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Moniteur-éducateur

Le moniteur-éducateur a un rôle d'animation, de prévention et d'éducation auprès de personnes en difficulté : enfants, ados, adultes ou personnes âgées. Il est le bras droit de l'éducateur spécialisé, qui détient la responsabilité d'élaborer des projets.

Les mineurs en milieu carcéral

Les mineurs en milieu carcéral La question est de savoir comment la société s’organise pour faire face à la délinquance des mineurs pour apporter une réponse. Il existe des mesures alternatives à l’incarcération telles que le contrôle judiciaire, le placement, le sursis avec mise à l’épreuve. Ces mesures à caractère éducatif sont prononcées prioritairement à l’encontre des mineurs délinquants. L’incarcération est le recours extrême, ultime, utilisé en dernier ressort suite à l’échec de différentes propositions éducatives. Il est nécessaire pour l’éducateur de travailler avec le mineur sur la prise de conscience de ce dernier relative à l’acte qu’il a commis et à la sanction qui a été prononcée. Il est également important de revenir sur le passé du jeune, de le « décortiquer » afin de repérer des évènements, des différentes étapes qui ont marqué sa vie et son parcours et qui peuvent aider à comprendre le présent, tout en cherchant à éviter la récidive.

Dans notre pays, on observe que le nombre de personnes mineures mises en cause dans des affaires de délinquance ne cesse de s’accroître. Cet accroissement, est aussi valable pour le nombre de mineurs incarcérés. En 10 ans, leur proportion a doublé. De nos jours, le gouvernement opte pour une politique de lutte contre la délinquance et particulièrement la délinquance juvénile. Nous le constatons au travers des mesures, ou des projets de loi, qui sont mis en œuvre et avec le durcissement des sanctions appliquées. La détention étant un milieu professionnel dans lequel nous pourrions être amené à travailler dans le futur, et, un milieu que nous ne connaissions pas ou peu, nous avons eu l’envie de parler de ce sujet. Quelle place a l’éducateur qui intervient à différents moments de l’incarcération du mineur ?
Catégorie: Travaux U.F. Moniteur-éducateur
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Observations et analyse dans un foyer de vie
Ce foyer accueille des personnes souffrant de schizophrénie. La schizophrénie affecte le processus de pensée, elle est caractérisée par des hallucinations, des idées délirantes, une désorganisation de la pensée et de la parole ou un comportement étrange (symptômes psychotiques). Ces symptômes peuvent compromettre les relations avec les autres, la participation aux activités quotidiennes et entrainer un repli sur soi.
La maltraitance, ennemie des enfants.
Dans le cadre de ma formation de Moniteur Éducateur, je suis amenée à élaborer un dossier thématique se rapportant à un domaine professionnel, que je dois aborder sous divers angles. Mon choix s’est alors dirigé vers la Maltraitance faite aux enfants et la prévention mise en place pour lutter contre cette dernière. Une fois la thématique choisie, j’ai intégré un groupe de travail dont le thème central était commun, ceci afin de partager nos informations, nos recherches mais aussi nos questionnements. D’après le dictionnaire Larousse, maltraiter c’est « Soumettre quelqu’un à de mauvais traitements ». Le verbe maltraiter, lui-même issu du verbe latin tractare employé dans la langue poétique au sens de « traîner violemment, mener difficilement » apparaît vers 1550 pour signifier « traiter durement » et s’emploie couramment par la suite pour « traiter avec violence ». Son préfixe mal met bien sûr l’accent sur l’aspect mauvais dans l’action de traiter l’autre. Le mot maltraitance est quant à lui apparu lors d’études effectuées sur les enfants maltraités (Le Robert, dictionnaire historique de la langue française, indique la date de 1987).
Comment accompagner les personnes porteuses de déficience mentale dans leur continuité identitaire ?
Je suis actuellement en cours d'emploi en C.H.U. /C.H.R.S. où je reçois des publics en grandes difficultés sociales. Dans ma pratique, je suis habituée à remonter les histoires de vie des personnes accueillies afin de découvrir les séquelles traumatiques ou les points d'achoppement qui les ont conduits à l'échec social. C'est à partir de ces éléments que je construis avec les personnes accueillies un projet personnalisé visant à permettre un dépassement de leurs difficultés, et de construire un véritable avenir. Ainsi, je mets en place avec elles, les moyens, les outils qui lui permettront d’avancer aussi bien sur les plans professionnels, de leur santé ou encore l’accession au logement. Cette prise en charge globale en lien avec les partenaires concernés contribue parfois à les aider à se libérer de leurs addictions qui représentent un frein à leur inclusion sociale. Ayant effectué un stage de première année dans un I.M.E. dans le groupe des jeunes majeurs, j'ai été confrontée à préparer leur départ pour un établissement adulte dans lequel ils pourraient continuer leur vie. Je sais à quel point celui-ci doit se dérouler en douceur, selon les rythmes du résident, afin qu’il soit ressentie de la manière la moins violente possible. En seconde année, j'ai effectué un stage dans une MAS où les publics ne verbalisent que rarement. Par ces deux dernières expériences j'ai pu mesurer le décalage qu'il existe entre un public capable de partager ses goûts, ses souvenirs, ses craintes, ses joies et une population qui de par ces déficiences ou de ses pathologies à les plus grandes difficultés à faire partager tout ou partie de son histoires de vie. Il m'est apparue comme injuste et certainement frustrant pour les personnes accueillies et en tout cas pour moi en tant que travailleur social de ne pouvoir partager avec les gens ce qui fait sens, ce qui a pu faire sens pour eux dans leur histoires, soit des ressenties, des souvenirs, des impressions... Dans ce cas, face à ces manques, ce vide, comment instaurer une relation éducative ? Comment construire un projet et viser des objectifs ? Pour tenter de répondre à ces questions, je vais en premier lieu vous présenter deux situations particulières rencontrées lors de mes stages. En s’appuyant sur tous les points que je développe au-dessus je m’aperçois que les moniteurs-éducateurs sont capable de mettre en place une relation éducative permettant aux personnes de rentrer dans un échange verbal ou non-verbal aboutissant à une expression plus libre et détendu des ressentis, des demandes. Par cet accompagnement global de qualité qui vise à proposer un mieux-être en tenant compte de toutes les composantes de ce qui fait un individu, nous visons à lui garantir des conditions épanouissantes favorables à son bien-être et à son évolution personnelle. En étant vigilants et attentifs aux rythmes de chacun, en acceptant les allers-retours entre les progressions et les régressions parfois immuables, on met en place les conditions d’une évolution et d’un épanouissement, on favorise un accompagnement de qualité. Il faut garder à l’esprit que nous ne cherchons pas à atteindre des objectifs techniques mais avant tout, le bien-être, le bonheur des personnes que nous accompagnons.
DF3: Vie Affective et sexualité de la personne handicapé mentale, un accompagnement de l'éducateur?
Durant mes stages j’ai été confronté à la question de la sexualité. Question face à laquelle je suis restée muette au départ. Pourquoi ? Cela est venu heurter mes représentations, et mon éducation. Aussi cela m’a renvoyé aux tabous, aux règles institutionnelles car certains établissements interdisent toujours cela. Aussi lors de mon premier stage de huit semaines, en foyer de vie pour personnes handicapées physiques, j’ai recherché des réponses auprès de certaines personnes de l’équipe qui m’ont dit que ce n’était pas leur problème, que c’était la vie privée des résidents. Ainsi est venue la question du respect de la vie intime. Mais comment accompagner une personne au quotidien dans son intimité en faisant mine d’ignorer le plan sexuel ce qui la culpabilise dans ses désirs d’épanouissement ?

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