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Assistant de service social

L'assistante de service social, qui est parfois spécialisé (drogue, alcoolisme, santé scolaire, enfance en danger…), apporte aide et soutien à des personnes, familles ou groupes en difficulté, en les aidant à s'insérer socialement ou professionnellement.

Intervenir en aemo judiciaire, quel espaces pour quels changements

Intervenir en aemo judiciaire, quel espaces pour quels changements

L’exercice de la mesure AEMO met en évidence deux champs distincts, le judiciaire et le socio éducatif. C’est à partir de ce cadre judiciaire que s’établira l’intervention sociale et éducative définissant ainsi, les missions du travailleur social. Ce caractère double m’a questionné sur la possible instauration d’une relation d’aide ainsi que sur l’investissement de l’espace de parole proposé aux familles pour résoudre les dysfonctionnements pointés. En effet, l’aide apportée lors de cette mesure – comme lors d’injonction de soins, par exemple – découle d’une commande d’intervention d’une autorité judiciaire.

Cette aide peut être conseillée, négociée, fortement induite, suggérée voir contrainte. Pour les personnes ayant à se soumettre à ces injonctions d’aide, comme pour les intervenants, la situation ainsi créée est d’une complexité importante, elle soulève un questionnement éthique, méthodologique et clinique essentiel. S’il émane un certain paradoxe de cette intervention, il reste malgré tout présent et nécessaire tout au long de l’exercice de la mesure car le travailleur social ne pourra envisager l’exercice de la mesure en occultant l’aide ou le contrôle. Ce dernier devra ruser de ce paradoxe afin de pouvoir le dépasser

L’intervention du Juge, tant auprès de la famille que du professionnel, établit un lien d’obligation « commun » envers ce magistrat. Telle que je l’ai perçue, cette intervention, n’est facile ni pour l’assistant social, ni pour les familles. Si la famille n’a pas fait le choix d’être « aidée » par le service AEMO, les travailleurs sociaux sont eux aussi contraints de travailler avec les familles qui se présentent à eux. Protéger l’enfant tout en soutenant les parents, créer une relation par le biais d’espace de parole sans négliger la contrainte judiciaire, peut conduire chaque individu à d’éventuels changements. Le travailleur social tentera de donner sens à cette mesure en impliquant, en responsabilisant, en valorisant l’adulte afin de le restaurer dans ses compétences parentales.

Catégorie: Mémoire Assistant de service social
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Un fait social invisible : le veuvage féminin précoce

Lors de mon stage de première année de formation en milieu hospitalier, et notamment en service gériatrique, j'ai rencontré des situations de décès chez des personnes âgées. Pour autant, cet événement est inéluctable bien au-delà du fait de l'âge avancé de la personne ou en présence de la maladie. Par ailleurs, la mort constitue l'étape ultime qui signe le passage de tout être humain dans notre société. De plus, le discours collectif admet que c'est dans l'ordre des choses que la mort touche les personnes âgées.

C'est à partir de situations rencontrées dans le cadre professionnel, privé et lors de mes stages de deuxième et troisième années de formation, que je me suis interrogée sur l'éventuelle intervention sociale auprès des personnes endeuillées. Et notamment des veuves, d'autant que le public du social est essentiellement féminin. Dès ces premiers constats, j'ai repéré trois catégories de femmes lors du décès du conjoint.

Femmes victimes de violences conjugales

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La violence est le fait d’abuser de sa force, d’exercer de la contrainte, de la domination physique et/ou morale, sur une personne qui peut être atteinte jusqu’au niveau de son intégrité psychique et/ou corporelle ; en agissant contre sa volonté. C’est une " force brutale " ou bien de l’intimidation, exercée contre quelqu’un (Dictionnaire HACHETTE, 1994). La violence se rencontre à différents niveaux que ce soit dans la sphère publique (rue, lieux publics...) ou dans la sphère privée. Cette forme de violence est appelée violence domestique ; elle concerne les enfants, les femmes, mais aussi les hommes. La violence domestique se définit par " l’ensemble des formes de violence qui s’exercent dans la maison, quelles que soient les personnes qui les exercent et celles qui les subissent " (WELTZER-LANG, 1992, p 20).

Bénévolat et travail social

Le mal – logement à Paris est une situation très importante et problématique. L’accès à un logement décent dans Paris devient de plus en plus difficile alors que celui-ci fait partie intégrante des besoins primaires et des besoins de protection et de sécurité. Plusieurs événements comme les incendies d’hôtel, illustrent bien une crise du logement à Paris dont les victimes sont presque toujours des immigrés ou des Français issus de l’immigration. L’impossibilité de relogement des familles vivant à l’hôtel amène à mettre en cause les dispositifs politiques relatifs au logement.

Les personnes sans domicile fixe: des exclues en souffrance

La population des Sans Domicile Fixe est mal identifiée en France. Plusieurs estimations du nombre de personnes sans domicile fixe s'affrontent. La difficulté réside dans la définition même des personnes sans domicile fixe mais également dans la méthode d'investigation. En janvier 2001 selon une enquête de l'Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques (INSEE) menée auprès des services d'hébergements et des distributions des repas chauds, 86 000 personnes étaient "sans domicile" au moment de l'enquête ; soit elles dormaient dans la rue ou dans un abri de fortune, soit un organisme les hébergeait au sein d'une structure collective, à l'hôtel ou dans un appartement repas.

Les deux tiers sont des hommes. Moins d'un quart touchent le Revenu Minimum Insertion (RMI). Le chiffre, qui englobe les 6 500 étrangers pris en charge dans les centres d'accueil pour demandeurs d'asile, les centres provisoires d'hébergement et les centres de transit, ne mesure pas toute la population des sans-abri en France : il écarte ceux qui n'ont pas fait appel à un centre d'hébergement ou à une soupe populaire. En outre, l'étude a seulement été menée dans les agglomérations de plus de 20 000 habitants.

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