjugales aussi bien physiques que psychologiques. Au fil de mes recherches, j’ai pris conscience de son ampleur. De nos jours, les violences conjugales sont en France un grave problème.

Le secrétariat d’État à la condition féminine estime que deux millions de femmes françaises sont battues. Selon l’enquête menée par le Secrétariat d’État aux Droits des Femmes, publiée en juin 2001, une femme sur dix, âgée de vingt à cinquante-neuf ans, a subi au cours des douze derniers mois une situation de violences conjugales, allant de l’agression verbale jusqu’au viol. Ce nombre réel de femmes victimes reste difficile à établir car les statistiques sont basées sur les données policières ou des organismes sociaux. Beaucoup de femmes n’osent pas en parler ou porter plainte.

La violence est prise en compte sous toutes ses facettes par notre société en ce qui concerne la prise en charge des femmes victimes de violence conjugale. Cependant la prise en charge du conjoint violent émerge en France et la prévention de la violence conjugale est quasi-inexistante. La violence conjugale est un phénomène important et qui touche tous les milieux sociaux. Néanmoins le vécu des femmes permet d’envisager des pistes de travail pour qu’une prévention puisse être mise en place. La souffrance qu’ont subi ces femmes durant leur enfance montre qu’il y a eu des facteurs communs dans leurs milieux familiaux, mais aussi scolaires, qui ont fragilisé l’estime de soi. Même si l’échantillon de la population rencontrée peut paraître faible et peut représentatif vu son nombre, cependant la richesse des réponses données a été adaptée à la problématique étudiée.

Catégorie: Mémoire Assistant de service social
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De la polygamie à la monoparentalité, comment accompagner les familles décohabitantes.

L’origine de mon sujet de mémoire vient tout d’abord de rencontres, au cours de mon stage de deuxième année, dans un centre communal d’action social. C’est à partir d’un entretien effectué auprès d’un homme polygame à la retraite que j’ai été sensibilisée à la situation des familles polygames résident en France. Suite à la suspension de sa carte de séjour, cet homme souhaitait s’informer au sujet du maintien de ses droits sociaux. Il bénéficiait d’une carte de séjour de 10 ans qui venait à échéance. Au titre de sa situation matrimoniale, la préfecture ne lui a pas renouvelé sa carte de résident.

Il a obtenu à la place un titre de séjour de 1 an, le temps pour lui de se mettre en conformité avec la loi française concernant la polygamie.En effet, depuis la loi Pasqua instaurée en 1993, les familles polygames résidents en France ne peuvent plus bénéficier du renouvellement de leurs titres de séjour. Leur seul alternative pour se mettre en conformité avec la loi en France est de décohabiter.

Décrocher du lycée professionnel ou la difficulté à excercer le métier d'élève.

Chaque année, 150 000 jeunes sortent du système éducatif sans avoir obtenu de diplôme d’études secondaires . Dans un contexte économique peu favorable et de modifications des règles de fonctionnement du marché du travail, ces jeunes suivent des trajectoires d’insertion marquées par le chômage. En effet, selon le Centre d’Etudes et de Recherche sur les Qualifications (Cereq) au bout de trois ans de vie active, 31% des « non diplômés » sont au chômage contre 7 % pour ceux qui ont atteint un niveau de formation « Bac + 2. » Les jeunes « non diplômés » rencontrent donc des difficultés importantes en début de vie active et occupent plus fréquemment que les autres un emploi temporaire, aidé ou à temps partiel.

Ce sont ces mêmes jeunes que l’on retrouve dans les missions locales ou dans les dispositifs d’insertion. Ils sont ainsi plus exposés à un risque de marginalisation et d’exclusion sociale. En France, les pouvoirs publics prennent depuis plus de vingt ans la mesure de cet enjeu social et économique que représente le devenir professionnel de ces jeunes aux parcours scolaires souvent chaotiques en tentant de limiter les sorties précoces du système éducatif.

La fonction d'expertise du service social du travail

Après l’enquête, il semble que la place du service social dans une entreprise, qu’elle soit qualifiée de nodale, de carrefour ou de transversale, est réellement particulière. Cette position transversale permet ainsi au service social d’être considéré comme expert dans les relations individuelles mais également de participer à la politique sociale des entreprises en tant qu’expert des relations sociales. Le service social est en relation avec de multiples partenaires, il a un regard spécifique sur l’entreprise, ses composantes et l’environnement dans lequel elle se situe. Cependant la fonction d’expertise n’est pas exerçable partout, dans tous les modèles d’entreprise.

Ceci dépend beaucoup du jeu des acteurs, des relations de pouvoirs qui s’exercent, des ressources qui sont mobilisées. On peut apparenter le SST à “l’acteur de l’interface” décrit dans Les mondes sociaux de l’entreprise. Cet acteur possède le maximum de ressources de son côté. Il appartient, notamment, au réseau informel de circulation de l’information, il permet la prise en compte de l’environnement par l’organisation et il agit à l’intérieur mais également à l’extérieur de celle-ci. Il peut développer des stratégies de négociations. Il s’agit “d’un acteur-clé pour l’entreprise” . Néanmoins ce rôle à l’interface ne peut être mise en avant dans tous les types d’entreprise. Le travail en collaboration n’est pas automatique et il dépend du bon vouloir de chacun, de sa position dans l’entreprise et des enjeux de pouvoir.

Femmes victimes de violences conjugales: les tourments de l'emprise

En France, chaque année, une femme sur dix est victime de violence dans son couple et une femme en meurt tous les trois jours. On peut légitimement s’interroger sur les raisons pour lesquelles elles maintiennent ces liens destructeurs avec leur agresseur. Pourquoi ne partent-elles pas dès les premières atteintes à leur intégrité psychique ? Une étude bibliographique et documentaire permet de repérer des concepts utiles pour donner du sens au comportement de la femme. Une double approche est ainsi décrite : psychologique et psychosociale.

Les femmes ne sont pas soumises, mais elles font l’objet d’un processus d’emprise. L’attitude de l’agresseur situe la femme dans un statut de coupable et non de victime. Cette violence psychologique comporte une indéniable composante destructrice pour la victime. Les sentiments de peur, de honte, de culpabilité, de perte d’estime de soi mais aussi de dépendance à l’agresseur accompagnent les victimes dans leur quotidien. A travers ce cheminement, l’auteur propose de confirmer ou d’infirmer l’hypothèse suivante : « Le processus d’attribution biaisé de la violence, constitue un frein à la prise de conscience du statut de victime pour la femme violentée.

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