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Assistant de service social

L'assistante de service social, qui est parfois spécialisé (drogue, alcoolisme, santé scolaire, enfance en danger…), apporte aide et soutien à des personnes, familles ou groupes en difficulté, en les aidant à s'insérer socialement ou professionnellement.

Grandir sans maison… Quel avenir pour les enfants sans domiciles ?

Grandir sans maison… Quel avenir pour les enfants sans domiciles ?

La pauvreté n’a pas de saison, elle n’a pas d’âge non plus. Souvent il est question d’homme, mais ils peuvent être aussi des femmes, des enfants. C’est de ces derniers dont traite ce mémoire d’initiation à la recherche. Les enfants pauvres sont de plus en plus nombreux, mais au-delà de l’enjeu politique qu’ils peuvent représenter qu’advient-il de ces jeunes qui commencent leur parcours de vie dans ces conditions ? Comment le vivent-ils ? Qu’est-il mis en place pour eux ? Quelles répercussions sur leur avenir ?

Ma question de départ interrogeait les répercussions de la vie dans l’errance sur les jeunes enfants. L’existence de l’enfance précaire est peu abordée que ce soit dans les médias, dans les ouvrages que j’ai pu consulter et parfois même entre professionnels. On pourrait être amené à croire que la pauvreté ne concerne qu’un public adulte sans enfants. La phase exploratoire constituée d’éléments théoriques et d’entretiens avec des acteurs de terrain m’a permis de recueillir divers éléments. J’ai, dans la mesure du possible, relié ces derniers dans le but d’élaborer une problématique afin de donner une cohérence à ce travail d’initiation à la recherche. Ceci m’a amené à établir plusieurs constats.

Catégorie: Mémoire Assistant de service social
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Femmes victimes de violences conjugales, les tourments de l'emprise.

En France, chaque année, une femme sur dix est victime de violence dans son couple et une femme en meurt tous les trois jours. On peut légitimement s’interroger sur les raisons pour lesquelles elles maintiennent ces liens destructeurs avec leur agresseur. Pourquoi ne partent-elles pas dès les premières atteintes à leur intégrité psychique ? Une étude bibliographique et documentaire permet de repérer des concepts utiles pour donner du sens au comportement de la femme. Une double approche est ainsi décrite : psychologique et psychosociale. Les femmes ne sont pas soumises, mais elles font l’objet d’un processus d’emprise.

L’attitude de l’agresseur situe la femme dans un statut de coupable et non de victime. Cette violence psychologique comporte une indéniable composante destructrice pour la victime. Les sentiments de peur, de honte, de culpabilité, de perte d’estime de soi mais aussi de dépendance à l’agresseur accompagnent les victimes dans leur quotidien.

Femmes victimes de violences conjugales

La violence est un phénomène omniprésent dans notre société. Pourquoi cette prédominance ? Ceci peut être expliqué par le fait qu’il y a un mythe de la violence. Ce mythe s’articule principalement autour de la prévalance masculine, de l’homme fort ; et ce dès l’enfance (Violences conjugales, site Internet). Il y a aussi des traditions axées sur le rôle patriarcal de l’homme sur la femme, où celui-ci utilise sa force pour se faire obéir. Ces valeurs peuvent parfois encourager la violence domestique. Pour comprendre le processus de la violence domestique, il est important de faire un préalable sur la violence en général. Le mot violence vient du latin " vis " ce qui désigne la force.

La violence est le fait d’abuser de sa force, d’exercer de la contrainte, de la domination physique et/ou morale, sur une personne qui peut être atteinte jusqu’au niveau de son intégrité psychique et/ou corporelle ; en agissant contre sa volonté. C’est une " force brutale " ou bien de l’intimidation, exercée contre quelqu’un (Dictionnaire HACHETTE, 1994). La violence se rencontre à différents niveaux que ce soit dans la sphère publique (rue, lieux publics...) ou dans la sphère privée. Cette forme de violence est appelée violence domestique ; elle concerne les enfants, les femmes, mais aussi les hommes. La violence domestique se définit par " l’ensemble des formes de violence qui s’exercent dans la maison, quelles que soient les personnes qui les exercent et celles qui les subissent " (WELTZER-LANG, 1992, p 20).

Les personnes sans domicile fixe: des exclues en souffrance

La population des Sans Domicile Fixe est mal identifiée en France. Plusieurs estimations du nombre de personnes sans domicile fixe s'affrontent. La difficulté réside dans la définition même des personnes sans domicile fixe mais également dans la méthode d'investigation. En janvier 2001 selon une enquête de l'Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques (INSEE) menée auprès des services d'hébergements et des distributions des repas chauds, 86 000 personnes étaient "sans domicile" au moment de l'enquête ; soit elles dormaient dans la rue ou dans un abri de fortune, soit un organisme les hébergeait au sein d'une structure collective, à l'hôtel ou dans un appartement repas.

Les deux tiers sont des hommes. Moins d'un quart touchent le Revenu Minimum Insertion (RMI). Le chiffre, qui englobe les 6 500 étrangers pris en charge dans les centres d'accueil pour demandeurs d'asile, les centres provisoires d'hébergement et les centres de transit, ne mesure pas toute la population des sans-abri en France : il écarte ceux qui n'ont pas fait appel à un centre d'hébergement ou à une soupe populaire. En outre, l'étude a seulement été menée dans les agglomérations de plus de 20 000 habitants.

Intervenir en aemo judiciaire, quel espaces pour quels changements

Au cours de ma formation d’Assistant de service social (AS), j’ai abordé durant mes stages, différentes missions d’intervention auprès des usagers. Ainsi, l’AS intervient auprès des familles, les personnes seules et les groupes pour les accompagner en vue d'améliorer leurs conditions de vie, de favoriser leur insertion sociale et professionnelle. Au-delà de ses missions généralistes, il contribue aussi à la prévention et à la protection des mineurs en danger.

A travers ces différentes actions, l’AS vise à donner aux personnes qu’il rencontre les moyens d’être les acteurs de leurs propres transformations. A l’occasion de mon premier stage en service social de polyvalence, j’ai pu vérifier cette réalité. Dès lors, le soutien et l’accompagnement des parents dans l’éducation de leurs enfants permettaient de mettre en place un certain nombre d’actions visant à dépister, prévenir les risques de mauvais traitements, à prendre en charge et soutenir le mineur et sa famille quand cela est nécessaire.

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