LeSocial Emploi Prepa Doc Formateque

Assistant de service social

L'assistante de service social, qui est parfois spécialisé (drogue, alcoolisme, santé scolaire, enfance en danger…), apporte aide et soutien à des personnes, familles ou groupes en difficulté, en les aidant à s'insérer socialement ou professionnellement.

Les usagers de l'action sociale : sujets, clients ou bénéficiaires ?

Les usagers de l'action sociale :  sujets, clients ou bénéficiaires ?

Après un premier ouvrage en 1998, intitulé projets en action sociale qui portait sur le concept de « projet », Chantal Humbert coordonne « Les usagers de l’action sociale ». Elle explique qu’aller à la rencontre des projets des établissements et des services sociaux et médico-sociaux, c’est rencontrer les personnes pour qui, avec qui ou sans qui… ces projets sont élaborés. On notera que tout secteur confondu, une tendance générale consiste à utiliser le terme d’usager. « Le projet au service de l’usager…, l’usager au centre du projet ». C’est donc l’usager qui recueille aujourd’hui toute l’attention.

Au travers de 12 textes, les 14 auteurs ont ici souhaité interroger cette notion d’usager et ses implications sur les pratiques, sous des angles et avec des éclairages différents en réponse à leurs questionnements qui se portent sur les représentations et conceptions que peuvent recouvrir la notion « d’usager », sur la centration de l’individu, le rapport aux mouvements sociaux, aux politiques sociales, le rapport entre pratique et discours, le rapport de l’institution et de « l’usager », etc.

...

La problématique des termes utilisés usager, client, bénéficiaire s’est diversifiée au fil du temps, en rapport avec l’évolution des politiques sociales et la mise en place de nouvelles pratiques professionnelles. Cet ouvrage est un bon outil de réflexion sur le vocabulaire de l’action sociale et médico-sociale, mais pas seulement. Ce livre bien que difficile à lire pour un premier ouvrage de ce type, m’a amené à me questionner et à faire plus attention sur le vocabulaire que j’emploie moi même et que j’entends autour de moi.

La première lecture m’a été difficile certainement du fait de mon manque de « vocabulaire » justement... Certains passages ont fait échos avec certaines notions évoquées en cours de droit notamment et sur les représentations du travail social.

Le premier texte « Ambiguïtés d’un nouveau paradigme pour l’action sociale » de Michel Chauvière, nous aiguille de suite sur le type de lecture qui nous attend.

Catégorie: Fiche de lecture Assistant de service social
Type de fichier: application/pdf
Licence

Chacun des éléments constituant le site SocioDoc.fr sont protégés par le droit d'auteur. Il est donc strictement interdit d'utiliser, reproduire ou représenter même partiellement, modifier, adapter, traduire, ou distribuer l'un quelconque des éléments.

En cochant la case ci-dessous, j'accepte les conditions générales d'utilisation de SocioDoc.fr.

Accepter le terme et la condition

Documents associés

Le lien d'accompagnement, Fustier Paul

Chap. 1 / Lien social et lien d’accompagnement On distingue, selon Alain Caillé , deux types de socialité : - La socialité primaire : échange par le don, au titre d’individus « peu marqués par leurs appartenances instituées » (p.11). - La socialité secondaire : échange marchand, commercial, lien salarial qui « met en présence des professionnels » (p.10). « On voit donc que le modèle proposé distingue un échange par le don qui régit les rapports humains à l’intérieur de la communauté, et un échange de nature commerciale qui régit les rapports des membres de la communauté avec les étrangers.

Ainsi fonctionne une économie duale. » (p.20) L’image du salarié est disqualifiée car son travail est reflété par l’échange marchand (salaire) alors que celui du bénévole par exemple s’attache au don (don absolu, dévouement total, don de soi, générosité, vocation, acte gratuit). « La figure du bénévole […] évoque pureté et évangélisme » (p.13). « Une démarche bénévole est associée à sincérité et authenticité » (p.15). « L’univers du don s’exprime dans un langage religieux et fait appel à des valeurs chrétiennes comme la générosité et la gratuité. » (p.27)

Assistance sociale et contrepartie, actualité d’un débat ancien : PURIERE

Aux origines de la contrepartie à l’assistance réside l’apparition de surnuméraires. Au XIVème siècle des paysans déracinés arrivent en ville et ne trouvent pas de travail en raison de leur nombre et de leur qualification inadaptée. Face à ce nouveau dilemme des pauvres valides deux attitudes se révèlent, la bienveillance catholique et la répression. Cette dernière prendra effet jusqu’au XVIIIème et se montra pourtant inefficace par son manque de fondement. Dans la seconde moitié du XVIIIème émergeât alors une nouvelle réponse, celle de lier l’assistance au travail.

En France on généralise les ateliers de charités qui deviendront à la révolution les ateliers de secours, c’est avec eux qu’émerge l’idée de la contrepartie. L’indigence valide se voit reconnaitre un droit à l’assistance mais il a en contrepartie, vis à vis de la société le devoir de travailler.

« Ni putes Ni Soumises » De Fadela Amara

Chose alors impensable pour Fadela Amara, le 8 mars 2003, plus de 30000 personnes, dont beaucoup venaient de banlieues, défilaient derrière le slogan « Ni putes ni Soumises ». Après des années de luttes féministes, quelques filles de cités parvenaient à mobiliser les principaux acteurs de la société française. Ce mouvement de protestation débuta par un tour de France des villes de ce pays à la rencontre des élus, des habitants et via des conférences de presse. Le but : dénoncer les tournantes et les violences masculines ! A l’origine de cette marche, deux événements : le meurtre de Sohanne, brûlée vive, le 4 octobre 2002, dont sa sœur Kahina dénonça la violence.

Le livre de Samira Bellil, paru quelques mois plus tôt, et intitulé « Dans l’enfer des tournantes », décrivait l’histoire de ces filles violées pour n’avoir pas caché ce qui en elle reflétait leur féminité. Mais la pression exercée dans les cités les vouait au silence et enfermait le quartier dans le tabou. Pourtant, Samira n’excusait pas mais parvenait à comprendre ces jeunes hommes.

Le deuil à vivre : Marie-Frédérique BACQUE

Toutes les civilisations sauf la nôtre ont apporté des réponses qui aidaient au deuil. Les mourants et leurs proches restent les plus souvent seuls, désorientés, désarmés, dans une société qui refuse la douleur, qui valorise le plaisir, la jeunesse et la performance. Au moment où les religieux et les rites s’effacent, où la communauté se disjoint, Marie Frédérique BACQUE montre qu’il est de notre devoir d’inventer les moyens de faire face à l’écoulement du temps et aux drames qui accompagnent le mouvement même de la vie.

Connexion

Assistant de service social

Abonnement

Recherche